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Eric Verhaeghe s’en va mais la barbarie du MEDEF continuera. Sarkozy y veillera au moins jusqu’en 2012 !
Publie le mercredi 12 janvier 2011 par Open-PublishingComment les grands patrons échappent à l’impôt
Une niche discrète coute plus cher que le bouclier fiscal...
Franck Riboud de Danone, Bernard Charlès de Dassault Systèmes ou encore Antonio Belloni de LVMH : ces trois patrons figurent sur le podium des dirigeants les mieux payés de France. Ils ont un autre point commun : comme la fine fleur du CAC 40, ils ont utilisé la niche fiscale des investissements outre-mer pour réduire leur impôt de plusieurs centaines de milliers d’euros. Ce dispositif, mis au point en 2003, profite à moins de douze mille contribuables, mais il coûte plus cher à l’Etat que le bouclier fiscal : 767 millions contre 679 millions, en 2009 !
A l’heure où le gouvernement racle les fonds de tiroirs pour réduire le déficit budgétaire, l’enquête du Nouvel Observateur est édifiante. En contrepartie d’investissements dans l’industrie, les énergies renouvelables ou le tourisme dans les DOM-TOM, le Who’s who des affaires a bénéficié d’un avantage fiscal exorbitant. Un exemple : Patrick Ouart, ex conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, aujourd’hui chez LVMH a investi 300.000 euros et obtenu 400.000 euros de réductions d’impôts. Légal, mais…
Thierry Philippon
[L’intégralité de cet article parait dans Le Nouvel Observateur du jeudi 13 janvier.]