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Ford Blanquefort, la lutte continu. Tract CGT de l’entreprise

Publie le vendredi 17 décembre 2010 par Open-Publishing
3 commentaires

Le retour Ford est évidemment une très bonne chose, même si l’usine est encore très loin d’avoir un avenir à moyen ou long terme et même si nos emplois restent largement menacés.

Avec HZ, nous
allions tout droit vers une fermeture rapide alors qu’avec Ford il y a l’espoir d’un avenir.

En clair,
nous pensons au moins repousser les échéances.

Ce retour sonne aussi comme une victoire pour notre syndicat. Il est en grande partie le résultat
d’une pression que nous avons maintenue, et ce depuis l’arrivée de HZ. C’est parce que nous n’avons
jamais abdiqué même face à tous ceux qui nous présentaient cette perspective du retour de la multinationale
comme utopique.

Ce retour est à mettre à l’actif de tous ceux qui se sont mobilisés pour exiger que Ford assume ses
responsabilités sociales : les salariés, les élus locaux et parmi la population au travers notamment du
Comité de soutien.

1 - LE BILAN DE LA REPRISE PAR HZ

Avant d’écrire sur le processus de reprise lui-même, il est important de revenir sur la période passée.

Nous ne sommes pas d’accord avec Ford pour tirer un trait sur ces deux dernières années. « Le
passé c’est le passé, l’important c’est demain ». Ford veut faire oublier cet épisode. En fait Ford veut
cacher qu’il est bien le principal responsable d’une situation aujourd’hui très préoccupante voire
même catastrophique.

a) Un gâchis énorme

La reprise par HZ et les 18 mois qui ont suivi ont coûté très cher à tout le monde.
Financièrement d’abord puisque ce sont entre 30 et 40 millions d’euros qui ont disparu dans des
études inutiles sur des projets fumeux ou encore dans les poches d’actionnaires peu scrupuleux.

Humainement ou socialement surtout car discrètement mais sûrement ce sont près de 120 emplois
qui ont disparu en quelques mois : démissions, quelques licenciements disciplinaires et aussi pour
inaptitude, manière détournée de faire partir quelques anciens.

b) Une politique Ford irresponsable socialement

Le temps perdu ne se rattrapera peut être pas. L’échec désastreux de HZ pourrait avoir des conséquences
catastrophiques pour l’avenir du site. HZ le futur ex-propriétaire associé au pseudo partenaire
industriel Hay ne sont pas les seuls responsables. C’est Ford qui avait décidé de se débarrasser
de l’usine.

C’est Ford qui a choisi son successeur, certainement avec l’objectif caché de faire sous-traiter une
fermeture une fois sa production de transmissions menée à terme. C’est Ford qui a orchestré ce montage
juridique très opaque et carrément douteux dès le départ. Un repreneur qui ne fera aucun investissement
contrairement à ce qui était prévu !

Certains comme Ford font hypocritement la découverte après coup de l’incapacité du trio HZ/
Hay/First à faire fonctionner l’usine. La CGT-Ford avait dénoncé au tout début du processus de reprise
qu’elle n’avait aucune confiance dans les intentions de Ford comme de HZ. Les mois ont passé
et nous n’avons jamais cessé d’alerter les pouvoirs publics sur le danger d’une reprise qui nous apparaissait
peu sérieuse et pas fiable du tout. Nous n’avons jamais lâché pour perdre le moins de temps
possible. C’était comme une course contre la montre.

c) La mobilisation pour changer la donne … encore une fois

Ford a fermé les yeux pendant des mois alors qu’il était présent dans le Conseil de Surveillance de
First. Et pour cause, son problème n’était pas d’assurer la pérennité du site. Ford n’est réapparu qu’au
moment où la mobilisation des salariés s’est relancée en juin 2010 : journée « usine morte » le 8 et
plusieurs actions dans l’usine qui vont perturber la production pendant quelques semaines.

Position du syndicat CGT-First/Ford
sur le rachat de l’usine par Ford :

POUR DES PERSPECTIVES INDUSTRIELLES SÉRIEUSES,
POUR LE MAINTIEN DE TOUS LES EMPLOIS,
L’USINE DOIT ÊTRE PLEINEMENT INTÉGRÉE
AU PLAN DE PRODUCTION DE FORD EUROPE

Jeudi 16 décembre 2010

La nouveauté était que l’ensemble des syndicats rejoignaient la CGT-Ford dans la bataille pour la
défense de nos emplois.

Ford acceptait de revenir à la discussion sous la pression. Une brèche allait s’ouvrir dans laquelle
nous nous sommes engouffrés. Notre exigence devenait alors le retour de Ford aux commandes. Devant
les errements de HZ avec ses projets qui s’annulaient au fur et à mesure, la situation devenait dramatique.

La seule solution viable pour l’avenir était bien de chasser la holding.

2 - UN RETOUR DE FORD CONTRAINT ET FORCÉ

La manifestation au salon de l’automobile le 2 octobre (400 personnes salariés et élus locaux), les
sollicitations permanentes de l’Etat et des pouvoirs publics, la médiatisation de notre combat au moment
où l’échec de HZ était avéré, tout cela a fini par contraindre Ford à annoncer en novembre son
retour et son intention de racheter l’usine.

a) Sauver la face … d’abord !
La situation de l’usine FAI devenait malsaine. Premièrement Hay qui déclare forfait. Deuxièmement,
le projet Atlas longtemps présenté comme la vitrine de la reprise et la réussite de la diversification allait
finir lamentablement dans les oubliettes, malgré les garanties financières de l’Etat.

C’est la goutte
qui fait déborder le vase. HZ perd pied. L’usine n’a plus de patron, les dirigeants HZ ne se montrent
plus.

Pour Ford il s’agit donc de sortir rapidement de l’ère HZ. En même temps Ford, en voulant se faire
passer pour le « sauveur », essaie de faire oublier son choix catastrophique pour les salariés, pour la
région et la population.

Ce retour de Ford est crucial car il permet à nouveau d’imaginer une suite à notre histoire. Seulement
voilà, les conditions de la reprise ne sont pas aussi simples que cela. La bataille entre dans une
nouvelle étape et certainement pas la moindre.

b) Pour sauver l’usine ensuite … rien n’est moins sûr ?
La question reste de savoir quelles sont les véritables intentions de la multinationale. Les rencontres
de ces derniers mois entre Ford Europe et les syndicats du site montraient que les dirigeants européens
sont préoccupés uniquement par la réalisation de la production mais aussi par l’image de marque de
Ford qu’il n’est pas question d’entacher avec cette histoire de reprise ratée.

Le processus de reprise apporte des éléments sur ces intentions et malheureusement, à l’heure actuelle,
nous ne sommes pas rassurés. Mais il n’y a pas non plus de quoi être plus pessimistes aujourd-
’hui qu’hier.

3 – LE PROCESSUS DE REPRISE : FORD II « LA VOLTE-FACE »
Comme il y a deux ans, le processus de reprise se déroule dans une ambiance d’urgence. Nous sentons
bien que Ford revient à contre coeur et souhaite bâcler le processus en un minimum de temps.

C’est bien parce qu’il y a obligation légale que l’information-consultation du CE se fait.

a) On nous refait le coup de l’urgence !

Mêmes acteurs, même lieu, même comédie ! A peine le processus commencé, voilà que la direction
annonce une date butoir : tout doit être réglé à la mi-décembre (le 15 puis le 16), soit 4 semaines à
peine de présentation et de discussions (à comparer aux 8 semaines du processus de reprise par HZ).

Pourtant, ni les dirigeants de Ford ni ceux de First ne sont prêts. Le document fourni est d’une légèreté
incroyable. 25 pages très aérées dont 6 pages d’annexes inutiles (rappel de toutes les démarches
HZ/First durant 18 mois) et quelques pages de présentation de la situation et des projets amenés par
Ford. Au bout du compte ce sont seulement 5 pages (toujours très aérées) qui apportent des éléments
nouveaux.

Il faut préciser que ce document officiel de reprise est considéré par les dirigeants comme confidentiel
 ! On croirait à une blague. En fait, il n’y a strictement rien qui puisse être considéré comme
« confidentiel » ni chiffre, ni bilan financier, ni business plan, ni nom d’éventuels clients, fournisseurs
ou partenaires industriels.

b) Ford navigue à vue … c’est une certitude.

La partie qui détaille les projets est d’une pauvreté quasi surprenante. Nous n’apprenons rien de
plus que ce qui avait été abordé lors des rencontres avec Ford Europe durant les mois de septembreoctobre.

Pire au fil des jours, les évolutions vont vers plus d’incertitude.
C’est là que nous voyons que Ford revient juste pour reprendre les commandes et finir sa production
dans les meilleures conditions possibles. Ford n’a pas plus d’ambition que ça. Ford bricole des
solutions dans l’urgence. Il aurait d’ailleurs sûrement aimé ne pas avoir à gérer cette situation. Ford
rachète donc son ex-usine et donne l’impression qu’il ne sait même pas quoi en faire !

En tout cas, il n’y a rien dans le document qui prouve le contraire.

c) La question centrale : notre intégration dans le plan de production Ford

La seule nouveauté dans ce document, c’est le montage juridique que Ford veut mettre en place.
Et c’est là que le problème essentiel commence. Ford place l’usine FAI comme filiale de Ford Aquitaine
Industries, filiale de notre ex-entité et qui aujourd’hui n’a aucune activité si ce n’est celle de
« loger » les collègues partis en préretraite ces dernières années.

Certes, Ford redevient propriétaire à 100 % mais l’usine ne reprendra pas le nom de « Ford » et
ne sera pas réintégrée au système de production de Ford Europe. En clair nous aurons un statut particulier
 : ni Ford, ni équipementier.
Ford explique que c’est pour notre bien. Car leur seule trouvaille est de nous chercher des activités
pour des équipementiers ou constructeurs autres que Ford. Pour le moment Ford n’a aucune activité
conséquente à nous apporter. Donc l’espoir devrait venir de l’extérieur ! Une chose déjà entendue
avec l’arrivée de HZ et nous avons vu le résultat. Pour nous ce n’est en aucun cas crédible.

d) Des projets hypothétiques

En attendant Ford fait quand même un effort. Quelques petits projets se mettraient en place.
Mais tout reste au conditionnel. Même le projet le plus « abouti » vient d’être suspendu (conversion
des véhicules en GPL). Aucun chiffre de production n’est garanti. Plus on avance dans le temps et
plus certains projets deviennent hypothétiques. C’est le cas du reconditionnement et aussi de la fabrication
des modules. Ça en devient alarmant. D’ailleurs à aujourd’hui, seuls 285 emplois sont
« sécurisés ». Il devient malheureusement clair que Ford n’a rien de sérieux à apporter à l’usine,
même à court terme. La situation est donc particulièrement inquiétante.

4 – DES CONDITIONS POSITIVES DANS CE PROJET DE REPRISE

Nous avons une position très critique et même très sceptique sur ce projet de reprise. Ceci dit,
nous tenons à préciser que le retour de Ford est incontournable pour se sortir de notre situation
préoccupante. Voici quelques points positifs à notre avis :

a) Ford sera actionnaire unique et annonce qu’il ne prépare pas de scission du site.

b) Ford abandonne tout projet d’externalisation des services supports.

c) Ford affirme ne pas vouloir remettre en question les conditions sociales.

d) Ford s’engage à maintenir « 1000 emplois au minimum » sur le site à l’horizon 2013.
Bien sûr, ces déclarations de Ford sont prudentes car rien ne lui interdit de faire le contraire dans les
mois et les années qui viennent. Ces déclarations telles qu’elles sont formulées n’engagent à pas
grand-chose en réalité … mais il vaut mieux entendre ces intentions que le contraire.

5 - NOS DÉSACCORDS FONDAMENTAUX AVEC LE PROJETS DE REPRISE

A côté de cette petite note « positive », voici ce à quoi nous sommes en profond désaccord.

a) Il n’y a pas d’ensemble cohérent dans le projet défendu par Ford. Nous n’avons pas de visibilité
pour l’avenir, ce qui est révélateur des intentions inavouables de Ford.

A aujourd’hui, Ford n’est pas en capacité d’offrir un avenir au site. La multiplicité des petits projets,
parfois sans rapport les uns avec les autres, ne peut offrir de perspectives viables.

b) L’avenir du site ne peut pas être assuré sans une activité centrale concernant des centaines
d’emplois. Ford n’apporte aucune garantie sur le maintien des emplois dans le temps. Si pas de gros
projet, l’usine fermera. Même Ford le reconnaît !

c) Nous sommes opposés aux suppressions d’emplois programmées par Ford. HZ ne l’a pas fait,
pourquoi alors Ford le ferait et reviendrait sur ses « engagements » de février 2009 ?

d) Nous sommes opposés aux aides publiques (Ford en espère 15% des investissements nécessaires
 !) si elles ne sont pas conditionnées au maintien des emplois.

e) Les premières attaques sur les salaires avec le travail en 1x8 dès janvier 2011 et les risques de
chômage partiel pour la fin 2011.

6 – NOS EXIGENCES FONDAMENTALES

a) Nous exigeons le retour du logo « Ford » et du nom « Ford » pour l’usine.

Ce n’est pas du fétichisme mais bien une question fondamentale. Derrière ce choix politique, il s’agit
de l’intégration complète de l’usine dans le plan de production Ford, avec comme objectif la mise en
place d’un véritable projet structurant concernant plusieurs centaines d’emplois. Ford doit revenir pleinement
et ne pas faire les choses à moitié. La survie du site à moyen et long termes est en jeu.

b) Nous exigeons toujours le maintien des emplois, de tous les emplois.
C’est crucial car derrière il y a les emplois induits (près de 10 000 dans la région). Des suppressions
d’emplois (environ 350 d’après la direction) ne peuvent que fragiliser le site en affaiblissant sa viabilité
industrielle et en perdant du savoir faire et de nombreuses compétences. Le départs « volontaires » posent
inévitablement ce genre de problèmes. Nous ne sommes pas opposés aux départs des « anciens »
qui méritent une vraie retraite. Mais cela ne doit pas compromettre les chances d’avenir du site. Ford
doit assurer le remplacement des départs et le maintien des compétences professionnelles.

c) Les rencontres avec la direction Ford Europe (Macfarlane) doivent être maintenues.

Le rythme de 45 jours doit être tenu pour maintenir la pression sur les promesses de résultats.

d) L’intervention des pouvoirs publics est une nécessité.

Nous exigeons aussi le maintien du Comité de Pilotage avec la Préfecture. Il est primordial que le suivi,
le contrôle et l’implication des pouvoirs publics soit assuré. D’autant que Ford espère des aides.

CONCLUSIONS ?

Le processus tel qu’il s’est déroulé ne permet pas de répondre aux inquiétudes légitimes sur l’avenir
du site et le maintien des emplois. Nous refusons de réduire notre position à un simple avis favorable
ou défavorable sur le projet de reprise. Nous sommes pour le retour de Ford mais pas dans les conditions
présentées dans la consultation.

Nous ne pouvons pas donner un avis favorable car nous n’avons pas les éléments qui permettent
d’avoir une lisibilité claire, ne serait-ce pour les deux années qui viennent. Le projet global de Ford
n’est pas identifié et trop flou. Les activités industrielles qui seraient apportées par Ford sont trop hypothétiques,
leurs données sont trop succinctes voire contradictoires. Comme pour la reprise par HZ, cette
reprise apparaît complètement bricolée et en conséquence peu viable.

Nous ne pouvons pas donner d’avis favorable parce que les premiers gestes de Ford sont d’une part
un véritable projet « déstructurant » avec un plan de suppressions d’emplois (350 environ) et d’autre
part, celui de s’attaquer à nos salaires en imposant un passage en équipe matin permanent qui ne se
justifie pas en dehors de vouloir réduire la masse salariale.

Nous ne pouvons pas donner non plus un avis défavorable parce que nous nous sommes battus
pour que Ford revienne. Ce que nous avons obtenu aujourd’hui. Certes, nous sommes déçus par les
intentions confuses de Ford, par son refus de s’engager clairement dans la durée, sur son refus de maintenir
tous les emplois en vue de favoriser la crédibilité du site, sur son refus d’intégrer l’usine dans le
plan de production Ford Europe. Mais nous savons que Ford a les moyens financiers, structurels, commerciaux
et industriels d’assurer un avenir à long terme. Ce qui est incomparable avec la situation telle
qu’elle était sous l’ère HZ.

Si Ford revient c’est parce que nous n’avons jamais abandonné la bataille pour l’emploi, c’est parce
que nous avons mis sur la place publique la question des emplois, la question de la responsabilité sociale
de Ford. Nous savons qu’aujourd’hui comme hier et comme demain, les salariés par leur intervention
peuvent influer sur les évènements. Nous avons l’expérience suffisante pour dire que notre avenir
dépendra en grande partie de notre mobilisation.

Pour que Ford change ses choix politiques, pour que Ford finisse par s’engager pleinement dans une
perspective industrielle à long terme, cela signifie maintenir la pression à la fois sur Ford mais aussi sur
les pouvoirs publics qui ont un rôle déterminant à remplir et qui doivent intervenir clairement pour
défendre une politique industrielle offensive. La bataille pour le retour du logo et pour la mise en place
d’un projet structurant ne s’arrêtera certainement pas à la fin de la consultation.

Pour nous, la bataille doit continuer pour défendre nos emplois et les emplois induits. Nous refusons
le fatalisme ambiant comme quoi il serait utopique d’empêcher la catastrophe sociale.

Nous ne
lâcherons rien, nous n’abandonnerons pas l’espoir de tout sauver.

Messages

  • Ce retour est à mettre à l’actif de tous ceux qui se sont mobilisés pour exiger que Ford assume ses responsabilités sociales : les salariés, les élus locaux

    Ah oui les "élus locaux"..

    Parlons en ! :

    Chacun peut vérifier que dans TOUTES les assemblées ( Notamment à la Communauté Urbaine ou j’ai défendu ce dossier CONTRE la coalition PS- VERTS -UMP) les salariés ont été sacrifiés au nom d’une délocalisation programmée sans que JAMAIS FORD ne soit contraint, par exemple de rembourser les fonds publics énormes versés à cette multinationale qui s’est "goinfrée" en Aquitaine, avant de brader l’outil , non sans auparavent obtenir sous couvert de"subventions" ..le paiement du plan "social" !

    Mais ensuite, quelle sollicitude des serial killers d’emplois industriels, que de larmes de crocodiles, que de fausses solutions annoncées, soutenues..pour casser la lutte , isoler si possible une partie de la CGT, la plus combative..

    Comme les Corleone envoyant leurs seconds couteaux en limousine aux obsèques de leurs victimes..on a assisté à un insolente récupération , à des motions de Conseils municipaux PS assorties de minables dons pour "aider" par exemple au Train de l’emploi et la montée au salon..

    Quand et ou l’Intersyndicale et au moins la CGT a -telle prié les hypocrites alliés de ramasser leurs aumones et de rembobiner le film honteux du soutien affiché avec poignard dans le dos ?

    La Gironde et notre agglo a connu 50 ans de "soutien" PS-Droite aux travailleurs !

    .
    "Ils" vous ont soutenus, oh oui !

    Comme la corde soutient le pendu.

    Ces"élus locaux" ont défilé avec ceux de la SOGERMA, fusillée..pour cause de stratégie de "privatisation" d’EADS.., offerte au Capital par la gôôche plurielle...
    Je disais à l’un deux " En d’autre temps on t’aurait étranglé avec ton écharpe tricolore qi tu avais osé te pointer"..

    Il a souri car hélas il sait que ces temps sont révolus...

    Faire silence sur ce "deal" c’est ne pas aider à la lutte des classes.
    Autrefois nous disions :" le Consensus ça fait des cons sans sous".

    La barricade n’aura toujours que deux côtés !

    Alain Chancogne

    Elu PCF 1995-2001 à la C.U.B.
    Membre Commission Action Economique...
    Témoin de ce qu’est le"double langage"...
    Si l’on croit que je mens par"antisocialisme primaire" , il suffit de demander à consulter les archives

    ( Le Groupe PC actuel ," normalisé" depuis 2001et les purges néo stals des années 2000 doit quand même ne pas avoir détruit les interventions de l’époque...)

    Cordialement

    AC

    Cependant membre du Comité de soutien et Solidaire d’un combat courageux.

    Qui exige puisque la lutte continue, que la Vérité soit au rendez vous des solidarités.


    NB :

    dans la série des "curiosités" locales, on rappellera la place réservée, pour les Régionales, tant sur la liste Ps qu’en égibilité assurée pour le second tour..au dirigeant de la CFTC.. FORD

    Qui a pu venir jouer les "sauveurs -soutiens" PS..alors que dans l’usine la CFTC refusait , par son vote , que le Comité d’établissement vote une subvention pour organiser le départ à Paris !!

    AC

  • Il faut saluer le combat de nos camarades de LA CGT FORD.

    Mais, comme dans bien d’autres boites, ils sont confrontés à cette sorte de chantage dont sont coutumiers les patrons :

    Avis favorable ou défavorable sur le plan de FORD ?

    1 )Si vous (les syndicats) n’êtes pas d’accord : je ferme ! on vire tout le monde ! (sous entendu : ce sera de votre faute...)

    2) Mais si vous (les syndicats) êtes favorables alors il n’y aura que 350 suppressions de postes... pour l’instant...

    Ma position : Ce n’est pas aux syndicats d’endosser les conséquences de la politique patronale. Les syndicats n’ont aucune responsabilité dans la faillitte du capitalisme !

    Alors : pas une suppression de poste ! pas un licenciement chez Ford !

  • Soutiens toujours vivants et déterminés des Cheminots de Paris Austerlitz... en souvenir de la montée au Salon de l’auto...

    ON NE LACHE RIEN !!!

    Cheminots CGT Paris Austerlitz