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EPISODE III : L’AGNEAU DU SAIGNEUR

Publie le dimanche 8 octobre 2006 par Open-Publishing
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Le Pontifex Maximus... minimus !

Certes, on comprendra fort bien que Ratzinger ne racontera sa vie qu’en se donnant un rôle convenable par l’affirmation de son impuissance, de son irresponsabilité devant le Nazisme !

Ainsi, dit-il, il aurait été enrôlé de force dans les Jeunesses Hitlériennes et ne pouvait faire autrement puisque l’engagement était alors une obligation.

Néanmoins, ne l’oublions pas, notre Panzer Kardinal a prêté serment d’allégeance à un Saigneur... non au Seigneur Christ !

La meilleure façon de prouver que Ratzinger ne s’est aucunement impliqué d’une manière ou d’une autre dans la lutte contre le Nazisme est celle de faire le parallèle avec ses contemporains engagés de « force » mais « dégagés » par leur conscience et leur morale.

Ratzinger ne s’est jamais opposé, ni de près ni de loin, à la persécution de ses compatriotes germains ou juifs. Il n’a pas lutté contre l’antisémitisme. Et il ment pertinemment en affirmant qu’il était « absolument » impossible d’opposer la moindre résistance au Nazisme. « Selon le jeune paysan pacifiste, originaire de l’Allgäu, Michael Lerpscher, qui fut décapité en 1940, durant la période nazie de nombreux catholiques auraient payé de leurs vies l’opposition manifestée par eux contre le régime nazi. » ( http://www.german-foreign-policy.co... ) »

Pour illustrer mes propos, voici l’histoire des héros des Jungenvolk et des Hitlerjugend, engagés de force comme le Pape Benoît XVI, mais qui ont su combattre malgré leur âge l’idéologie nazie au prix de leur vie. Il est légitime, afin de leur rendre hommage pour le moins, de s’attarder sur les actes de ces hommes et femmes qui ont eu le courage, eux, de dire « Non à la barbarie ! Non à la bête immonde »... ce que n’a jamais fait Ratzinger !

Lâcheté ou adhésion ?

C’est à la conscience du Pape, s’il en a une, que la question doit se poser ! (tiré du site , que je remercie http://perso.wanadoo.fr/wwii/europe...)

* Hübener

A dix sept ans, Helmuth Hübener est un excellent élève catholique et se destine à une carrière administrative. Depuis 1938, il appartient aux Jungvolk (organisation nazie groupant des enfants) puis à la Hitlerjugend (jeunesses hitlériennes). En 1941 il distribue des tracts pour répandre les nouvelles de la radio anglaise et contenant des appréciations infamantes concernant le "Führer". A son procès il dira que la radio anglaise a diffusé des nouvelles plus exactes que la radio allemande et qu’il ne s’était cru obligé d’en communiquer le contenu pour que la population apprenne la vérité. Le tribunal considèrera que Hübener était un garçon doué et intelligent et que celui-ci devait être puni comme un adulte. Il sera incarcéré en 1942.

* Klingenberck

Walter Lingenberk est issu d’une famille appartenant à l’association des jeunes catholiques qui sera dissoute dès 1933 et dont les membres seront transférés dans les jeunesses hitlériennes. A table on écoutait aussi bien les émissions du Vatican que celles de la radio anglaise.

Le bombardement de Rotterdam par l’aviation allemande sera le déclencheur de Walter à manifester son opposition totale au régime. Petit à petit il discute avec ses amis et écrira des tracts dénonçant la politique d’Hitler. Fin août 1941, la radio anglaise demande à ses auditeurs allemands de tracer la lettre "V" sur les murs des villes. Le groupe de Walter sera arrêté pour avoir sali les bâtiments. Puis ils se mettent à construire trois émetteurs pour s’opposer aux mensonges et aux méfaits du régime. Le 16 janvier 1942, Walter est arrêté, les policiers les interrogent durant des semaines car ils ne veulent pas croire q’ils on agi seuls et sans soutiens. Walter sera exécuté et ses complices emprisonnés.

* La rose Blanche

Hans , Sophie Scoll et Chritoph Probst à Munich le 24 juillet 1942.

Hans Scholl, né en 1918, est étudiant en médecine comme Chistoph Probst (1919), Alexander Schmorell (1917) et Willy Graf (1917) alors que sa sœur est étudiante en philosophie (1921). Ce groupe chrétien ne se distinguait pas des autres. A la prise de pouvoir d’Hitler, ils apprennent avec joie que celui-ci va procurer à chacun du pain et du travail en donnant aux allemands l’indépendance, la liberté et le bonheur. Ils s’engagent alors dans les jeunesses hitlériennes même si le père des Scholl montre son hostilité. Peu à peu ils se rendent compte que les dirigeants des jeunesses hitlériennes imposent un système raffiné de contraintes. Ces jeunes décident de former le groupe de la "Rose Blanche" pour contrer la synchronisation de la pensée par les nazis et la tendance à éliminer les sentiments religieux et chrétiens. Peu avant la guerre, ils apprennent que les opposants et les adversaires de l’Allemagne mais ainsi que les juifs et les prêtes sont maltraités dans les camps de concentrations. Un professeur, Kurt Huber, rejoindra ce groupe et ils décident de vouloir faire quelque chose. Ils décident alors de distribuer des tracts pour dire la vérité sur le régime. Hans Scholl et Alexander Schmorell rédigèrent les quatre premiers tracts ; ils les envoyèrent par la poste de la fin du mois de juin à la mi-juillet à des destinataires soigneusement choisis à Munich, principalement des intellectuels. Les étudiants se référèrent dans leurs tracts à d’éminents penseurs et écrivains comme Schiller, Goethe, Novalis, mais aussi Lao Tseu, Aristote, et citèrent également la Bible. Les destinataires de ces tracts, pour la plupart écrivains, professeurs d’université, directeurs d’établissements scolaires, libraires et médecins de Munich et de ses environs, étaient censés reproduire les tracts et les envoyer au plus grand nombre possible de gens. Ces tracts sont loin des messages politiques des autres résistants, ils se réfèrent à la conscience de chacun, à Goethe selon lequel "le peuple allemand révèle d’une essence tragique comparable à celle des grecs et des juifs". "Aujourd’hui, le peuple ressemble plutôt à un troupeau d’hommes lâches, sans volonté, obéissant à tous les maîtres, prêts à se laisser mener à l’abîme".

Membres de La Rose Blanche à Hambourg :

De gauche à droite : Hans Konrad Leipelt 1921-1945 ; Karl Ludwig Schneider *1919, libéré le 12 avril 1945 à Stendal ; Traute Lafrenz *1919, libérée le 15 avril 1945 à Bayreuth ; Heinz Kucharski 1919-1945 ; Bruno Himpkamp *1925, libéré le 12 avril 1945 à Stendal ; Albert Suhr *1920, libéré le 12 avril 1945 à Stendal

Ils demandent à leurs camarades étudiants de recopier les tracts et de les répandre. ils informent ainsi les villes de Hambourg et de Berlin "qu’on a abattu comme des bêtes" les juifs en Pologne et qu’on a perpétré "le crime le plus abominable contre la dignité humaine." Dans un troisième tract, ils préconiseront une résistance passive, le sabotage des fabriques d’armes. Dans le journal de la Rose Blanche, ils demanderont la défaite des nazis comme priorité nationale pour mettre fin à la dictature du mal. La gestapo se rendra très vite compte du danger que représente ce groupe par rapport à la pensée politique classique. En juillet 1942, Hans Scholl, Alexander Schmorell et Willi Graf furent incorporés dans la Wehrmacht en tant qu’étudiants en médecine, pour servir comme infirmiers au front de l’Est ; ils furent envoyés en URSS pour trois mois. De retour en Allemagne, ils prirent contact avec d’autres groupes de résistance. Hans Scholl et Alexander Schmorell se mirent ainsi en relation avec Falk Harnack, le frère de Arvid Harnack, l’un des dirigeants de l’organisation Harnack-Schulze-Boysen. Pendant l’hiver 1942-1943, lorsque la bataille de Stalingrad atteignit son paroxysme, les étudiants rédigèrent avec leur professeur Kurt Huber le cinquième tract de la Rose Blanche. Des milliers d’exemplaires furent imprimés et distribués non seulement à Munich, mais aussi à Augsbourg, Francfort, Stuttgart, Salzburg, Linz et Vienne.

Membres de La Rose Blanche à Munich :

De gauche à droite : Alexander Schmorell 1917-1943 ; Hans Scholl 1918-1943 ; Sophie Scholl 1921-1943 ; Christoph Probst 1919-1943 ; Willi Graf 1918-1943 ; Kurt Huber 1893-1943.

Hans et Sophie seront arrêtés alors qu’ils distribuaient des centaines de tracts dans l’université de Munich. Le concierge les dénoncera mais la Gestapo les avait déjà la trace. Ils furent condamnés à mort, car leurs appels au ressaisissement éthique des consciences allemandes furent considérés par les nazis comme un crime politique majeur. Le réseau de Hambourg fut lui aussi démantelé par la Gestapo à l’automne 1943. Hans et Sophie Scholl, ainsi que Christoph Probst, un autre membre du groupe, furent guillotinés le jour même de leur condamnation ; d’autres résistants, Alexander Schmorell, Willi Graf et le Professeur Kurt Huber furent exécutés quelques mois plus tard. Dix autres membres de la Rose Blanche furent assassinés les années suivantes, dont huit à Hambourg. 80 personnes furent arrêtées dans le sud de l’Allemagne, et 50 personnes dans la région de Hambourg ; elles furent condamnées à des peines de prison allant jusqu’à cinq ans, pour avoir été en contact avec la Rose Blanche. »

A la lecture des actes d’héroïsme de ces jeunes Allemands pourtant destinés à devenir de futurs S.S, Ratzinger, aujourd’hui S.S., n’a plus d’excuse.

D’autres Allemands ont eu le choix de suivre d’autres séminaires que ceux de la Jeunesse hitlérienne. Et l’ont fait !

Raconter que l’on ne pouvait échapper à la machine nazie en raison de son jeune âge, pis encore lorsque l’on affirme : « Et cela a été difficile car la réduction des frais de scolarité était liée à l’attestation de visite des jeunesses hitlériennes » est une pure farce mais aussi une insulte envers ceux qui sont morts héroïquement ! Ce comportement abject et notamment la manière facile de s’absoudre afin d’échapper au jugement des hommes est indigne d’un humain, indigne d’un chrétien, indigne d’un adepte du Christ... indigne d’un membre du clergé... indigne d’un Pape !

Lorsque l’on a fait partie ou que l’on a été membre actif d’un groupe qui s’était donné pour idéologie de maltraiter des malades, d’assassiner des infirmes, de massacrer des Tziganes, des Noirs, des Juifs et des Arabes on ne peut avoir le droit de se proclamer l’Autorité Supérieure d’une Religion qui prêche, semble-t-il, le contraire !

Accepter le Pape, c’est l’accepter comme il est c’est-à-dire avec son passé ! C’est donc partager la partie noire de son histoire !

N’est-ce pas rendre responsable tous les catholiques du monde qui acceptent son pontificat ?

fin du troisième épisode ...

http://www.islamiya.info/modules.ph...

Messages

  • Entre 1992 et 1994, Raphaël Vacciny, prophète des temps actuels, écrivait :

    SATAN est arrivé jusqu’au Vatican...

    (Je pensais qu’il s’agissait d’un collaborateur de Jean-paul II)

    Mais dans un autre passage, il le décrivait

    " Resplandissant de blancheur" et précisait :

    SATAN LUI-MEME !

    Michèle