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Comment en finir avec le Capital ?

Publie le samedi 29 mars 2008 par Open-Publishing
13 commentaires

Une remarque et une question tout à fait ouverte :

Peu séduit par la moribonde sociale-démocratie et toujours séduit par l’horizon révolutionnaire de toute politique véritable, je refuse de prendre en charge le slogan "anticapitaliste" les yeux fermés.

Le point crucial est que je ne vois pas ce que serait une économie sans le capital, donc : l’altercapitalisme certainement mais l’anticapitalisme, c’est quoi ?

Messages

  • réponse à la question : En le supprimant

    le plus simple est fait , maintenant au travail ça risque d’être plus complexe

  • L’ALTERcapitalisme : très peu pour moi !!

    Un AUTRE capitalisme sera toujours UN SYSTÈME NÉO-EXPLOITEUR... AU SERVICE DE LUI-MÊME ET DE SON CAPITAL STRICTEMENT PRIVÉ détenu par une AUTRE $$-classe ordurière et guerrière-$$ qui continuera de jouir dans le lucre et l’exploitation éhontée de la force de travail *des humains simplement humains* non rebelles courbés sous le harnais $$-des exploiteurs de ce monde-$$.

    Question : "LE CAPITAL c’est quoi" ?

    C’est *LE FRUIT DU TRAVAIL HUMAIN* accumulé depuis la nuit des temps EXTORQUÉ ET PRIVATISÉ PAR UNE POIGNÉES DE PRIVILÉGIÉS GUERRIERS ET SANGUINAIRES qui sucent, exploitent jusqu’à la mort et enchaînent la vie de celles et ceux qui ne possèdent que leur "propre force de vie", leur "fragile santé" pour exister.

     DIS-MOI à présent À LAQUELLE de ces DEUX CLASSES te sens-tu appartenir ?
     À laquelle de ces deux classes VEUX-TU APPARTENIR ?


    L’ANTICAPITALISME c’est l’inverse ! : c’est LA VIE VÉCUE EN COMMUN POUR *LE BIEN* DE CHAQUE HUMAIN.

    • Il n’y a je crois pas d’autre horizon révolutionnaire que celui d’une société SANS classes, là ou seul l’interêt collectif vaut quelque chose.

      Je ne crois pas au Grand Soir, genre tout change en un clin d’oeil sanglant et vengeur, mais à un réformisme maximal, en ce sens je veux et la réforme et la révolution et c’est à tort que d’aucuns les opposent.

      Naturellement, les grandes propositions politiques institutionelles sont largement réac et incapable de réformer, sauf à la marge de la marge de la marge...Adieu la sociale démocratie et bon vent !

      D’accord avec toi notre capitalisme implique la lutte des classes, mais attention, l’appartenance de classe ne m’interresse pas, ce qui compte c’est bel et bien la conscience de classe, celle qui fait qu’un Soros dénonce le système ou qu’un ouvrier aie voté Sarko.

      Tu dis le capital c’est "*LE FRUIT DU TRAVAIL HUMAIN*", et alors, qu’est ce qui te gène ?
      Moi je pense qu’une vie qui ne consomme pas est juste impossible et sans interêt, le capital ou la richesse n’est un scandale que dans la mesure ou le système empeche qu’il soit possédé par tous.

      Ce que nous devons désirer il me semble c’est pas la fin de la propriété, mais la propriété privée pour tous, le droit pour chacun de vivre dignement.Le capital pour tous.

      Les réformes urgente ? : réformes des institutions internationales, de la propriété intellectuelle, droit de circulation des hommes, sur-imposition des grosses fortunes, interdire les paradis fiscaux...mais surtout militer pour des réformes globales pour eviter les dumping fiscale, social...Il faut régulrer le système.

      J’ajoute que je ne vois toujours pas quel est le modèle economique que tu envisage pour se substituer au capitalisme.

      ps : ne pas opposer communisme et capitalisme

    • Mais puisqu’on te dit que le principal fondement du capital c’est le travail humain, son exploitation éhontée ! Chacun de nous possède donc ce capital dans l’absolu mais il nous est confisqué par des exploiteurs qui prônent la propriété privée pour s’affranchir des garde-fous (lois, règlements qui protègent le faible contre le fort, en principe), et qui entendent vivre sous la loi du plus fort c’est à dire la leur.

      Il y a donc bien un rapport de domination entre les très riches et les pauvres qu’il faut abolir par la loi. Celle-ci devant garantir à chacun ses moyens d’existence - nourriture, eau, logement, énergie, santé, éducation, culture... Services publics, cela te dit quelque chose ? C’est tout cela qu’il s’agit d’ôter des griffes de la haute finance et du grand patronat.

      Quant à la propriété privée, elle existerait encore bien sûr dans une société affranchie du capitalisme mais ne pourrait pas être utilisée à des fins d’exploitation d’autres hommes ce qui réduirait considérablement son pouvoir de nuisance sur les vies humaines. Fin de l’accumulation du capital donc.

      C’est pour cela que nous sommes - les marxistes et anticapitalistes - contre la propriété privée érigée en système économique (le capitalisme) et pour l’avènement d’une société nouvelle destituant le pouvoir de l’argent et basée sur des échanges non marchands. Alors, les vacances (comme en 36 !) et les croisières elles-mêmes pourraient devenir biens publics.

    • Je te prie de ne pas trop jouer au marxiste orthodoxe car à ce petit jeu sans intérêt, on trouve toujours plus dogmatique que soi, tu peux aussi t’affranchir de ce "on" qui ne représente que toi.

      Parler en son nom c’est déjà pas mal et assez rare...mais puisque tu sembles un peu revenu au rivage apaisés de l’échange, sache ceci :

      "le principal fondement du capital c’est le travail ", cela mérite d’être regardé de plus près puisque le pétrole est un capital qui ne résulte d’aucun travail ou que les dividendes boursiers sont du capital qui eux aussi ne résulte pas d’un travail...
      le capital n’est pas réductible au travail même s’il inclut le travail.

      Le phénomène de l’iniquité dans l’echange est largement vainqueur de nos jours, je le constate autant que toi, c’est pourquoi ce qui doit être réformer c’est la règle inégalitaire de l’échange, pas le capital en lui même ce qui n’a pas de sens.

      Tu dis toi même "chacun de nous possède donc ce capital dans l’absolu".

      En ce sens l’anticapitalisme est un slogan d’impasse et alter capitalisme me semble plus adapté.

      J’ajoute que l’échange non marchand dont tu parles ne protège pas de l’injustice, le vol est typiquement un échange de ce type.
      Le marché ne suppose pas l’exploitation en lui même puisque comme le troc, il pet être équitable ou inéquitable.