Accueil > Débat le 14 février : Face à l’exclusion, ... promouvoir la justice sociale ?

Débat le 14 février : Face à l’exclusion, ... promouvoir la justice sociale ?

Publie le mardi 12 février 2008 par Open-Publishing
1 commentaire

Face à l’exclusion et au tout répressif, promouvoir le respect des droits, la solidarité et la justice sociale ?

Thème d’une Conférence-débat le jeudi 14 février à 20h30 avec la participation de Véronique Guienne, professeur de sociologie, auteur de L’injustice sociale. L’action publique en questions (Eres, 2006), Patrick Doutreligne, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, ancien secrétaire général du Haut Comité au Logement pour les personnes défavorisées ; débat animé par Jean Danet, universitaire, animateur du groupe de travail national « justice » de la Ligue des droits de l’Homme. Faculté de médecine - Rue Gaston Veil (Tram Commerce ou Hôtel Dieu). 44035 Nantes Entrée libre et gratuite.

... Le rejet de l’« autre » et la surenchère sécuritaire montent en même temps que se développent l’insécurité sociale et la précarisation de la société… Au nom d’un choix de société où la "raison économique" et la concurrence l’emporteraient sur les droits de tous et de chacun, des populations sont désignées « à risques »... La désagrégation sociale contribue à la crise générale de la démocratie, au recul des libertés… Chômage, précarité, baisse du pouvoir d’achat, difficultés pour se loger, se soigner… Il nous faut dénoncer les causes qui entraînent de plus en plus de personnes vers la misère sous toutes ses formes. La pauvreté n’est-elle pas à la source des pathologies dont souffre la société ? Il est possible de changer les choses concrètement pour (re)construire une société du « vivre ensemble, libres, égaux et solidaires » ? sont quelques-unes des questions qui seront abordées lors de cette soirée.

Cette conférence-débat est soutenue par un ensemble de structures associatives et syndicales : AC !, association La Maison, association L’écoute de la rue, Le logis St Jean, Association Nationale des Assistants du service Social (ANAS), Association SAnté Migrants Loire Atlantique (ASAMLA), ATD Quart Monde, Association France Palestine Solidarité (AFPS), ATTAC, Cimade, Collectif Citoyen Gens du Voyage, Collectif du 30 novembre, Collectif enfants étrangers-citoyens solidaires, Collectif Nantais Contre les Dérives Sécuritaires (CNCDS), Collectif Nantais Droit à la Santé et à la Protection Sociale pour toutes et tous, Collectif Uni-es Contre une Immigration Jetable (UCIJ), Confédération Nationale du Logement (CNL), Confédération Syndicale des Familles (CSF-UD), Coordination solidarité Roms région nantaise, Fédération Nationale des associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale (FNARS-Pays de la Loire), GASProm-ASTI, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), SOS Femmes, Syndicat de la Médecine Générale (SMG), Syndicat des Avocats de France (SAF), Union Nationale des Etudiants de France (UNEF), Union Syndicale de la Psychiatrie (USP), Union syndicale Solidaires, Washma Solidarité-ATMF...

Messages

  • Notre (ex ?) Constitution garanti(ssai)t à chacun le droit à un revenu.

    Ce droit est à la base de la création du RMI.

    Cependant pour de bonnes et de mauvaises raisons, il a été conditionné à un engagement d’insertion.

    Peur d’abandonner des personnes en grande difficulté, peur d’encourager la fameuse "paresse du pauvre", peur de questionner le sens du travail, peur de remettre trop de choses en question et d’aller au fond de toutes ces questions religieuses, philosophiques, démocratiques, corporatistes, économiques etc.

    Comme on pouvait le prévoir, au fil du temps, plus il est devenu objectivement difficile de trouver un travail, plus l’insertion s’est transformée en répression.

    Nécessité politicienne de contrôler les chiffres, les dépenses, instrument de la baisse du coût du travail indispensable pour faire accepter aux chômeurs des emplois sous payés, la condition d’insertion est devenue un instrument de souffrance supplémentaire pour ceux a qui on a déjà tout pris, pouvant aller jusqu’au harcèlement.

    Car un pouvoir terrifiant est donné aux élus locaux de s’immiscer dans la vie des autres, de leur imposer une formation, un emploi, une démarche, de les évaluer sur leur comportement, de leur ôter ce qui leur permet tout juste de survivre. Ce pouvoir exhorbitant repose entre les mains de personnes qui n’ont parfois aucune formation et ne comprennent même pas des obligations comme le secret professionnel.

    De là à la barbarie, à la cruauté, il n’y a qu’un pas et il arrive que ce pas soit franchi.

    Le dénoncer n’est pas simple, nous en savons quelque chose, nous qui sommes traînés en correctionnelle pour diffamation par une municipalité de gauche pour avoir simplement évoqué des atteintes aux droits de l’homme dans un communiqué politique.

    Même si nous pouvons largement prouver que nos propos étaient fondés, l’énergie et l’argent perdus à se défendre en justice suffisent à entraver toute expression spontanée dans le débat public.

    Je me réjouis donc de votre initiative.

    Marie Azzaroni
    Cellule PCF Marseillan