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Education : journée d’action mercredi prochain contre les remplacements imposés

Publie le jeudi 6 octobre 2005 par Open-Publishing
5 commentaires

Le SNES, principal syndicat des enseignants des collèges et des lycées, a appelé jeudi à une journée d’action le 12 octobre prochain contre le nouveau système de remplacement mis en place à l’Education nationale depuis le début du mois de septembre.

Des rassemblements devant les rectorats et les inspections d’académies, avec à la clé le dépôt de pétitions contre ce nouveau système, seront au programme de cette journée, a précisé le Syndicat national des enseignements du second degré (SNES) lors d’une conférence de presse à Paris.

Depuis cette rentrée scolaire 2005, le remplacement de courte durée d’un enseignant peut se faire au sein même de l’équipe éducative de l’établissement concerné. Ce dispositif concerne les absences d’une durée maximale de 15 jours.

Il fonctionne sur la base du volontariat, puis deviendra obligatoire avec possibilité pour un proviseur de désigner les remplaçants.

Le SNES estime que ce dispositif est "dangereux pour la qualité de l’enseignement" et qu’on "ne peut augmenter impunément le temps de travail des enseignants, déjà saturés de tâches diverses".

Il pense en outre que "la complexité intrinsèque à l’acte d’enseignement est peu compatible avec une prise en charge au pied levé d’élèves d’autres classes". Pour le syndicat, "les professeurs réquisitionnés seront davantage dans la situation de garder les élèves que d’effectuer un cours efficace". PARIS (AP)

Messages

  • Informer c’est bien...aller sur le terrain pour dialoguer avec les gens qui marchent dans le système c’est mieux...
    Signer des pétitions , faire sa petite manif avec des convaincus... ça mène où ?
    La journée du 4 est une démonstration de la non efficacité de ce type d’actions et de la prise de risque ZERO de la part des fédés
    Aller devant les rectorats les IA.... ça donne bonne conscience à certains...

    • Et que comptes-tu faire d’autres, tu prefere glander chez toi à attendre que sa se passe, c’est le seul moyen qu’a la population pour se faire entendre, si le gouvernement n’en prend pas compte, c’est que pour eux c’est comme un spectacle de rue avec des couleurs et des cris, une grève ne devrait pas durer qu’un seul jour.. si l’information pouvait être reçu par tout le monde, sa pourrait servir, mais avant ce samedi matin, je n’en connaissait pas l’existence, ces grèves sont présentées à la tv comme des manifestaions de marginaux qui ne font qu’embêter le citoyen respectable et qui empèchent les gens de prendre le train.
      une greve doit être totale, une information doit absolument passer dans les lycee, car les lyceens ne sont pas prevenus de ces mouvements, pour eux, c’est une journée ou ils aprennent le jour même qu’ils n’ont pas cour.(parole de lyceen)
      rerel123

  • Quand les profs étaient absents avant où allaient les gamins ?
    En permanence.

    Encadrés par qui ?
    Par des pions ou des emplois jeunes qui assuraient la vie scolaire y compris en l’absence des profs.

    Quand ces même pions et emplois jeunes ont fait un grève reconductible de deux semaines à 5 mois (Corse) selon les régions sur 2/3 des académies en février 2003, soit 2 mois avant la généralisation de la grève dans l’Education, que disait le SNES ?

    RIEN, à part que "la grève" de ces jeunes salariés était "illégale" grace au FAX envoyés aux directions de pas mal de bahuts (Toulouse).

    Quand on descend une grève de la relève en 2003, qu’on la trahit, et qu’on prolonge cette trahison durant les mois suivants en freinant des quatre fers dans les AG la grève de l’Education, que croyez vous qu’il se passe dans la combativité des enseignants en 2005 ?

    Je suis là, militante de poussière quand je peux, mais inutile d’imaginer une seconde que mes camarades de luttes et moi même sommes dupes de cet appel du SNES. D’ailleurs aucun lien n’est fait entre les profs chômeurs et les profs "réquisitionnés" pour remplacer les absents. De quelle unité parle-t-on ?

    On voit les copains tomber, disparaitre de l’Etablissement, et on est de moins en moins nombreux, tout ça pour défendre la dernière parcelle, de liberté ?

    Résiter oui, prendre au pied de la lettre les décalrations de dirigeants syndicaux "bien intentionnés", est déjà autre chose.

    Et cette duperie devient évidente, pour plus de monde, chaque jour.

    Une base jeune, précaire et exigeante. (Parce que pas le choix)

  • Ce mercredi 12 sera aussi l’occasion pour les TZR en Colère (Titulaire sur Zone de Remplacement) d’aller se faire entendre du ministre et porter leurs demandes spécifiques.

    Pour faire cours, les TZR sont des enseignants qui connaissent d’ores et déjà la flexibilité qui finira bien par toucher tous les fonctionnaires - dans les académies parisienne, ces missions vraiment difficiles sont évidemment laissées aux jeunes qui débarquent...
    L’Etat est vraiment un des pires employeurs qui soit : après les non-titulaires, traités n’importe comment avant d’être virés par milliers, tout le monde est visé.

    Plus d’infos : http://www.cetace.org/tzrencolere/tzrencolere.html