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Démolition contrôlée de l’Education et de la Santé
Publie le jeudi 18 septembre 2008 par Open-PublishingLes explosifs ont été posés bien longtemps à l’avance, et par les gouvernements "socialistes" aussi :
– disqualification des fonctionnaires en général
– réduction des budgets rendant le travail difficile
– "mesures" et "lois" portant des beaux noms et rendant le travail TRES difficile
– multiplication des tâches administratives inutiles laissant peu de temps pour le travail. Le fonctionnaire commence à cauchemarder sur son travail, qu’il emmène parfois à la maison. Il est placé devant l’impossibilité totale de remplir ses obligations.
– création des associations de parents d’élèves et des associations d’usagers et de malades dans l’espoir (abouti) qu’ils seront mécontents des agents, reportant sur eux leurs propres déboires (école ou maladie)
– retour à la case départ : les fonctionnaires sont DONC des incapables, vous voyez bien !
– Développement d’une culture "djeune" ou l’intellect est dévalorisé.
– Développement de la violence par les jeux videos et les films
– Assourdissement des "djeunes" par la création de la "mode" de l’amplification musicale... assourdissante
– Diminution des repères par l’emploi des sigles changeants tous les ans : désorientation dans le tissu social.
– Diminution progressive des moyens d’accès à la culture littéraire en général (baisse du nombre de postes dans ces matières) qui aurait permis de prendre de la disrance
– Culpabilisation non seulement des agents mais des usagers (vous êtes malades ? C’est de votre faute !). Afin qu’ils la ferment.
(La liste des explosifs n’est pas exhaustive. On peut aussi en trouver dans le cahier n°13 de l’OCDE)
La MISE A FEU, c’est en ce moment : suicides, départs, fermetures de bahuts, vente des universités. La démolition, comme pour la 3° Tour, se fait secteur par secteur, l’un après l’autre, école après école, hopital après hopital, de façon à ce que chacun pense qu’il peut être "sauvé" (tant pis pour le voisin qui ne l’est pas, d’abord, c’est de sa faute) et, donc, qu’aucune action solidaire ne soit entreprise.
Quand il ne reste rien... les actionnaires se fiont des sous pour "reconstruire", ou, du moins, faire semblant, du moment que ça paie, comme partout : Nouvelle Orléans, Irak, Iran. Faire semblant, car on peut reconstruire un pont. Pas une culture.