Accueil > Chronique : le chomage baisse mais les licenciements augmentent !

Chronique : le chomage baisse mais les licenciements augmentent !

Publie le mardi 30 mai 2006 par Open-Publishing
10 commentaires

Bosch : CCE extraordinaire jeudi sur les suppressions d’emplois

30-05 11:19:22 Un projet de restructuration de la division systèmes de freinage du groupe allemand Bosch, qui pourrait aboutir à 300 à 400 suppressions d’emplois, sera abordé lors d’un comité central d’entreprise (CCE) extraordinaire jeudi au siège du groupe à Drancy (Seine-saint-Denis), a-t-on appris mardi auprès de la CGT.

La direction de Bosch a confirmé la tenue de ce CCE "pour la division Bosch Système Freinage, le (jeudi) 1er juin prochain".

"Le CCE de jeudi entre dans le cadre de la procédure de droit d’alerte" déclenchée par le Comité d’entreprise à propos d’un plan de restructuration qui pourrait conduire à la suppression de 300 à 400 emplois sur les 1.600 en France, a indiqué mardi Guy Ros (CGT).

Selon le délégué cégétiste, deux sites seraient particulièrement concernés, ceux de "Beauvais (Oise) pour 120 postes et d’Angers (Saint-Barthélémy-d’Anjou) avec 200 postes, essentiellement des intérimaires".

Deux autres sites pourraient également être touchés, ceux de "Moulins (Allier) et de Pont-de-l’Arche (Eure)", a ajouté M. Ros.

En revanche le site parisien de Drancy (Seine-saint-Denis), qui abrite les activités de recherche et de développement, serait renforcé, selon la CGT du groupe Bosch systèmes de freinage.
Si elle était effective, cette restructuration interviendrait deux ans après la dernière qui avait vu la suppression de 169 emplois sur le site angevin et près de 500 salariés sur l’ensemble de la France.

La restructuration de Bosch s"inscrit dans le cadre de l’évolution du marché automobile mondial, qui voit les sous-traitants et équipementiers souffrir sous les pressions financières et délocalisations imposées par les constructeurs", avait indiqué mardi la CGT du groupe.

Messages

  • plus précis ds presse lux (tageblatt)
    Bosch : 300 à 400 suppressions d’emplois attendues en France

    Un projet de restructuration de la division systèmes de freinage du groupe allemand Bosch, qui aboutirait à supprimer 300 à 400 emplois, pourrait être annoncé lors d’un CCE extraordinaire mercredi au siège du groupe à Drancy, selon la CGT.
    Le groupe emploie quelques 1.600 salariés en France.

    Selon le délégué CGT du groupe Bosch systèmes de freinage, Gérard Bertrand, ce plan toucherait quatre des cinq sites (Beauvais, Moulins, Pont de l’Arche, Saint-Barthélémy d’Anjou). Drancy qui abrite la recherche et le développement serait en revanche renforcé.

    L’anticipation des départs en pré-retraite »amiante » devrait permettre de limiter aux maximum le nombre de licenciements secs, selon le syndicat.

  • Virgin lâche Nantes. Le 1er juillet, le magasin de disques et de livres va quitter le centre commercial Beaulieu, où il s’était installé en 2002. « Depuis, on connaît chaque année des baisses de chiffre d’affaires à deux chiffres », justifie Stéphane Baillet, responsable de l’ensemble des magasins en France.

    En cause, le « flux de clients trop faible pour les produits culturels » du centre commercial. « Quand on est arrivé, on pensait aussi que Beaulieu allait s’agrandir rapidement. Et puis, finalement, c’est Atlantis qui s’est développé. » André Le Bars, directeur de Beaulieu, analyse les choses différemment. « Virgin a des seuils de rentabilité très élevés à atteindre, alors que la taille de leur magasin ici (1 300 m2) est deux fois moins grande que celle des autres points de vente en France. » L’enseigne aurait, selon lui, été aussi victime de la « concurrence évidente » de la Fnac Commerce. La direction de Virgin n’exclut pas pour autant de revenir prochainement dans la cité des Ducs. Mais ailleurs.

  • L’antenne de Sida info service à Strasbourg devrait cesser ses activités d’ici à la fin de l’été, en raison du déficit financier de sa structure nationale. Celui-ci s’élèverait à 550 000 e par an. Selon une source proche de l’association, sa ligne téléphonique resterait ouverte. En revanche, le travail de proximité de ses dix salariés auprès du public et des professionnels de la santé ne serait plus assuré. L’antenne grenobloise connaîtrait le même sort.

  • La grève chez Amadeus France (réservation de voyages), à l’appel de la CFDT et de la CGT, contre un plan social prévoyant selon les syndicats 160 suppressions d’emplois sur 320, était "bien suivie" mardi selon la CGT.

    "La grève est bien suivie, par environ la moitié des salariés", a affirmé Mario Jorge Ribeiro, délégué CGT, tandis qu’une centaine de salariés ont manifesté dans la matinée devant le siège d’Amadeus France à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).

    "La grève est relativement bien suivie mais elle n’affecte pas la clientèle (NDLR : compagnies aériennes, hôtels, agences de voyage, etc.) qui peut effectuer ses réservations sans problèmes", a déclaré de son côté Philippe Grando, directeur général d’Amadeus France, filiale française du numéro un mondial de la réservation de voyages.

    CGT et CFDT ont appelé les salariés à une "grève reconductible" à compter de ce mardi. Selon M. Ribeiro, la grève pourrait marquer une pause mercredi pour "reprendre jeudi et vendredi".

    Les syndicats estiment que le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE, plan social), annoncé officiellement par la direction en février, est "bradé" et demandent de "vraies contreparties".

  • 155 emplois en moins prévus !

    Cetelem, le numéro un français du crédit à la consommation, annonce une importante réorganisation de son dispositif hexagonal pour s’adapter aux évolutions du marché dominé aujourd’hui par la vente directe (hors financement sur lieux de vente).

    Dans un communiqué, la filiale de BNP Paribas a indiqué qu’elle mettrait en place à l’automne des "centres de relations clients" (CRC) dans cinq métropoles régionales - Lille, Nantes, Bordeaux, Lyon et Marseille - dédiés à la vente, aux services après-vente et aux métiers du recouvrement.

    Chacun de ces centres devrait employer à terme de l’ordre de 80 à 90 personnes.

    Cetelem prévoit parallèlement de fermer huit agences dans un parc qui en compte "une petite quarantaine", dans les villes de Lens, Amiens, Valenciennes, Compiègne, Calais, Brest, Lorient et Annecy.

  • Mais si je me souviens bien c’est bien Bosch qui voilà 2 ans voulait revenir sur les 35h en faisant travailler les salariés davantage tout en continuant à les payer 35 heures ? A l’époque c’était pour sauver l’emploi qu’ils disaient ..... Je crois même me rappeler que les dirigeants de Bosch ont pratiqué le chantage à la délocalisation. Et dans un établissement ,à Vénissieux je crois, les patrons ont trouvé un syndicat bien compréhensif (la cfdt vous aviez deviné ?) pour accepter de signer le passage à 36h payées 35 ...
    Cela montre bien que tout recul social est un jeu de dupe. Aucun syndicat ne devrait s’engager dans la négociation de recul sociaux. Rien ne le justifie jamais sur le long terme si ce n’est l’avidité des actionnaires.

    Jips

  • Minnesota envisage d’arrêter sa production à Pacy-sur-Eure 88 emplois supprimés...

    Plans sociaux, suppressions d’emploi, fermeture de sites industriels, délocalisation de productions : en quelques semaines, dans l’Eure, huit grosses entreprises - Facom, Smurfit, Ysl Beauté, Safet, Faurécia, Bosch, Minnesota et Cinram - ont annoncé leur intention de compresser massivement leurs effectifs. Quelque 633 emplois sont ainsi menacés de disparaître dans ce département, déjà lourdement touché par le chômage. Tous les secteurs d’activité sont désormais concernés. Alors l’annonce faite hier par les syndicats de l’arrêt de la production chez Minessota à Pacy-sur-Eure, qui devrait entraîner la suppression pure et simple de 88 des 98 emplois, ne fait qu’amplifier l’inquiétude. Il y a quelques jours, lors d’un comité d’entreprise, la direction annonçait la mutation du site de production (pièces an caoutchouc pour l’automobile et le ferroviaire, joints pour la plomberie, moules à gâteaux en silicone, objets techniques et médicaux.) en une simple plate-forme de stockage. Une mutation particulièrement douloureuse, puisque seulement dix personnes seront conservées, sur un effectif actuel de 98 salariés. L’entreprise s’est installée sur la zone industrielle de Pacy-sur-Eure en 2002, dans les locaux précédemment occupés par une plate-forme des parfums Boucheron. Une « délocalisation » après la fermeture de son site d’Evreux. Avant de se lancer dans une mobilisation d’envergure, les salariés attendent le mardi 6 juin prochain. Ce jour-là, Jim Lande, un des principaux dirigeants du groupe, viendra tout spécialement des Etats-Unis pour présider un comité d’entreprise extraordinaire et ouvrir les négociations.

    • les employés d’arcelor ont du souci a se faire (ils sont 15000 je crois)

      Le scénario d’une prise de contrôle conjointe d’Arcelor par les deux géants de l’acier Lakshmi Mittal et Alexeï Mordachov a émergé mardi, un haut responsable de Mittal ayant envisagé la possibilité que le groupe sidérurgique anglo-indien se retrouve actionnaire minoritaire de son homologue européen.

      Le directeur de Mittal Steel pour l’Europe, Roeland Baan, a déclaré au Financial Times Deutschland (FTD) que son groupe, leader mondial du secteur par le volume, n’avait pas l’intention d’améliorer encore son offre sur Arcelor mais qu’il pourrait, une fois celle-ci expirée, se satisfaire d’une participation minoritaire.

      "Nous pourrions bien nous retrouver au bout du compte, c’est une éventualité, avec 40% des actions d’un groupe associant Arcelor et Servestal", a indiqué Baan.

      Arcelor, numéro deux mondial du secteur, a annoncé vendredi son mariage surprise avec le russe Severstal pour contrer l’OPA de Mittal dont il est la cible.

      Le groupe européen a proposé au propriétaire de Severstal, Alexeï Mordachov, de détenir près du tiers du capital de la nouvelle entité (32%) après une opération de 13 milliards d’euros qui donnerait naissance à un nouveau numéro un mondial de l’acier.

      "Mittal et Mordachov seraient alors les deux principaux actionnaires", a poursuivi Baan.

      "Avec plus de 20%, nous serions en mesure de convoquer une assemblée d’actionnaires d’Arcelor à tout moment. Nous aurions ainsi un grand pouvoir. Et nous préférons avoir cette influence que pas d’influence du tout", a-t-il ajouté.

      Interrogé sur les propos rapportés par le FTD, un porte-parole de Mittal a répondu : "Nous sommes en train d’évaluer toutes nos options et prendrons une décision en temps voulu."

      Arcelor s’est refusé quant à lui à tout commentaire.

      MORDACHOV NE POURRA PAS ALLER JUSQU’À 45%

      Le président de Severstal, qui détient 89,6% du capital de son entreprise, a déclaré de son côté ne pas avoir les moyens de monter à hauteur de 45% du capital d’Arcelor, mais compte en détenir 38% après le rachat de titres prévu par le deuxième sidérurgiste mondial.

      Interrogé, dans un entretien à la Tribune de mardi, sur son intention de monter à 45% du capital d’Arcelor, il a répondu : "Ce serait bien. Mais je me contenterais d’être le plus important actionnaire avec 38% du capital, juste après le rachat de titres prévu par Arcelor auquel je ne participerai évidemment pas".

      "J’ai dit que j’aimerais aller jusqu’à 45% mais que c’était impossible car je n’ai pas l’argent nécessaire", a-t-il ajouté. "La loi luxembourgeoise m’obligerait à lancer une offre publique si je passe au-dessus des 33,3% en achetant des actions. Au terme de mon accord avec Arcelor au delà de 45% l’offre devrait être libellée exclusivement en cash".

      Le projet Arcelor-Severstal peut être bloqué lors d’une l’assemblée générale extraordinaire du groupe européen programmée pour l’instant pour le 28 juin si des actionnaires représentant plus de 50% des titres votent contre.

      L’une des banques de Mittal, Goldman Sachs, soutient activement les actionnaires d’Arcelor opposés au scénario russe et tente de les aider à réunir le minimum de 20% du capital nécessaire à la convocation d’une autre assemblée extraordinaire pour modifier les règles de vote.

      L’offre de Mittal, en titres et en numéraire, valorise actuellement Arcelor à 23,8 milliards d’euros, soit 37,29 euros par action. Vers 10h30 GMT, Arcelor recule de 1,19% à 32,41 euros à Paris tandis qu’à Amsterdam, Mittal abandonne 2,36% à 25,63.

      Les analystes saluent par ailleurs les atouts industriels de l’alliance entre Arcelor et Severstal mais jugent les modalités peu convaincantes à l’instar de certains actionnaires, dont l’Association des actionnaires minoritaires (Adam) (voir).

      Dans le FTD, Baan a également accusé la direction d’Arcelor ne pas représenter l’intérêt de ses actionnaires avec le projet Severstal.

      "Le management d’Arcelor obéit à des motifs purement égocentriques", a déclaré le dirigeant de Mittal.

      "Les gentlemen sont rivés à leurs chaises. Nous allons maintenant aller au devant de tous les actionnaires d’Arcelor et dire clairement notre position. En ce moment, nous offrons plus de 37 euros par action et pensons toujours que les actionnaires vont nous vendre leurs titres", a-t-il ajouté.

    • France Soir : 16 journalistes ont déja opté pour la clause de cession
      2006-05-29 22:53:47
      PARIS (AFP)

      Seize journalistes de France Soir sur les 31 journalistes repris ont déjà demandé à bénéficier de la clause de cession, alors que le quotidien ne paraît plus depuis le 13 avril, indique lundi le Comité d’entreprise de Presse Alliance, société qui éditait France Soir jusqu’à la reprise par MM Jean-Pierre Brunois et Olivier Rey.

      "Nous aurions souhaité nous tromper. Nous aurions rêvé que France soir reparaisse. Un France Soir digne de son histoire, digne de ses lecteurs. Or depuis 10 jours, rien ne vient", indique un communiqué du CE.

      Selon le communiqué, "François Mattei, le nouveau directeur de la rédaction a reçu les 51 salariés repris, mais il a été dans l’incapacité de leur dire ce qu’allait être le nouveau France soir". Les repreneurs ont gardé 51 salariés des 112 salariés de l’ancienne équipe.

      Le journal doit bientôt reparaître, mais selon Christiane Vulvert, secrétaire générale de France Soir, il y a eu "un sabotage informatique très important, signalé aux administrateurs judiciaires" qui explique, selon elle, le retard de reparution.

      "Le journal a été présenté aux collaborateurs et la toute dernière maquette également. Nous faisons des essais demain. Si tout va bien, le journal sortira très, très vite", affirme-t-elle.

      "Le format du journal ne change pas, mais la maquette sera plus avenante", a précisé Mme Vulvert, qui se dit contente "d’avoir une équipe qui croit au journal et qui sera complétée prochainement".

      Par décision de la cour d’appel de Douai du 16 mai, Jean-Pierre Brunois a été confirmé comme repreneur du quotidien avec le journaliste Olivier Rey. Un nouveau directeur de la rédaction, François Mattei, a alors été nommé.