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FLATULENCES A GAZA !... ou l’art de se foutre de notre... !

Publie le lundi 2 février 2009 par Open-Publishing
3 commentaires

Bernard Henri Lévy, supplétif de l’ADL, s’en est allé à Gaza. Il nous livre, dans ses « carnets de guerre », titre ronflant, ses impressions fort « impartiales » démontrant par l’absurde, et par l’opération du Saint Esprit, que l’agresseur est l’agressé, le rosseur, le rossé, l’assassin, la victime ! Belle pirouette… mais vaine car nous savons…

Bernard Henri Lévy nous gratifie, encore une fois, d’un témoignage. Celui qu’il aurait sur Gaza !

Témoignage ! Un bien joli mot lui donnant le statut d’un homme ne faisant rien d’autre que de rapporter des faits… tout-à-fait faits… mais de nul effet !

Bien sûr, notre héros national a eu, au moins, le courage d’aller sur le terrain afin de nous apporter sa contribution historique en prenant bien soin, toutefois, d’arriver… après la bataille. C’est plus sûr ! D’autant que, si le sieur était victime d’un accident, toute l’Histoire de l’humanité s’en ressentirait, en prendrait un sérieux coup. Un sale coup : le monde pourrait-il se passer de ses vibrantes et pathétiques affirmations ?

Bref ! BHL à Gaza, c’est presque du Tintin au Congo sauf que, lui, y mêle la politique… et sa couche gratinée.

En effet, notre vaillant soldat a rencontré tous les grands d’Israël, ces bourreaux qu’il tente de nous représenter comme des hommes. Mais nous savons bien que notre ami aime les bêtes, c’est pourquoi il est d’une grande indulgence envers ceux qu’il décrit… et d’une parfaite complaisance ! Oui, il essaie de donner un visage humain à des monstres qui ont tué hommes, femmes et enfants sans ciller, sans magnanimité et surtout… sans remords ! A des monstres qui méritent d’être traduits devant les tribunaux internationaux pour crimes de guerre, génocide et crimes contre l’humanité.

Aussi les peint-il, dans leur vie de tous les jours, comme des gens « normaux », ordinaires, tirant presqu’une certaine gloire à être près d’eux. Mais quel renom, quel honneur peut-on avoir à côtoyer des assassins, des psychopathes, des lâches ? Quelle crédibilité peut-on quérir auprès du lecteur, en tentant de rendre angéliques des bourreaux ? BHL oserait-il nous faire croire qu’il n’est point de Juif qui assassine ? Se hasarderait-il à nous faire admettre que tout Juif aurait le devoir de soutenir un État- voyou ? Ce n’est plus, alors, le mythe biblique de la Terre, qu’il préconise, mais celui de l’ « État promis ». Une évolution dans le langage à ne pas oublier !

Ainsi, pour notre homme, sans crainte de se ridiculiser, et dans le sillage d’un Elie Wiesel toujours bienveillant, Israël ne serait jamais en tort. Il ne ferait que se défendre. L’auteur se garde bien de nous faire part, néanmoins, de la réelle, de l’unique motivation qui anime les Palestiniens depuis soixante ans ! Que voudrait-il qu’ils fassent après que des usurpateurs eussent volé leurs terres, les eussent assassinés, humiliés, déshonorés et chassés… au nom d’une soi-disant promesse biblique à laquelle personne ne croit ?

Afin de mettre fin à pareils débordements littéraires, une fois pour toutes, et ne plus permettre que l’on écrive ou dise pareilles inepties concernant la « légitime défense » de l’État félon, une règle doit être dégagée, obscène peut-être mais néanmoins vraie : celui qui n’admet pas la légitime défense des Palestiniens contre un occupant, autoriserait par conséquent un individu à forcer sa porte, à s’installer chez lui en étant relégué dans l’alcôve. Pis encore, il consentirait à le coucher dans son lit, lui céderait son épouse, sa sœur, sa mère et sa fille.

Quel individu, pour peu qu’il ait de l’honneur et de la dignité, consentirait-il à pareilles vilénies ? Voudrait-on assimiler les Palestiniens à des proxénètes… ou leur imposer pareil fait ? Si l’on accepte cette pratique c’est que l’on y est adepte et que l’on ne rechignerait à la subir. C’est une simple équation.

C’est apparemment ce que tenterait de faire BHL, dans son « carnet de guerre » en absolvant Israël de tous ses péchés et en rejetant les fautes sur le Hamas, et donc le peuple palestinien puisqu’il en est l’expression. Pis encore, il ose nous montrer l’humanité de l’ADL (Armée Des Lâches) en nous jouant la pièce de théâtre du gentil pilote d’hélicoptère qui ne tua jamais de civils bien qu’il en eut le pouvoir, oubliant de dire que lorsqu’on ne veut pas tuer… on ne porte pas l’uniforme, ou si l’on a été forcé de le faire… on déserte ! BHL se surpasse en écrivant que cette pratique n’est pas une exception mais la règle dans l’ADL. En effet, les 1000 enfants, femmes, vieillards et handicapés tués à Gaza pourront l’affirmer et en témoigner… dans un autre monde !

Quel carnaval ! Mais il est vrai que le ridicule ne tue pas.

Notre écrivain essaie de nous convaincre, en vrai démocrate, qu’il a discuté avec des Arabes israéliens, qui, bien sûr, ne restent que des sauvages dans un État qui leur permet, malgré tout, de s’exprimer. Ben voyons ! C’est pourquoi, il les parque !

BHL nie les faits, qu’il transforme allégrement en rumeur concernant toutes les « petites maladresses » de l’ADL. Ainsi, pour lui, Jénine, Cana, l’attaque du Liban, tous les crimes commis par l’État raciste ne serait que propagande fabriquée par le camp adverse. Ne nous disait-on, d’ailleurs, que les images atroces de Gaza n’étaient que du réchauffé ?
Quel incroyable cynisme ! Quel négationnisme ! Quelle hypocrisie !

Et, comme de bien entendu, le blocus de Gaza n’existerait pas pour l’ami très complaisant d’Israël. En somme, ce ne sont que les Gazaouis qui s’amuseraient à s’enfermer, à se ghettoïser, à se priver de nourriture… ces masochistes ! En outre, pour lui, la ville ne fut pas détruite, puisqu’il existait encore des immeubles debout. Oui… comme au Liban, lorsque notre presse nous faisait croire que l’aviation israélienne n’avait effectué que quelques gentils raids alors que le pays avait croulé sous ses bombes.

En somme, le monde ne fait que calomnier le pauvre petit État fasciste. Nous sommes tous des mythomanes. Seul BHL est un aveugle qui voit clair.

Il faut croire que l’homme possède un côté de Machiavel, non celui qu’on connait de l’auteur du « Prince »… mais l’autre, l’abscons, qu’il tira d’Al Mawardi, dont le talent fut de caresser outrancièrement le souverain dans le sens du poil en justifiant toutes ses actions, même les plus inhumaines et les plus criminelles.

Est-ce bien l’attitude d’un philosophe, d’un homme cherchant la vérité ? A l’évidence, non !

BHL n’en a rien à faire de la Vérité, en vérité, car la sienne, seule, compte ne sachant par cela qu’il tente de justifier l’injustifiable, de faire tolérer l’intolérable, de faire admettre l’inadmissible.

Il est encore plus burlesque lorsqu’il montre un Ehud Olmert « disposé » à donner aux Palestiniens la niche du chien alors que la Communauté internationale avait divisé la Palestine en deux et qu’actuellement Israël possède plus de 80% du pays.

En outre, créer un État palestinien formé de deux parties, Gaza et la Cisjordanie, est non seulement injuste mais également criminel et illégitime.

Une autre proposition serait plus intéressante : pas d’État palestinien morcelé, pas d’État palestinien du tout, mais pas d’État juif… seulement laïc dans lequel toutes les religions se côtoieraient… et une force internationale !

Mais, nous sommes certains que BHL et ses amis n’accepteraient pas… ce qui confirmerait leur vision d’un État ségrégationniste... et seulement ségrégationniste !

http://www.lejdd.fr/cmc/internation...

Messages

  • Démontage du dernier tract de BHL par Acrimed

    http://www.acrimed.org (Action CRItique MEDias)

    Gaza – Médias en guerre (4) : « Carnets de guerre », le dernier tract de BHL

    Publié le 28 janvier 2009 par Olivier Poche

    Dimanche 18 Janvier 2009, alors que prenait fin l’opération « Plomb durci » à Gaza, paraissait dans le Journal du dimanche (JDD) un indispensable « témoignage exclusif » de l’inévitable BHL [1]. « Exclusif » de tout autre point de vue sur le conflit que celui de son auteur, infatigable défenseur de la politique israélienne, et « témoignant » de la préférence accordée par le JDD au papier people et sournoisement partisan plutôt qu’à un véritable travail d’enquête ou à la « tribune libre » ayant l’honnêteté de se présenter comme telle.

    Toutes les prétendues « enquêtes » de BHL, hélas, se ressemblent (voir par exemple :« Une “exclusivité” du Monde : le tourisme de propagande de BHL en Israël). Narcissisme infatué, style ampoulé, partis-pris aussi outranciers que soigneusement dissimulés : le cocktail – imbuvable – est connu, mais trouve toujours preneur. Cette fois, ce n’est pas Le Monde – peut-être refroidi par les dernières fanfaronnades de BHL en Géorgie qui avaient suscité quelques remous, notamment grâce à la publication d’un article de Rue89 [2] – mais le Journal du Dimanche qui accueille l’écrivain-philosophe-romanquêteur. Le JDD qui, on s’en souvient, avait assuré la promotion du dernier BHL-Houellebecq [3] ; un journal dont le rédacteur en chef n’est autre que Claude Askolovitch, qui s’était chargé sur RTL le 8 juillet, de dénoncer en dépit de tout bon sens « un article antisémite dans un journal qui ne l’est pas » et son auteur, Siné, provoquant ainsi le licenciement de ce dernier, sous les applaudissements de BHL [4]. On est entre gens de bonne compagnie.

    Le problème posé par ces « témoignages » et autres « récits », répétons-le puisque BHL récidive, n’est pas le positionnement politique de leur auteur en lui-même, mais bien le statut de ces articles, aux allures de reportage, qui, tordant ou sélectionnant les « faits » à leur convenance, confondent allègrement subjectivité et partialité sans scrupules. Le terme de « témoignage » est à cet égard d’une précieuse ambiguïté : le terme peut connoter l’impartialité de celui qui a vu sans être impliqué. Mais comme le témoin ne peut rendre compte que de ce qu’il a vu, il suffit de ne voir que ce que l’on veut bien voir, tout en sachant d’avance ce que l’on va en dire, pour produire des éditoriaux camouflés en enquête de terrain – autrement dit, de la propagande à l’état pur.

    Narcisse en Orient

    Trait saillant de ces indigestes épopées, elles mettent avant tout en scène BHL, qui rend compte des réflexions de BHL, retrouve des amis de BHL, et visite des gens importants qui « témoignent » d’abord de l’importance de BHL. Ainsi, on suit Bernard chez Ehoud Barak (« Ehoud Barak chez lui. Je l’ai vu, hier, à Palmachim, entouré de ses généraux. Et je le retrouve, aujourd’hui, dans ce salon… »), Shimon Pérès, (« Amos Oz est effondré. Le grand écrivain […] que je retrouve, à Jérusalem, chez notre ami commun Shimon Pérès… »), ou Ehoud Olmert, qui se confie aussitôt à lui ( « d’une voix plus sourde, comme en confidence, il entreprend de me raconter la dernière visite d’Abou Mazen, il y a trois semaines, dans ce bureau, à la place même où je me trouve… »). Sur les 105 phrases de l’article (hors propos au discours direct des interlocuteurs), on ne compte pas moins de 62 marques de la première personne. Soit un taux moyen de narcissisme de 59%.

    « BHL-moi-je » n’est pas seulement le sujet grammatical des phrases qui valident sa présence et consacrent son importance, mais son propre metteur en scène : le metteur en scène indispensable d’un interviewer dont le « témoignage » tomberait sans cela de lui-même : quel intérêt à aller interroger les dirigeants israéliens sur place et de « témoigner » de leur discours, quand ceux-ci ont tous les moyens disponibles pour communiquer par eux-mêmes et ne s’en privent pas ? Il faut faire croire à la nature exceptionnelle des relations de BHL pour faire croire à la nature exceptionnelle des révélations qu’il rapporterait. Ainsi de sa visite à « Yovan Diskin », patron du Shin Bet, qui commence par ces mots : « Il n’a, à ma connaissance, jamais parlé. En tout cas pas depuis le début de cette guerre. […] Il me reçoit, aux aurores, dans son bureau… ». Notons d’abord qu’il existe peut-être un « Yovan Diskin » n’ayant « jamais parlé », mais il n’est pas chef du Shin Bet. En revanche, il existe un Yuval Diskin, chef du Shin Bet… dont un moteur de recherche permet de retrouver en quelques secondes un nombre appréciable de déclarations. Un exemple, en 2006, ici ; un autre, le jour même de la rencontre « aux aurores » avec BHL, ici. Mais peu importe. Le problème est que même recueillie pieusement dans leur salon, la communication du patron de l’Agence de Sécurité intérieure ou du chef du gouvernement d’Israël reste de la communication. Et que BHL la rapporte comme une révélation.

    Témoin… de moralité ?

    Comment croire un instant que l’intimité qu’il revendique n’influe en rien sur la façon dont BHL présente ses interlocuteurs ou considère leurs arguments ? On apprend ainsi que « Yovan » Diskin « est grand. Massif. Une allure militaire que démentent un jean, des baskets et un T-shirt », qu’Ehoud Olmert peut raconter « non sans drôlerie , le ballet des médiateurs trop pressés », et qu’Ehoud Barak joue du piano : « je le retrouve, aujourd’hui, dans ce salon, tout en longueur, qui semble construit autour des deux pianos dont il joue en virtuose . » D’où le choix du « témoignage » : est-ce la faute de BHL s’il ne voit en Ehoud Barak qu’un « ministre-pianiste », et non un des responsables d’une politique que d’autres qualifient de criminelle ? Liberté souveraine de la subjectivité mondaine.

    Les « rencontres » de BHL sont opportunes. Est-ce sa faute si « parcourant Israël », il tombe sur Asaf, « patron d’un restaurant à New-York et, dans ses périodes de "réserve", pilote d’hélicoptère Cobra », Asaf qui déclare fort heureusement que « rien ne justifie la mort d’un gosse » et qui ajoute ne pas tirer quand il aperçoit des civils ? Mais BHL, scrupuleux, ne se démonte pas : « J’ai mis Asaf au défi de m’apporter la preuve de ce qu’il dit. Et c’est ainsi que je me retrouve ici, dans le Néguev, sur la base de Palmachim… ». Et BHL obtiendra « ainsi » la preuve, par l’image et le son, qu’Asaf dit la vérité, et la dit, du même coup, pour toute l’armée israélienne. Car BHL, rassuré de constater qu’il y a « des Asaf dans Tsahal », en conclut logiquement qu’Asaf n’est « pas l’exception mais la règle ». Cette histoire édifiante est sous-titrée : « Asaf détourne son missile ».

    L’un des objectifs manifestes du périple israélien de BHL est donc de « témoigner » de la moralité et de l’humanité d’une armée [5] au moment où celle-ci est accusée de graves et répétées violations du droit humanitaire [6]. Mais ces accusations sont passées sous silence, quand elles ne sont pas qualifiées purement et simplement de « rumeurs ». Dans le salon d’Ehud Barak, il préfère l’écouter philosopher sur le « dilemme moral auquel son armée est confrontée ».

    Et ce témoin de moralité est évidemment d’une totale neutralité, lui qui, on l’apprend au détour d’une phrase, va « à Sderot, par principe et solidarité, chaque fois que [il] arrive en Israël ». Une « solidarité » bien sélective, et un « principe » – mais lequel ?

    Des « faits »…

    Une autre technique éprouvée des publi-reportages de BHL consiste, en marge de ses passionnantes aventures, à présenter comme des faits – de préférence historiques – ses propres interprétations, avec un aplomb qui tient lieu de démonstration. Ainsi, avec « Yovan » Diskin : « Ce que l’on ne peut pas ignorer c’est ce fait - ce contexte : Gaza qui, évacué, devient, non l’embryon de l’Etat palestinien tant espéré, mais la base avancée d’une guerre totale contre l’Etat juif ». Si « avancée » que ladite « guerre totale » a déjà presque entièrement détruit Israël. Ou encore, au détour d’une conversation avec Ehud Barak : « Je m’apprête à lui demander comment l’homme de Camp David, la Colombe qui offrit à Arafat, il y a neuf ans, les clefs d’un Etat palestinien dont celui-ci ne voulut pas , vit personnellement ce dilemme ». Cette présentation de l’échec du sommet de Camp David mériterait de figurer dans tous les manuels d’histoire, ayant l’avantage de formuler de façon concise la version israélienne des « faits ».

    Et quand BHL ne voit presque rien, ce qu’il croit voir est encore un fait. Ayant pris soin de nous prévenir que « le point de vue de l’"embedded" n’est jamais le bon point de vue », et qu’il l’a « évité toute [sa] vie », notre baroudeur saute dans un véhicule militaire israélien et « témoigne » :

    « Et puis, enfin, je peux me tromper mais le peu, très peu, que je vois (buildings plongés dans l’obscurité mais debout, vergers à l’abandon, la rue Khalil al-Wazeer avec ses commerces fermés) indique la ville sonnée, transformée en souricière, terrorisée - mais certainement pas rasée au sens où purent l’être Grozny ou certains quartiers de Sarajevo. Peut-être serai-je démenti quand la presse entrera enfin dans Gaza. Mais, pour l’heure, c’est, encore, un fait. »

    Comprenons bien : « dans l’obscurité », BHL voit « très peu » et peut « se tromper », mais il n’en est pas moins « certain » que la ville dont il entrevoit les faubourgs n’est pas « rasée » parce qu’il voit des buildings debout – comme il en restait sans doute dans Grozny et dans d’autres « quartiers » de Sarajevo. Voilà pour le « fait », dont il anticipe prudemment le « démenti ». Une telle rigueur laisse sans voix.

    …Et des « rumeurs »

    Quant aux informations mettant en cause l’armée israélienne, et qu’il conviendrait, comme les autres, de vérifier, elles ne portent plus sur des faits à peine entrevus, mais ne sont que des « rumeurs » sans consistance :

    « Nous parlons, aussi, des armes terrifiantes qu’utiliserait Tsahal (et dont l’effet serait d’"avaler" l’oxygène autour du point d’impact). La rumeur du jour , pourtant, cette histoire de maison où l’on aurait, dans la zone de Zeitoun, attiré cent personnes avant de tirer dans le tas lui semble si insensée qu’il ne sait, ni par quel bout la prendre, ni comment elle a pris corps. Tout a commencé, semble-t-il, par un vague témoignage recueilli par une ONG . Puis quelques journalistes : "Qu’on laisse la presse entrer - comment, si nous ne sommes pas là, démentir les on-dit ?" Puis c’est le village médiatique planétaire qui s’est emballé : "Tsahal aurait... Tsahal pourrait... le docteur X confirme que Tsahal serait à l’origine de...". Ah le poison de ces conditionnels subtils et soi-disant prudents ! Dans deux jours, on ne parlera plus de la rumeur de Zeitoun. »

    Ah le poison de ces assertions sans preuve et rapportées sans recul quand elles émanent des autorités israéliennes ! Et BHL, témoin borgne de la propagande de guerre, de pontifier : « La désinformation, ou le mythe hébreu de Sisyphe ». L’information, ou le mythe vénéneux de BHL.

    « Autre rumeur dont j’ai pu, moi-même cette fois, vérifier le caractère infondé : celle du "blocus humanitaire" ». Au passage, BHL règle son compte à une autre rumeur. La « vérification » consiste simplement à tenir pour vraies des allégations d’origine inconnue et des déclarations de source non identifiée : « Je passe sur l’affaire des ambulances touchées par erreur par Tsahal mais bloquées, à dessein, par le Ministère de la Santé du Hamas qui prend ses civils en otage et ne veut surtout pas les voir soigner à l’hôpital Soroka de Beer Sheba. » Comment BHL a-t-il pu s’assurer d’une « erreur » de Tsahal ou du « dessein » du Hamas ? Mystère… Reste la première « rumeur » : « L’information décisive c’est ce mercredi, 14 janvier, que je la recueille - au terminal de Keren Shalom, extrême sud de la bande de Gaza, où une centaine de camions passent, comme chaque matin, sous l’œil vigilant des représentants des ONG. Mais les faits sont les faits. Et le fait est que ce sont plus de 20.000 tonnes qui sont entrées, depuis le début de l’opération, sous pavillon de l’Unicef ou du World Food Program... » D’où BHL tient-il ce « fait » ? Mystère… En revanche, il ne manque pas de le commenter à l’aide du propos que lui aurait adressé un lettré : « Comme me le dit le colonel Jehuda Weintraub qui fut, dans une autre vie, l’auteur d’une thèse sur Chrétien de Troyes et qui rempile, à soixante ans, dans la "Coordination" de l’aide : "La guerre est toujours horrible, criminelle, pleine de fureur ; pourquoi faut-il, à son atrocité, ajouter encore le mensonge ? ". » Une remarque pleine de bon sens. Pourquoi « ajouter le mensonge » quand on peut se contenter de demi-vérités, et d’une présentation biaisée et tronquée de prétendus « faits » ?

    Résumons : un « vague témoignage » contredisant la version et la vision des autorités israéliennes est une « rumeur ». Un « vague témoignage » de BHL suffit en revanche à établir des « faits ».

    La suite sur : http://www.acrimed.org/article3062.html

    Le témoignage de BHL a Gaza tel qu’il a été anticipé par Renaud Lambert le 08/01/09 dans l’émission de Daniel Mermet "Là-bas Si J’y Suis" sur France Inter

    Le témoignage de BHL a Gaza par Renaud Lambert après la parution du tract

    Le précédent témoignage de BHL en Géorgie tourné en dérision par Renaud Lambert

    http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1494

  • BHL ce n’est meme pas la peine d’en parler de ce truc pseudo philo-journaliste-politicien à la noix

    déja il nous a fait un pauvre article monté de toute piece sur ce qu’il aurait soit disant vue apres le conflit Georgie-Russie
    cet ignare à inventé toute l’histoire qu’il a rapporté de la Georgie et maintenant il veut nous baratiner sur Gaza

    qu’il rentre chez lui boire son thé vers sa Dombasle et qu’il nous foutent la paix ce paria

    Benyamin Nethanya