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Erdogan : "Israël" est la "principale menace pour la paix" au Proche-Orient

Publie le jeudi 8 avril 2010 par Open-Publishing
3 commentaires

"Israël" représente actuellement la "principale menace pour la paix" au Proche-Orient, c’est ce qu’a affirmé, ce mercredi, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, lors d’une visite à Paris.

"C’est Israël qui est la principale menace pour la paix régionale", a-t-il déclaré à quelques journalistes, avant un déjeuner de travail avec le président français Nicolas Sarkozy.

"Si un pays fait usage d’une force disproportionnée, en Palestine, à Gaza, utilise des bombes au phosphore, nous n’allons pas dire +bravo+. Nous lui demandons comment il peut agir de la sorte", a-t-il affirmé. "Il y a eu une attaque qui a fait 1.500 morts (à Gaza) et les motifs invoqués sont des mensonges", a-t-il ajouté.

"Goldstone est juif et son rapport est clair", a-t-il poursuivi, en référence au rapport demandé par l’ONU au juge sud-africain Richard Goldstone, qui a accusé "Israël" de crimes de guerre durant son offensive contre Gaza.

"Ce n’est pas parce que nous sommes musulmans que nous avons cette approche. Notre approche est humanitaire", a ajouté le Premier ministre turc.

Le Premier ministre turc a également évoqué les capacités nucléaires d’"Israël", et établi un lien avec le dossier du nucléaire iranien.

M. Erdogan a estimé que la non-adhésion d’"Israël" au Traité de non-prolifération (TNP) nucléaire ne devait pas l’exempter de rendre des comptes à la communauté internationale sur ce sujet.

"Est-ce une situation logique ? Ne pas faire partie du TNP permettrait de faire tous les jours ce qu’on veut", a-t-il déclaré.

Le dirigeant turc a réitéré son hostilité à l’adoption de nouvelles sanctions internationales contre l’Iran.

"Jusqu’à présent, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a parlé de probabilités et pas de certitudes" sur les visées militaires du programme iranien, a-t-il dit. "Il n’est pas question de mettre un pays en accusation sur des probabilités", a-t-il ajouté.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=132486&language=fr

Messages

  • Il n’y a pas plus dangereux que le sionisme,pour l’humanité.......momo11

  • Si c’était un autre pays on en aurait entendu parler des centaines de fois, comme c’est Israël c’est le silence total, que font nos médiats, alors que c’est d’une gravité car ils ont de quoi se ravitailler en stock. Un cauchemar. hallucinant.

    • Un ordre de l’armée d’occupation israélienne, qui doit entrer en vigueur mardi, pourra permettre l’expulsion ou l’arrestation de dizaines de milliers de Palestiniens séjournant en Cisjordanie, c’est ce qu’a affirmé, ce dimanche, le quotidien Haaretz.

      Cet ordre vise notamment les Palestiniens détenteurs d’une carte d’identité avec une adresse dans la bande de Gaza, ou qui sont nés dans ce territoire, ainsi que leurs descendants.

      L’entité sioniste impose un strict blocus contre Gaza qui empêche les Palestiniens originaires de cette enclave de se rendre en Cisjordanie.

      Le nouveau décret militaire vise également les Palestiniens nés en Cisjordanie qui ont pour diverses raisons perdu leur statut de résident à la suite par exemple d’un séjour à l’étranger, ainsi que les épouses étrangères de Palestiniens, précise le journal.

      Jusqu’à présent, les tribunaux civils israéliens empêchaient en général des expulsions de Cisjordanie visant ces personnes.

      Mais le décret prévoit que ces dossiers seront désormais soumis à la juridiction de tribunaux militaires : les personnes visées seraient alors jugées en tant "qu’infiltrées", susceptibles d’être expulsées vers le pays ou la région d’où elles sont venues "illégalement".

      Cet ordre, signé le 13 octobre 2009 par le commandant des forces d’occupation en Cisjordanie, le général Gadi Shamni, doit entrer en vigueur six mois après.

      Il prévoit des peines pouvant aller jusqu’à sept ans de prison, assorties d’une amende de 7.500 shekels (1.500 euros).

      Interrogé par l’AFP, un porte-parole de l’armée d’occupation a confirmé que des "amendements à l’ordre visant à empêcher des infiltrations" avaient été publiés.