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Dans la presse suisse : déclaration de le pen
Publie le mercredi 15 novembre 2006 par Open-Publishing2 commentaires
« Je serai en tête de l’élection présidentielle »
FRANCE Jean-Marie Le Pen, le cactus de la vie politique française, a fêté cette année ses 50 ans de vie politique. En 1956, il était élu le plus jeune député. « Cela ne me gênerait pas d’être le plus vieux président », annonce-t-il avec un sourire coquet
IAN HAMEL - SAINT-CLOUD
11 novembre 2006
Jean-Marie Le Pen a véritablement lancé sa campagne ce week-end au Bourget, près de Paris, avec la Convention présidentielle Bleu Blanc Rouge. Vendredi soir, il était l’invité de Claire Chazal sur TF1, tandis que sa fille Marine passait un peu plus tôt sur M6. Après L’Express, Le Journal du Dimanche, Le Point consacre sa couverture au vieux leader d’extrême droite (78 ans), avec pour titre : « Le Pen, pourquoi il s’y croit déjà ».
A gauche, les syndicats ont agité un chiffon rouge à l’occasion de la création début novembre à Vienne (Autriche) de la Confédération syndicale internationale. « Aujourd’hui, toutes les raisons qui ont amené un second tour avec Le Pen en 2002 sont encore présentes », s’inquiète François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT, le deuxième syndicat tricolore. Une étude récente révèle que les ouvriers, les petits employés, les retraités, et à présent les paysans, tous les Français qui peinent pour joindre les deux bouts, ne rêvent pas de Ségolène Royale, encore moins de la candidate du Parti communiste, à l’Elysée, mais bien du leader de l’extrême droite !
Le fondateur du Front national a reçu « Le Matin dimanche » dans son hôtel particulier de Montretout, sur les hauteurs de Saint-Cloud, dominant Paris. Le « Menhir » est convaincu d’arriver en tête au premier tour de l’élection présidentielle de 2007. Il entretient un rêve secret : être opposé au second tour non pas au champion de la droite classique, mais au candidat de la gauche.
Vous répétez que vous serez au second tour de l’élection présidentielle en 2007 comme en 2002. Qu’est-ce qui peut vous rendre aussi confiant ?
Fin 2001, les sondages ne m’accordaient que 6% des suffrages. J’en ai obtenu 17%. Aujourd’hui, je suis crédité de 12% des intentions de vote face à Sarkozy et 16% face à Villepin. Je peux pronostiquer sans me tromper que je serai au moins à 20% au premier tour des présidentielles, et sans doute au-dessus, et de toute façon en tête de tous les candidats.
Pensez-vous sincèrement devancer Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale ?
Ces deux-là sont à la Une tous les jours. Il va se créer un phénomène de « too much », d’excès pour les Français. Ces vedettes américaines, trop médiatisées, ne seront pas dans la deuxième partie du spectacle. Même si Chirac est un tombé très bas dans les sondages, il reste un opportuniste. Il ne laissera pas un boulevard à Sarkozy.
Encore faut-il que vous obteniez 500 signatures pour pouvoir vous présenter.
Peut-on appeler démocratie un pays où un candidat « pesant » 5 millions de voix ne pourrait pas se présenter ? Est-il concevable que le Front national n’ait pas un seul député ? Il n’est pas normal que les noms des parrains des candidats soient rendus publics. Les maires des petites communes font l’objet d’intenses pressions. Résultat, notre quête de signatures demande au Front national un intense travail de terrain.
Allez-vous toujours axer votre campagne sur le thème de l’immigration ?
Plus que jamais. Le phénomène est mondial. Nous sommes en voie d’être submergé. La droite et la gauche ont laissé entrer 10 millions d’étrangers en 30 ans. Des villes comme Roubaix, ou Oyonnax dans l’Ain, près de la Suisse, sont devenues majoritairement étrangères. Oyonnax est une ville arabe. A cause de cette surpopulation étrangère, de plus en plus de Français tombent en dessous du seuil de pauvreté.
Votre âge (79 ans juin 2007) n’est-il pas un handicap ?
Georges Clemenceau, président du Conseil en 1918, avait 80 ans, et il rendait visite aux poilus dans les tranchées. Depuis, nous avons gagné au moins 20 ans de vie supplémentaire.
© Le Matin Online
Messages
1. > Dans la presse suisse : déclaration de le pen, 15 novembre 2006, 09:50
"" Des villes comme Roubaix, ou Oyonnax dans l’Ain, près de la Suisse, sont devenues majoritairement étrangères. Oyonnax est une ville arabe. A cause de cette surpopulation étrangère""
– Mais qui les a fait entrer en France ?
– Dans quel but ?
Quand on aura bien voulu répondre à ces questions, on connaîtra les vrais coupables qui ne sont certainement pas les salariés, ni les immigrés que Le Pen, et autres montrent du doigt.
1. > Dans la presse suisse : déclaration de le pen, 13 février 2007, 11:41
Mais personne ne les a fait entrer en France puisqu’ils y sont nés. Oyonnax n’est pas plus une ville arabe qu’une ville turque ou portugaise, Oyonnax est bien française et représente fièrement la diversité de cette France qui déplaît tant à M. Le Pen.