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FABLE ELECTORALE - Spécial Midi-Pyrénées (2)

Publie le vendredi 26 mars 2004 par Open-Publishing
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LES BLAIREAUX ET LES DINDONS

Les Blaireaux, vieux routiers de l’action politique,
Avaient juré en cœur d’être tous pour l’union,
Et puis qu’au lendemain du premier tour de piste,
Ils accepteraient bien sur leur liste des Dindons.

Chacune et chacun vendît sa camelote,
La campagne fut sage et ce dans tous les camps,
On guida le troupeau vers les bureaux de vote,
On eu droit aux discours et tout le bataclan.

Au soir du premier tour on étala les comptes,
En Midi Pyrénées, en tête les Blaireaux,
Les Dindons pour leur part eurent en « fin de conte »,
Un petit huit pour cent ce qui n’est pas très haut.

Les Blaireaux bien roublards prirent l’initiative,
Et décidèrent seuls de gruger les Dindons,
Imprimèrent leur liste de façon fort hâtive,
Sabotant à dessein toute négociation.

Ces derniers pleins d’espoir furent fort ballotés
De rendez vous manqués, en attentes humiliantes
Les Blaireaux sans scrupules ont ainsi démontré
Que leur parole n’avait pas valeur d’une fiente.

Les Dindons bien naïfs avaient cru aux promesses,
Avaient communiqué sur cette stratégie,
Nous avaient expliqué avec grande hardiesse
Que de notre région ils seraient en vigie.

Aujourd’hui dépités ils piaillent à fendre l’âme,
Maudissent les Blaireaux qui rigolent en leur coin,
Inondent le troupeau de tout un flot de larmes,
Se jurant qu’ils seront désormais plus malins.

La morale est bien simple pour celui qui veut voir,
La Droite et la Gauche, elles, n’en ont aucune,
Elles n’ont qu’un objectif, conquérir le pouvoir,
Pour cela, celle-ci est bien inopportune.

La Belette

Messages

  • “EN UN COMBAT DOUTEUX...”

    Bravo amie Belette, belle ménagerie !
    Que sous ta plume leste vérité nous sourit !

    Pieusement j’attendais des nouvelles du zoo.
    Déçu je ne fus pas de ces vers ô Belette :
    Plumés comme volailles, sûr destin des zozos.
    Punis comme ils péchèrent : retour aux oubliettes.

    Et nos amies les taupes qu’aimaient le vieux Léon,
    Pour leur mémoire courte et leurs grosses ¦illères
    Vont devoir humblement repartir au charbon.
    Faudra qu’elles méditent sur leurs impasses d’hier.
    Trempées cruellement : retour aux galeries.

    Malgré les dures averses ne soyons pas si bêtes,
    Avec beau Mars rions, préparons le printemps.
    Au soleil ramenons les mystères en suspens,
    Pour dire juste et vrai, unissons-nous belettes.

    Qu’importe les revers, qu’importe lessivées,
    Z’avons perdu bataille, mais dix de retrouvées !

    HF