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Chute du Mur : la bande à Sarko se prend les pieds dans le tapis
Publie le lundi 9 novembre 2009 par Open-Publishing2 commentaires
Chute du Mur : la bande à Sarko se prend les pieds dans le tapis
Les témoignages affluent et ne se ressemblent pas. Interrogés pour tenter de confirmer les souvenirs élyséens, plusieurs protagonistes de l’époque s’égarent dans leurs explications.
Cela vire à la cacophonie. Pour tenter de confirmer la présence de Nicolas Sarkozy le 9 novembre 1989 à Berlin, lors des premières heures de la chute du Mur, plusieurs témoins mentionnés dans l’affaire y vont de leur témoignage. Au risque de s’emmêler les pinceaux.
François Fillon, d’abord. Le premier ministre, déjà pris en flagrant délit de témoin fantôme, semble être victime de pertes de mémoire. « J’étais à Berlin depuis le 7 novembre, je participais à un colloque organisé à la fois par l’Allemagne de l’ouest et l’Allemagne de l’est sur les relations est-ouest », explique-t-il ce lundi. Mais les archives de l’Assemblée nationale (voir page 14 du PDF) disent le contraire : Fillon, alors député membre de la commission de la Défense, intervient le mardi 8 novembre dans l’hémicycle.
Dons prémonitoires
Autre homme politique à s’aventurer dans des justifications hasardeuses, Jean-Jacques de Peretti, alors membre du comité exécutif du RPR. Aujourd’hui maire de Sarlat (UMP), Peretti s’éloigne franchement de la version « officielle » détaillée par Philippe Martel (alors en charge de l’international au RPR), selon laquelle Sarkozy et Juppé ont eu vent des événements le 9 novembre au matin, et qu’ils ont alors loué un avion privé pour se rendre à Berlin.
Un récit dans lequel les dons prémonitoires de Peretti impressionnent : « On avait été informés du moment où cela allait se passer. C’était Juppé qui avait eu un contact. On était (avec lui) à une réunion du RPR et on s’est dit qu’il fallait à tout prix faire quelque chose. On a bouclé l’opération dans les 48 heures ».
Voyage organisé
Soucieux de précision, Peretti explique ensuite dans un deuxième entretien à l’AFP qu’il ne tenait pas ses informations de Juppé, mais bien de Philippe Martel. En revanche, concernant le mode de transport utilisé pour se rendre à Berlin, il est formel : « On y était le soir du 9. On a dû partir dans l’après-midi à mon avis. On a pris le train pour y aller et on a dormi là-bas. Il y avait Philippe Martel, Sarko, Juppé et moi ». Pas d’avion privé donc, mais bien un voyage en train, qui dure à l’époque plus d’une douzaine d’heures.
La suite des aventures du quatuor semble même relever du voyage organisé. « On a été pris en main par les autorités qui nous ont amenés à l’endroit ou le mur était tagué. On nous a donné des pioches, on a pioché et chacun a ramené une petite mallette de bouts du mur de Berlin que j’ai conservés. On est allés à Check Point Charlie où c’était la fête. Il y avait des projecteurs installés partout braqués sur le mur et les gens avaient des pioches. C’était une ambiance surréaliste »
Dernière information : « On a fait une virée à la mairie où on a rencontré le maire Walter Momper. On a des photos avec lui », explique Peretti. Pas de chance, cette info a aussitôt été démenti auprès de l’AFP par Werner Kolhoff, ancien chargé de presse de Walter Momper.
Messages
1. Chute du Mur : la bande à Sarko se prend les pieds dans le tapis, 9 novembre 2009, 21:42
ET CET AUTRE MUR ,VOUS SAVEZ BIEN CELUI DE PALESTINE , ça vous
dit rien ? LE CHEK POINT ? la ou il faut patienter des heures devant
l’armée la plus morale du monde ,assassiner ,ratatiner des innoçents
vous serez encensé ,adoré par toutes les crapules que la Terre a honte de
porter . LA aujourd’hui ,rien a ciré de leur putain de mur de Berlin
c’est le MUR DE PALESTINE QUI COMPTE ,LA ,ICI , MAINTENANT
STOP MUR ,PLUS DE MUR , PLUS DE GUERRE YENKES DE MERDIA
SIONIMERDIA
1. Chute du Mur : la bande à Sarko se prend les pieds dans le tapis, 9 novembre 2009, 22:10, par Le Rouge-gorge
Près de vingt ans après la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989, que pensent les Allemands de l’Est de l’ex-République démocratique allemande (RDA) ?
D’après un sondage de l’Institut Emnid publié vendredi 26 juin par le quotidien Berliner Zeitung, une majorité d’entre eux sont d’avis que l’ex-RDA avait "davantage d’aspects positifs que négatifs", alors que leurs concitoyens de l’ouest du pays sont d’un avis contraire.
"Il y avait quelques problèmes, mais globalement on y vivait bien", soulignent ainsi quarante-neuf pour cent des 1 208 personnes interrogées dans l’est du pays.
Si l’on y ajoute les 8 % de sondés dans les "nouveaux Länder" (États fédérés) qui estiment que "la RDA avait surtout de bons côtés [et qu’on] y vivait heureux et mieux que dans l’Allemagne réunifiée d’aujourd’hui", ce sont en tout 57 % des Allemands de l’Est qui défendent l’héritage de l’ancien État communiste (sic).
A l’inverse, dans l’ouest du pays, les trois quarts des personnes interrogées dressent un bilan négatif de la RDA.
Pour 52 %, l’ex-Allemagne de l’Est avait "surtout des aspects négatifs" et pour 26 % "davantage d’aspects négatifs que positifs".
Selon le ministre en charge de l’ex-RDA, Wolfgang Tiefensee, commanditaire de cette étude, ces résultats montrent la nécessité de "ne pas relâcher les efforts pour nous confronter à l’histoire de la RDA".
Si on en juge par la ‘déferlante’ médiatique à l’occasion du 20ème anniversaire de « la chute du Mur »,qui nous envahit, nous Français, on peut se poser des questions sur la marée noire de l’information, outre-Rhin, sur le même sujet.
D’autre part, les gens qui ont vécu en RDA ne sont-ils pas meilleurs juges que la population de l’Ouest, qui n’a pas connu la réalité est-allemande, mais qui subit depuis vingt-ans l’assaut de la propagande du capital ?