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Contre l’AAAustérité prenons le pouvoir !

par jeunes communistes

Publie le vendredi 2 décembre 2011 par jeunes communistes - Open-Publishing
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C’est la crise ! Tout le monde le dit, tout le monde le sait. Mais ce n’est vraiment pas la crise pour tout le monde ! Cette année, alors que le nombre de chômeurs dans le monde dépasse les 200 millions dans le monde (dont plus de 80 millions de jeunes !), les milliardaires viennent de battre un double record : ils sont de plus en plus nombreux (1 200) ; surtout, ils détiennent à eux tous plus de 4 500 000 000 000 $, soit 15 fois le budget de la cinquième puissance mondiale, la France !

Crise pour tout le monde ?

C’est la crise ! Tout le monde le dit, tout le monde le sait. Mais ce n’est vraiment pas la crise pour tout le monde ! Cette année, alors que le nombre de chômeurs dans le monde dépasse les 200 millions dans le monde (dont plus de 80 millions de jeunes !), les milliardaires viennent de battre un double record : ils sont de plus en plus nombreux (1 200) ; surtout, ils détiennent à eux tous plus de 4 500 000 000 000 $, soit 15 fois le budget de la cinquième puissance mondiale, la France !

En France, c’est cette même logique capitaliste qui s’applique : toujours plus pour ceux qui ont tout ; toujours moins pour ceux qui travaillent, toujours moins pour les jeunes ! Le système capitaliste est fou : près d’un jeune sur quatre au chômage ; plus de 8 millions de personnes sous le seuil de pauvreté (+300 000 en un an selon l’INSEE). Pendant ce temps-là, les riches engraissent toujours plus : mamie Bettencourt et ses amis ont la belle vie !

La crise a bon dos : Sarko-le-boucher joue les médecins

Sous ses airs de Dr. House, Sarkozy a échangé le scalpel contre la hache et coupe à tout va dans les dépenses de l’État (services publics, éducation, santé…). Pour plaire à ses amis boursicoteurs et aux fameuses « agences de notation », il enchaine les « plans d’austérité » : 10 milliards de dépenses en moins et des taxes supplémentaires que tout le monde paiera (sodas, parcs d’attraction…), hausse des impôts (TVA, impôt sur le revenu) qui devraient rapporter 15 milliards jusqu’en 2016, baisse du budget d’un milliard par an dès 2013 (ce sera un milliard et demi pour 2012 !), le passage de l’âge de départ à la retraite à 62 ans est avancé de 2018 à 2017. Pendant ce temps-là, il a quasiment supprimé l’impôt sur la fortune (plus de 2 000 000 000 € de cadeau à la bande du Fouquet’s !). En clair, il demande toujours plus à ceux qui ont moins et toujours moins à ceux qui ont plus. C’est aussi injuste socialement (galère de masse VS richesse de masse pour une poignée de gugus) qu’inefficace économiquement (pas d’argent pour les jeunes et le peuple, pas de consommation, pas de croissance) ! Mais, au cas où on voudrait démocratiquement changer de politique, Sarko et les autres dirigeants européens essaient de tout cadenasser avec deux méthodes. D’abord, la règle d’or : les budgets des gouvernements sont soumis au contrôle des institutions européennes. C’est donc dans des cabinets obscurs que se décident les choix économiques des pays ! Puis, il y a le fameux TRIPLE A des agences de notation : avec ça, on est censé emprunter pas cher sur les marchés. La contrepartie : des économistes à la tête des gouvernements qui n’ont pas été élus par le peuple comme en Grèce ou en Italie ! Le président de l’autorité des marchés financiers le dit : nous subissons la dictature des marchés ! La démocratie ? C’est sympa mais faudrait pas que ça touche aux milliards des copains…

L’éducation sacrifiée au nom de l’austérité !

En 4 ans, 52 000 postes ont été supprimés dans l’éducation nationale. Et pour cette rentrée c’est encore 16 000 postes de moins alors qu’il y a 60 000 élèves supplémentaires. A la fac comme au lycée l’« autonomie des établissements » renforce l’éducation à deux vitesses avec d’un côté celle des plus riches qui mènent aux filières d’excellence financées par les entreprises et les collectivités qui en ont les moyens et de l’autre celles des classes populaires avec des personnels mal payés, peu formés et un enseignement au rabais. Résultats de ces politiques : nos classes ferment ou sont surchargées, on apprend pas la même chose d’un établissement à l’autre, nos profs sont précaires et ne peuvent plus se former… C’est nos conditions d’études qui se dégradent et au final c’est 150 000 d’entre nous qui quittent chaque année le système scolaire sans qualification !

Précaires à vie, non merci !

Le chômage des jeunes est énorme (23% !) et augmente tous les mois. Un jeune sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Qu’est-ce qu’ils ont trouvé chez Sarko pour améliorer la situation ? La réforme des retraites et la liberté de délocaliser pour faire gonfler le chômage. Et pour ceux qui ont du boulot, c’est stages sous-payés sur stages sous-payés (voire pas payés du tout !) ; c’est intérim et si t’es pas content, ciao ! ; c’est apprentissage payé à coups de lance-pierres (de 25% à 78% du SMIC !) ; c’est service civique où tu travailles comme tout le monde mais t’es payé 350 € par mois ! Après avoir aidé les grandes entreprises à coups de milliards de subvention, celles-ci en profitent pour dégraisser et augmenter leurs profits : plus de 6000 postes supprimés à PSA-Citroën, plus de 1000 à la BNP, des entreprises qui menacent de fermer comme celle de Fralib ou de Sea France avec plusieurs centaines d’emplois à la clé. Pourtant, les entreprises françaises du CAC 40 ont fait un chiffre d’affaire de 976 milliards pour les 9 premiers mois de l’année 2011 ! Tout est bon pour te payer moins et que les grands patrons s’en mettent plein les poches… Ben ouais coco, Sarko, c’est le président des riches !

Diviser pour mieux régner !

La colère monte contre les politiques injustes de la droite. Pour garder leur place, ils ont trouvé une stratégie : nous diviser ! Ils nous font croire que l’ennemi, c’est l’étranger et le chômeur ! Voilà le mensonge énorme qu’ils racontent partout. Et pourtant, les étrangers, par les taxes et cotisations qu’ils paient ont rapporté plus de 12 milliards d’euros à l’État français l’année dernière ! On nous sort en plus un nouveau plan de lutte « contre les fraudes sociales ». Déjà qu’on réduit les aides et que les médicaments deviennent plus chers, on va nous surveiller toujours plus. Pourtant, les plus grands fraudeurs restent… les patrons ! Avec les accidents de travail non déclarés et les exonérations de cotisations patronales, ils doivent plus de 30 milliards à la Sécurité sociale ! Les vrais parasites, ce sont les amis de Nicolas Sarkozy : Liliane Bettencourt, ses 15 milliards € et son île ; Carlos Ghosn, ses salaires de folie (près de 10 000 000€) et ses licenciements chez Renault ; Michel Pébereau, patron de la première banque européenne (BNP Paribas) et ses traders prêts à tout pour apporter l’argent dans les coffres-forts ! Les voilà les parasites !

La dette, je comprends rien !

Sur toutes les télés, les radios, en une des journaux s’étalent les mines sombres des dirigeants de la planète. Leur grande peur : « la crise de la dette ». Mais pourquoi ces dettes font-elle trembler le monde ? Depuis 40 ans, les États font le choix d’emprunter sur les marchés financiers pour alimenter entreprises, banques et fonds de pensions en argent public. Avec à la clef des intérêts énormes à rembourser alors qu’ils pourraient emprunter pour beaucoup mois cher auprès de leur banque centrale. Avec de tels taux d’intérêt, la dette est d’autant plus importante mais elle est aussi alimentée par un 2e service rendu par nos gouvernements aux plus riches de la planète : Au même moment où les États se tournent vers les marchés pour emprunter, ils décident de réduire leurs ressources. En France, les gouvernements ont baissé l’impôt sur le revenu surtout pour les plus hautes tranches, exonéré les entreprises de leurs cotisations... Sur une année le manque à gagner se chiffre en dizaines de milliards d’euros. Pourquoi tout craque aujourd’hui ? En 2008, lorsque les bourses se sont effondrées, les gouvernements ont massivement prêté de l’argent aux banques pour éviter leur faillite. Cet argent a été emprunté sur les marchés. Nous avons donc emprunté de l’argent à des taux de plus de 10%, au banques a qui nous avions prêté sans exiger d’intérêts. Non seulement le serpent se mord la queue, mais surtout nous avons réarmé la machine à spéculer.

Aujourd’hui, les États sont beaucoup plus endettés qu’il y a 3 ans, et ceux que nous avons « sauvé » veulent nous le faire payer. Ce qu’ils veulent c’est ne pas perdre les acquis des exonérations d’impôts et de cotisations, des privatisations … et conquérir plus de pouvoir. En refusant de taxer les richesses créées par notre travail à tous mais accaparées par quelques uns, les gouvernements d’Europe soumettent leurs peuples à la dictature des marchés, du FMI et de la commission européenne par le biais des plans d’austérité.

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