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Espoir : « Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître » (J.J. Rousseau)
Publie le mardi 14 juin 2011 par Open-PublishingDes développements sordides de l’actualité soulignent l’arrogance des puissants, leur sentiment d’impunité, leur solidarité de classe, leur esprit de caste. « L’argent peut tout » disait déjà le Père Goriot dans le roman éponyme de Balzac. A cette aune et avec de bons communicants, il est possible d’étouffer pas mal de turpitudes et de détourner l’attention de l’opinion du scandale majeur que représente le fait que quelques-uns perçoivent des rémunérations des centaines de fois supérieures à celles des précaires. Certaines personnes de pouvoir souffrent-elles d’une pathologie qui altère le jugement ou bien ont-elles tout simplement perdu l’habitude d’être contredites, d’être confrontées à un refus, dans leur zone d’influence, au point qu’elles n’ont plus conscience des abus de tous ordres auxquels elles se livrent ? En tout cas, presque naturellement, leurs convenances, leurs désirs ou leurs appétits deviennent autant de droits. Comme l’esprit de cour que les institutions de la Cinquième République ont renforcé aggrave encore cette situation, les contre- pouvoirs s’étiolent. Dès lors, on se demande sous quelle forme se traduira la légitime indignation des Français lors des prochaines élections présidentielles.