Accueil > Des affiches qui passent inaperçues ?

Des affiches qui passent inaperçues ?

Publie le mercredi 21 décembre 2005 par Open-Publishing
16 commentaires

La recherche de nouveaux moyens d’action étant un sujet qui semble intéresser les internautes militants, je m’étonne de ne voir aucune réponse à l’article qui annonçait hier la campagne d’affichage organisée par Act-Up et le 9é collectif de sans-papiers.

Car il s’agit quand même d’une action originale et inédite. Vous allez dire : "Act-Up est coutumier du fait" d’accord mais pas dans le domaine électoral.

De plus, son association avec le 9é collectif de sans-papiers nous montre enfin une belle action concréte et unitaire.

Je ne crois pas que voter Sarkozy et voter Le Pen c’est pareil. Bien que l’on puisse se demander jusqu’où irait le 1er flic de France s’il avait les coudées franches.

Je pense que nous devrions en parler. Car les gens en parle. Et cette campagne d’affichage a au moins le mérite de matérialiser un bruit qui court.

Pour voir les affiches :
http://www.actupparis.org/article2303.html

Francesca

Messages

  • Ce n’est pas exactement passé inaperçu. Il y a un court article dans Libé.
    Rappel de chiffres importants : seuls 40% de sondés en france trouveraient encore les idées LePenistes intolérable, ce qui est une regression très inquiétante.
    Il faut faire ce rappel : Le F.N., c’est l’héritier indirect de l’état Français et de la révolution nationale de Pétain. Ne pas être anti-le pen, et ne pas le dire clairement, c’est un peu être LePeniste, où du moins ne pas être farouchement contre les idées que ce parti diffuse.
    Le F.N. etait un groupuscule au début des années 70. C’est grâce à Pierre Poujade, que le jeune Député Le Pen a commencé sa carrière.

    Des sympathisants LePenistes, j’en ai connu dans les années 80. A l’époque, la question n’était pas de savoir si le F.N. pouvait arriver au pouvoir, mais si ce parti devait être autorisé ou non. Et depuis, régression.

    Les thèmes défendus par la droite de Sarkosy et du F.N. sont objectivement proches : trop d’impôts, trop d’état, trop d’étrangers indésirables, pas assez d’ordre, trop de criminels, et surtout le plus important, un homme qui représente le peuple entier.

    Se rappeler de l’affiche LePeniste des années 80 : Le Pen - Le Peuple.

    Donc cette affiche est intelligente et franche.
    La différence profonde entre Sarkosy et Le Pen, c’est que Sarkosy est un candidat sérieux pour la droite en 2007. Et qu’il est plus présentable et plus jeune.
    Il ne fait pas peur à la droite présentable, à la france d’en haut.

    Donc vive Act-Up, vive le SCALP.

    jyd.

    • Est-ce qu’une telle campagne a une quelconque portée sur les élécteurs de droite ? J’ai l’impression qu’elle ne fait qu’exclure toujours plus les opposants à l’U.M.P. de tout débat, par le simple fait que cette affiche ne pose aucune question, ne mobilise même aucune idée, et ne prouve rien d’autre que le placement d’Act-Up que l’on connait... C’est regrettable...

      Charlie C.

  • Cher tous.
    Imho, cet amalgame est grossier. A l’image des amalgames que faisait la droite il y a qq années où la gauche française était considérée comme aux ordres de Moscou.

  • Je suis convaincue que SARKOSY est pire que LE PEN. Ce dernier parlait, si je me souviens bien de réfendum, de consulter le peuple sur divers sujets

    Je ne pense pas non plus, à moins d’être mal informée que Jean-Marie LE PEN serait à la botte des Américains....

    Par ailleurs, MARINE, se plaint que les hordes sarkosiennes démarchent les maires afin que LE PEN n’obtienne pas les 500 voix réglementaires

    Tous les coups sont permis !

    Personnellement, j’ai voté blanc comme 5,3% des votants. (J’aurais préféré 53%)

    Michèle

    • VOTE BLANC POUR HABITS NOIRS !

      Evidemment, çà vote "BLANC" et c’est plus utile ainsi au couple Jean-Marie SARKOZY-Nicolas LE PEN !!!

      NOSE

    • Salut NOSE

      On va pas remettre ca sur la décroissance, je voulais juste dire vivi les habits et les drapeaux noirs, et non aux élections farces. AAAAAAAAAAA moins qu’un rassemblement de gauche nous fassent rêver. Mais s’il ne s’agit encore une fois que de belles paroles, gare aux chemises noires cette fois.

      sc_marcos94

    • Je peux me tromper, mais je pense que Michèle parlait de son vote à l’élection présidentielle de 2002. Elle pourra peut-être confirmer ou infirmer cette affirmation. Si c’est bien de cette élection qu’il s’agit, il me semble qu’il était tout à fait fondé, à l’époque de voter blanc.
      Rappelons quelques chiffres :
      1er tour des élections de 2002 : Suffrages exprimés 69,18% des personnes inscrites sur les listes électorales.
      J. Chirac : 19,88% des suffrages exprimés (soit 13,75% du total de l’électorat)
      JM. Le Pen : 16,86% des suffrages exprimés (soit 11,66% du total de l’électorat)
      L. Jospin : 16,18% des suffrages exprimés (soit 11,19% du total de l’électorat)
      Au second tour, J. Chirac pouvait naturellement compter sur le report des voix de l’électorat de droite ou de centre-droit qui avaient choisi d’autres candidats au premier tour, à savoir les voix de ceux qui avaient voté pour C. Lepage, F. Bayrou, C. Boutin et A. Madelin. Pour les autres, je ne me prononce pas mais, si on fait la somme des voix obtenues par ces quatre candidats, on arrive à 13,82% des suffrages exprimés (soit 9.56% de tous les électeurs).
      De son côté, JM. Le Pen pouvait compter sur un report des voix de ceux qui avaient voté pour B. Mégret, et, peut-être une partie de celles qui s’étaient portées sur J. Saint-Josse, disons, allez..., quelque chose comme 3% des suffrages exprimés au premier tour.
      Un calcul simple permet alors de constater qu’en admettant que les électeurs de gauche se soient abstenus au second tour et que ceux qui ne s’étaient pas prononcés au premier tour ne le feraient pas plus au second, Chirac pouvait tabler sur 13,75+9,56=23,31% des voix de tous les électeurs, alors que Le Pen pouvait en espérer à peu près 11,66+3=14,66% (il a en réalité obtenu 17,94% des suffrages exprimés, c’est-à-dire 13,7% de tous les électeurs, soit moins que ce que mon petit calcul de l’époque lui attribuait).
      De cela il ressort, et c’était déjà évident pour moi à l’époque, que J. Chirac avait, de fait, déjà gagné l’élection au premier tour. Il était donc tout à fait inutile, pour les gens de gauche, de lui donner un blanc seing au second, comme une propagande politique et médiatique éhontée (mais, depuis, on a vu celles qui ont accompagné la guerre en Iraq et le référendum, alors on finit par se faire une raison...) nous y invitait. Que se serait-il passé si Chirac avait été élu président avec 23-25% des voix alors que 37-40% des électeurs se seraient abstenus ? Sa légitimité démocratique aurait-elle était la même que celle que lui confèrent les 82,06% des électeurs qui ont voté pour lui au second tour (en réalité 62,69% si l’on considère les 23,61% d’électeurs qui se sont, quand même, abstenus) ?
      Le problème, et c’était déjà vrai en 2002, n’est pas à droite, mais à gauche. Faut-il s’étonner que la droite fasse une politique de droite ? Faut-il s’étonner que, si un certain grand parti, réputé de gauche, vire au centre-droit, la droite, pour se démarquer, ressente le besoin de se porter encore plus à droite ?
      Cette dérive droitière n’est pas spécifique à la France et elle n’est pas spécifique à la droite traditionnelle. Elle est visible dans tous les pays prétendument démocratiques, et ça ne date pas d’hier : aux Etats-Unis : Clinton, démocrate, dont le vice-président, Al Gore, (tous deux sont liés à la Commission trilatérale), a fait adopter l’ultralibéral traité instituant l’ALENA entre les trois pays d’Amérique du Nord, puis GW. Bush ; en Espagne : Aznar ; en Italie : Berlusconi ; en Grande-Bretagne : Blair ; en Allemagne : Schröder, puis Merkel. Sarkozy n’est qu’une pièce dans une partie d’échecs qui se joue au niveau mondial, dans laquelle chaque joueur cherche à se positionner comme celui qui aura le plus fait pour, au choix, imposer des lois liberticides accentuant le contrôle social au moyen de dispositifs techniques ou policiers au nom de la lutte contre le terrorisme (Bush, Blair) ou, puisque aucun terroriste n’a eu, semble-t-il, l’idée géniale de se faire sauter au sommet de la Tour Eiffel, au nom du maintien de l’ordre public dans les zones urbaines à l’abandon (Sarkozy, Villepin), démanteler les protections sociales et libéraliser les services au nom de la "concurrence libre et non faussée" (Raffarin, Villepin, Blair, Schröder), installer un système de contrôle des médias en ajoutant la domination du service public de télévision à la possession d’un important réseau de chaînes privées (Berlusconi), mettre en place un système de contrôle des communications sur les réseaux informatiques, qui aura au passage l’intérêt de livrer les internautes à la merci d’un flicage orchestré par de grandes entreprises transnationales privées : Microsoft, Sony, Vivendi (Sarkozy, Villepin, Donnadieu de Vabres) au nom, bien sûr, des artistes, qui ont bon dos, et j’en passe... Cette liste n’est pas exhaustive, vous pouvez y ajouter tout ce qui vous tient à coeur.
      Tout ceci se fait en parfait accord entre les uns et les autres. Cela leur permet d’aborder les colloques internationaux en disant : "regardez ce que j’ai fait chez moi, vous pouvez en faire autant, ça marche..." Chaque fois que l’un d’entre eux impose à son pays une décision de ce genre, il invite implicitement les autres à en faire autant, ou plus. J’imagine qu’ils doivent bien rigoler, lors de leurs réunions à huis clos, lorsqu’ils évoquent les couleuvres qu’ils nous font avaler.
      Alors non, définitivement non, il ne fallait pas signer un tel chèque en blanc à Chirac en 2002. Je suis conscient que beaucoup de gens de gauche ont en fait voté, non *pour* Chirac, mais *contre* le Pen, c’est tout à leur honneur et je respecte cette position, mais je maintiens qu’elle était erronée, et que si nous en sommes là aujourd’hui, c’est en partie à cause du malentendu qui en a résulté et qui n’a cessé de s’accentuer depuis. 2003 : manifestations massives contre le projet de réforme des retraites, auxquelles Raffarin répond par un méprisant "la rue peut s’exprimer, mais c’est à la démocratie de décider" (c’est-à-dire les 391 députés UMP et UDF qui siègent à l’Assemblée nationale). 2004 : élections régionales, la gauche (si on admet que le PS en fait encore partie) majoritaire dans presque tous les départements et régions, et pourtant la droite, qui n’a plus aucune légitimité démocratique pour gouverner la France, est, institutionnellement parlant, indéboulonnable. 2005 : le non l’emporte au référendum, ce qui amène Chirac à mettre en place un nouveau gouvernement, presque entièrement composé de membres de l’ancien, et dont tous les membres, absolument tous, s’étaient prononcés en faveur du oui. Quelle rigolade !
      Mais la gauche face à cette débâcle, où est-elle ? Qu’a-t-elle à proposer, qui serait une alternative viable à ce système ? Quel programme pour lutter enfin efficacement contre tout ce qui nous dégoûte aujourd’hui dans l’évolution politique de ce pays et du monde ? Et si un tel programme pouvait se constituer, susceptible de réunir autant que faire se peut les différentes sensibilités de gauche, qui aujourd’hui aurait les reins assez solides pour le porter ? Casser du sucre sur le dos de Sarkozy, peut-être que ça fait du bien, peut-être que ça défoule... Je doute toutefois que ça lui fasse beaucoup de mal, à lui. Et ça ne répond pas à la question centrale qui reste et demeure : qu’avons nous à proposer, qui soit susceptible de lui faire efficacement obstacle ? Car ne nous leurrons pas, il n’est qu’une des faces visibles d’un système qui le soutient et le pousse en avant, tout en se dissimulant habilement derrière lui.
      Mais, au fond, peut-être que ces questions n’ont pas lieu d’être. Après tout, sommes-nous vraiment sûrs qu’il y aura encore des élections en 2007 ?

      Ubique

    • Je me réponds à moi même juste pour rectifier une erreur de calcul dans les chiffres donnés tout à l’heure.

      Évidemment, si Chirac avait obtenu autour de 25% des voix au second tour et le Pen autour de 15%, cela ferait 60% d’abstentionnistes, et non 40% comme je l’ai mentionné dans mon précédent post. Ce chiffre ne serait pas étonnant, si on considère qu’il est la somme des gens qui se seraient abstenus et de ceux qui auraient voté à gauche au premier tour.

      Il faudrait donc lire : "Que se serait-il passé si Chirac avait été élu président avec 23-25% des voix alors que 57-60% des électeurs se seraient abstenus ?"

      Mais je suis sûr que votre perspicacité aura déjà, d’elle-même, rectifié cette bourde !

      Mille excuses...

      Ubique

  • Nous sommes sur l’orientation qui a prévallu en Autriche et en Italie : La droite pouvant s’allier avec l’extreme-droite.
    Dans un grand contexte où les bourgeois se déboutonent et entonnent beaucoup plus facilement qu’avant des chants de haine.

    Il nous faut donc nous battre sur l’argumentation , car indiquer qu’un tel ou untel est un facho ne permets plus de faire reflexe dans la majorité.

    Il faut montrer la soumission de la droite et de l’extreme-droite à la bourgeoisie, leurs génuflexions face à la délinquance financière, etc...

    On peut expliquer en montrant l’Italie en exemple (pardonnes-moi Francesca) et montrer ainsi que cette alliance des autoritaristes ne donne rien, sinon corruption, délinquance, aventure militaire, soumission servile aux USA, mafia, etc...

    Copas

    • avoir vu le film Viva Zapatéro, cela semble évident : c’est le manque d’opposition qui a permis l’élection de Berlusconi.
      Sarkozy surfent sur les peurs et aussi sur les faiblesses du PS.
      Si quelqu’un a vu récemment le PS tenir son rôle de parti d’opposition, qu’il me fasse signe !!

      C’est la raison pour laquelle il faut absolument construire une nouvelle opposition de gauche.

      Francesca

  • Ce n’est plus une mode, c’est une épidémie. Impossible d’allumer une télévision ou un poste de radio sans tomber sur un chanteur « engagé », un comédien « citoyen », un sportif « concerné », un animateur « impertinent » qui ne crie haro sur le ministre de l’Intérieur et ne jure, la main sur le coeur, qu’il est prêt à tout pour lui barrer la route de l’Elysée. De Jamel Debbouze à Jeanne Moreau, en passant par Luc Besson, c’est dans tous les gosiers le même cri : TSS, tout sauf Sarkozy !

    Son crime ? Il a dit « Kärcher », il a dit « racaille », et il n’a pas demandé pardon, considérant qu’il était encore permis, dans la France de Boileau, d’« appeler un chat un chat, et Rollet un fripon ». Pour aggraver son cas, les Français, si on lit bien les sondages, lui ont massivement donné raison. Depuis, pour les figurants du petit théâtre parisien, Nicolas Sarkozy est devenu le « méchant emblématique », celui qu’il est de bon ton d’injurier entre une chansonnette et la promo d’un DVD.

    Qu’importe si le ministre de l’Intérieur, lorsqu’il a parlé de racaille, s’est borné à reprendre le mot qu’une habitante d’Argenteuil, excédée d’avoir trop subi, lui avait fourni. Qu’importe si le président de l’UMP n’a pas la moindre responsabilité dans l’amendement « scélérat » (!) sur les aspects positifs de la colonisation. Qu’importe si Nicolas Sarkozy n’a jamais sacrifié, dans aucun de ses discours, à ce qui pourrait ressembler à de l’homophobie. Pour désigner cette forme très particulière de terrorisme intellectuel, le philosophe Leo Strauss, il y a un demi-siècle, avait forgé l’expression reductio ad hitlerum : afin de disqualifier un adversaire politique, on le caricature en figure du mal absolu. C’est bien ce mécanisme qui est à l’oeuvre derrière les appels à la « résistance » des « Guignols », d’Act Up ou des Inrockuptibles : Sarkozy, c’est Le Pen, Le Pen, c’est Hitler, donc Sarkozy, c’est Hitler. CQFD.

    Un procédé voisin se retrouve dans l’utilisation d’un récent sondage qui demandait aux Français de se prononcer sur des propositions aussi banales qu’« On ne défend pas assez les valeurs traditionnelles en France » ou « La justice n’est pas assez sévère avec les petits délinquants ». Comme de juste, les sondés ont approuvé à une écrasante majorité. Conclusion sans appel de nos maîtres censeurs : la « lepénisation » des esprits est en marche, et le gouvernement, coupable de l’encourager.

    Résumons : quand la droite passe un accord avec l’extrême droite, elle se fourvoie, lorsqu’elle lui prend ses électeurs elle déchoit. Dans le particulier (le cas Sarkozy) comme dans le général (les attentes des Français), il s’agit d’interdire en la diabolisant une politique qui n’a pas l’heur de plaire à une minorité plutôt privilégiée. Certes, nul n’est obligé d’avoir des idées de droite ni d’aimer Nicolas Sarkozy (d’autant que l’hostilité du Tout-Hollywood envers George Bush n’a pas empêché sa réélection), mais on est en droit de souligner l’hypocrisie de ceux qui, drapés dans les plis d’une morale très commerciale, utilisent leur influence sur une partie de la jeunesse pour gauchir les mécanismes de la démocratie.

    • Le message en défense de Sarkozy posté par "83*91" fait penser à un coupé collé d’un papier de... Alain Finkielkraut.
      Il y a une phrase qui ne manque vraiment pas de sel : "il s’agit d’interdire en la diabolisant une politique qui n’a pas l’heur de plaire à une minorité plutôt privilégiée".
      A Neuilly Guillaume et Nicolas Sarkozy en rigolent encore...

    • ... Admirez le tour de passe-passe, directement importé de l’ingéniérie du parti républicain par le think-tank sarkozyste. Faire passer les opposants à la poltique Bush-Cheney-Halliburton-Big Oil, pardon à la poltique du medef, pour une minorité privilégiée.
      C’est qu’on vous à l’oeil les chiens de garde sarkozo-medefiens, on connaît vos trucs à présent, et on le fait savoir. On a nos réseaux internet !

    • Nota bene : le "message" pro-Sarkozy posté par 83 *91... est un éditorial du Figaro, signé Alexis Brézet ...

    • La vérité blesse les donneurs de leçon ici présents, je vois. Vous êtes à l’image de ces membres du biz parisien que l’on voit sans cesse, comme des étoiles échangistes, s’astiquer les uns les autres chez Ruquier, Ardisson, Fogiel et autres bobos parisiens gardiens du temple de la pensée unique.
      La vérité est qu’aucun d’entre vous n’accepte la contradiction. Toute idée contraire aux vôtres fait de vos contradicteurs des fachos, des lepénistes, des sous-êtres humains en quelque sorte.
      Vous êtes en fait de véritables sectaires qui polluez les ondes et terrorisez tous ceux qui oseraient penser différemment de vous.
      Vous êtes les juges d’instruction de votre petite pensée unique. C’est même pas de la haine que je ressens mais de la pitié. Je vous plains. Sincèrement.