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Des ouvriers de Renault envahissent le conseil régional à Rouen
Publie le lundi 8 décembre 2008 par Open-Publishing7 commentaires

Des ouvriers des usines Renault de Cléon et Sandouville (Seine-Maritime), placées en chômage partiel, ont envahi lundi à Rouen le siège du conseil régional de Haute-Normandie, apprend-on à l’assemblée régionale.
Les salariés présents, 2.000 à 3.000 selon les sources, ont interrompu une séance plénière pour mettre en cause les subventions obtenues de l’institution par le constructeur automobile. Ils demandent aux élus de "faire pression" pour que Renault indemnise intégralement leur chômage partiel.
"Le conseil régional vote régulièrement des subventions pour Renault. On demande à ce qu’elles servent à autre chose qu’à maintenir les bénéfices des actionnaires", a dit Lionel Lepage, secrétaire adjoint de la CGT à Sandouville.
Le secrétaire général de la CGT de Cléon, Gilles Cazin, a ajouté qu’il souhaitait voir interdire les licenciements "pour toutes les entreprises qui font du profit".
Un dialogue vif s’est engagé entre des manifestants et le chef de file de l’UMP à l’assemblée, Jean-Paul Gauzès, interpellé par un ouvrier de Sandouville, dans une référence au projet élargissant les possibilités de travail le dimanche.
"On veut faire travailler les gens sept jours par semaine et moi, je peux juste travailler deux jours. Comment faire ?", a demandé l’ouvrier à l’élu.
Selon son service d’information, le conseil régional de Haute-Normandie, présidé par le socialiste Alain Le Vern, a voté une subvention de quatre millions d’euros en 2004 pour aider à la fabrication d’un moteur à Cléon et deux autres d’un total de 120.000 euros pour des plans de formation.
Pour Sandouville, une aide de 4,75 millions d’euros, votée en 2008 et conditionnée à la fabrication d’un nouveau véhicule, n’a pas été versée.
Marc Parrad, édité par Gilles Trequesser
Messages
1. Reagir enfin, 8 décembre 2008, 17:11, par pierrot
Cette fin d’année est exceptionnelle : des milliers de salariés sont en chomage technique, c’est du jamais vu. Cette situation exceptionnelle, il faut que les travailleurs s’en saisissent : pour la première fois, par milliers, ils peuvent manifester sans perdre une journée de salaire, il faut exploiter cette situation, retrouver dans la rure lyceens, etudiants, enseignants, personnels hospitaliers, etc. Seule la lutte paiera, on le voit en Guyane, la politique gouvernementale est un fiasco, il faut la dénoncer tout de suite, dans la rue.
2. Des ouvriers de Renault envahissent le conseil régional à Rouen, 8 décembre 2008, 18:34, par Copas
– Soutien aux camarades de Renault
– Critique de ceux qui font des cadeaux aux entreprises alors que ces dernières licencient.
– Interdiction des licenciements.
– Aider à la convergence des luttes afin de riposter massivement aux menées destructrices des capitalistes.
3. Des ouvriers de Renault envahissent le conseil régional à Rouen, 8 décembre 2008, 19:49, par St LAURENT
D’accord avec Copas ils ne doivent rien lâcher , mais dans tous ces aimables travailleurs qui ne veulent pas travailler le jour du seigneur , n’y en a-t-il pas qui faisaient leurs courses le dimanche ?
1. Des ouvriers de Renault envahissent le conseil régional à Rouen, 8 décembre 2008, 20:14
Ben oui, mais s’ils travaillaient moins d’heures par semaine, ils pourraient faire leurs courses les autres jours !!
2. Des ouvriers de Renault envahissent le conseil régional à Rouen, 8 décembre 2008, 21:28, par St LAURENT
Exact ! Vivement les 35 heures !
3. Des ouvriers de Renault envahissent le conseil régional à Rouen, 8 décembre 2008, 22:25
tu oublie : "Sans heures sup’ !"
4. Des ouvriers de Renault envahissent le conseil régional à Rouen, 8 décembre 2008, 23:33, par Patrice Bardet
Communiqué de Presse
Le bureau exécutif de l’Union Locale des Syndicats CGT du Douaisis réunis mardi le 25 novembre dernier et a pris certaines décisions concernant la situation économique désastreuse de cette fin d’année surtout dans l’automobile dans notre arrondissement.
Les annonces de chômage technique chez les constructeurs auto ont des conséquences graves chez leurs sous-traitants et les équipementiers. Un emploi Renault représente environ 3 emplois induits dans de nombreux secteurs d’actifs comme, entre autres, les transports, les métiers de la logistique, les services et commerces.
Pour notre Douaisis, Renault sera fermé dès le 3 décembre à 19h pour une période de 6 semaines. Il faudra compter sur près de 15000 salariés au chômage durant ces longues semaines. Déjà certaines entreprises annoncent des plans de licenciements comme chez CAT, entreprise de transports sur le site Renault qui jette dehors 15 salariés sur les 60 qu’elle emploie. C’est aussi dans des boites comme celles-là que le chômage technique est payé au minima, soit 51 % du salaire (pour un Smic, soit environ 650 euros mois).
Dans une conférence de presse qui s’est tenue le jeudi 27 novembre, la CGT du Douaisis annonçait les revendications pour pallier temporairement mais aussi à long terme, aux difficultés que vont rencontrer des milliers de douaisiens dans les semaines à venir, salariés qui ne peuvent être les victimes d’une crise économique mondiale provoquée par le système capitaliste dont le seul but est de faire de l’argent avec de l’argent au détriment du développement de l’emploi industriel en priorité (un pays sans industrie est un pays sans avenir durable).
Dans un tract qui sera ventilé dans toutes les entreprises et aux entrées de la ville de douai, le jour de la venue de Nicolas Sarkozy, le jeudi 4 décembre matin, la CGT du Douaisis sera force de proposition qui seront remontées au Président de la République :
Le bureau exécutif de l’Union Locale des Syndicats CGT du Douaisis a aussi décidé de s’adresser à Daniel Percheron, président socialiste du Conseil Régionale afin que cette instance politique incontournable soit porteuse des nos exigences essentielles pour permettre aux populations de notre arrondissement et de notre région qui ont déjà trop souffert des choix économiques et sociaux dramatiques, ces dernières décennies. Après la sidérurgie, le textile, les mines, la casse de l’automobile sera un coup fatal dont nous ne pourrons nous remettre si nous n’agissons pas.
Et c’est pour toutes ses raisons que la CGT douaisis a décidé une manifestation le 18 décembre prochain à 10 heures sur la Place d’armes
. Toutes les Douaisiennes et douaisiens sont appelés à participer à ce rassemblement quelques jours avant ce que l’on appelle encore la trêve des confiseurs qui va être difficile pour ceux et leurs familles qui vont connaître le chômage en cette période de fêtes.
Nous n’avons pas d’exclusivité dans cette proposition d’action, la porte est donc ouverte aux autres organisations syndicales et à tous, organisés ou non.
Po le secrétariat de l’UL CGT
Le secrétaire général, Jacques LECLERCQ
Le coup de pied au cul par Sarkozy
Et si....