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DSK le dit : "de graves conséquences financières" Donc ! A nous d’en …r !

Publie le lundi 17 mars 2008 par Open-Publishing

FMI et OCDE invitent les autorités à tout faire pour sauver le système financier

[ 17/03/08 - 12H18 - actualisé à 15:25:00 des Echos]

La crise aura "de graves conséquences financières", elle devrait "durer assez longtemps" et les pays émergents seront touchés, ont averti Dominique Strauss-Kahn, le directeur général du FMI, et Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE.

Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI - AFP/Thomas Coex
La crise va durer "longtemps" avec des "conséquences graves", et les autorités doivent tout faire pour éviter un effondrement du système financier mondial, ont averti lundi le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria, et le patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn. Ce dernier a ajouté que les pays émergents seraient également touchés par la crise financière, qui atteint pour l’instant les Etats-Unis et les pays développés en priorité. "Il n’y a pas de découplage" entre les pays développés et les pays émergents, mais un "décalage dans le temps", a-t-il souligné. "Malheureusement, les pays (émergents) seront touchés" par la crise et les prévisions de croissance du FMI pour ces pays "ont été décalées de 0,75 à 1 point de croissance", a-t-il observé.

Eviter une panique des marchés
Au lendemain du rachat en urgence de la banque d’affaires américaine Bear Stearns menacée de faillite, Angel Gurria a affirmé que cette opération de sauvetage ne concernait pas "juste Bear Stearns" mais l’impérieuse nécessité d’éviter des "risques systémiques" et une panique des marchés. "La priorité doit être la stabilité du système", a-t-il insisté, lors d’une conférence sur les réformes structurelles en Europe organisée conjointement par l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) et le Fonds monétaire international (FMI).

"Ce n’est pas que l’on aime nationaliser Northern Rock ou sauver Bear Stearns, c’est qu’il faut donner le signal que les autorités sont prêtes à faire tout ce qui est nécessaire", a-t-il ajouté. Dimanche, la grande banque commerciale américaine JPMorgan Chase s’est engagée à acquérir Bear Stearns, menacée de faillite, pour environ 236 millions de dollars, un montant dérisoire. En février, la Grande-Bretagne avait décidé la nationalisation, temporaire, de la banque en difficulté, Northern Rock.

Les déboires de Bear Stearns font de nouveau chuter les marchés boursiers lundi : ils perdaient entre 2 et 3% en Europe à la mi-journée tandis que Wall Street devrait ouvrir en baisse d’environ 2%, d’après les contrats à terme. "Bear Stearns est valorisé 2 dollars par titre. Autrement dit, un industriel du secteur valorise son voisin à presque zéro, ce qui envoie un signal négatif aux marchés", estime un vendeur d’actions parisien.

Par ailleurs, la Fed a baissé en urgence son taux d’escompte dimanche, l’un de ses principaux taux directeurs, pour tenter de calmer la crise, et s’est aussi portée garante de 30 milliards de dollars d’actifs risqués de Bear Stearns repris par JP Morgan.

Dominique Strauss-Kahn a commenté ces mesures en estimant que "la collectivité dans son ensemble était amenée à prendre en charge" le coût de la lutte contre une faillite du système financier, et qu’il ne s’agissait pas de "venir à la rescousse des actionnaires mais du système" financier lui-même. Il a ajouté que les banques centrales "avaient jusqu’à présent bien géré la question de la liquidité" et qu’il n’y a "pas de raison de penser qu’elles ne seront pas capables" de fournir aux marchés les liquidités dont ils ont besoin.

Lundi, le président George W. Bush, a admis que l’économie américaine que les Etats-Unis vivaient des temps économiques "difficiles" mais a affirmé que la situation était maîtrisée. Il a aussi appuyé l’action de la Fed, intervenue "rapidement" face aux difficultés des marchés financiers.

Révisions à la baisse des prévisions de croissance
Le directeur général du FMI a toutefois admis que "la crise des marchés était devenue plus sérieuse et plus mondialisée" qu’il y a quelques semaines, et qu’elle risquait "d’empirer". "Cela traduit une situation de plus en plus tendue sur les marchés" et "les risques pour la croissance économique sont de plus en plus sérieux", a-t-il insisté. OCDE et FMI vont notamment revoir en baisse leurs prévisions de croissance pour le monde entier, la première jeudi, le second dans quelques semaines.

Alors que le dollar est en chute libre face à l’euro, qui a atteint un nouveau record à plus de 1,59 dollar lundi, le patron du FMI a noté que "l’ensemble du système monétaire commence à se tendre avec sur le côté fort l’euro, sur le côté faible le yen et le yuan, et au milieu le dollar". Il n’est pas pour autant favorable à une intervention de concert des banques centrales sur le marché des changes pour faire remonter le billet vert. "La balance américaine des comptes courants, largement déficitaire" a "besoin pour se redresser" du dollar faible, même si les taux de change actuels posent des "difficultés", a-t-il conclu.

La pauvreté "endémique" en Afrique
S’agissant de l’Afrique, Dominique Strauss-Kahn a souligné que la pauvreté restait "endémique" et les inégalités fortes malgré une croissance qui, dans certains pays, n’a pas été aussi marquée depuis 30 ans. "Il faut faire de la situation africaine un bilan contrasté parce que les pays africains, notamment en Afrique de l’ouest ont bénéficié d’une croissance inégalée depuis une trentaine d’années, avec depuis plusieurs années une croissance annuelle de 5-6%", a souligné M. Strauss-Kahn. Il a ainsi cité en exemple le Nigeria, avec une croissance annuelle de l’ordre de 9% par an, le Malawi ou le Ghana. "Il n’y a pas d’autre voie que de poursuivre droit devant" les réformes pour soutenir "ce qui semble être un début de démarrage économique", a-t-il poursuivi, mettant en avant de problèmes de gouvernance, en pointant que la poursuite des réformes sous-entend aussi que "les flux d’aide doivent continuer à exister".


Commentaire de Skapad.

 DSK ce socialiste libéral catapulté par le saint bon vouloir et pouvoir « Nabolèon » et à peine six mois après sa prise de fonction au FMI ne peut que constater les dégâts qu’ont occasionnés les « lois » et « règles » de la finance internationale : Spéculation, Fonds de pension et fonds d’investissements . Des résultats aux « .../... conséquences graves.../... » dit il, des résultats de dégâts qui pourtant ne lui donnent pas d’envie de changer de théorie !

 Toutes ces structures liées de près ou de loin a cette finance, qui échangent vendent et revendent au plus offrants, pour que ceux-ci dégagent ensuite des bénéfices à 10,15 et parfois 20 %.

Ces Fonds d’investissements qui rachètent des entreprises en difficultés dans des moments ou tous les salariés de ces usines considèrent momentanément ces fonds de pensions ou d’investissements comme étant leurs sauveurs et acceptent sans réelles autres possibilité des diminution de postes, de droit sociaux de droit acquis, de vision d’avenir….etc etc etc

Et c’est ainsi que la finance internationale qui pour créer de la valeur virtuelle, ce marché mondial qui selon les libéraux est basé sur la confiance, cette gesticulation de financiers qui éponge petit à petit les « réelles » richesses produites ! Et bien réelles ! Ces richesses « matérielles » qui sont de 30 à 35 fois moins importantes que les sommes colossales qui transitent tous les jours par ces structures.

Ces structures qui en toute « confiance » feront tout le nécessaire pour satisfaire les « préteurs ». Bref du clientélisme d’actionnaires, rien de plus. De la gestion de profits sans produit fini ? Du quantique in quantifiable, de l’économie de pourcentage sans réalité physique, de spéculation pour trader et autre bonimenteur.

 Ce faire le secrétaire d’un immonde scandale financier en trouvant les mots et la dialectique technique. Du verbiage pour tout simplement nous le rappeler , il pourrait le dire ainsi :

« Le festin est fini, merci de nous avoir enrichis et désormais c’est à vous de boucher les trous ! Et vous allez en chier »

 De ce gras là, moi j’en veux pas comme président. Son poste il l’a accepté ! Au FMI de bien vouloir le conserver ce DSK. Dans de l’éther pour les musées, car faudra bien un jour ou l’autre de ne plus accepter de ce faire flouer par des énarques ou autres capitaines d’industries mafieuses. Demain dans 10 000 ans peut etre ?? Comme aurait dit Léo.