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Lu dans Marianne n° 526.
"Galileo ou la débandade du privé.
Ce devait être le chantier industriel modèle de l’Europe. Le système européen de positionnement par satellite Galileo devait faire la nique au GPS américain. Il devait aussi prouver que le privé était capable de mener à bien ce genre de chantier.
Las, il a fallu six ans pour s’apercevoir que les plus grands industriels européens (EADS, Alcatel, Thales, Finmeccanica, Hispasat... ) ne veulent pas financer le joujou, et qu’il faudra faire appel aux fonds publics. Le retour sur investissement (2,3 milliards d’euro pour les entreprises) serait trop aléatoire.
" On aurait perdu moins de temps si on avait fait comme les Américains : pour construire leur GPS, ils ont mis des fonds publics, surtout militaires. L’état fédéral s’est largement remboursé ensuite par les recettes de TVA sur les services ", explique un scientifique français proche du Cnes.
Mais le budget de l’Union est ridicule. Quant à l’Agence spatiale européenne, elle a interdiction de travailler pour la défense. Des choix politiques où le néolibéralisme n’est pas seul en cause. Des états, dont la France, n’acceptent ni d’augmenter le budget européen, ni de partager la défense spatiale... H.N."
Commentaires :
Quand on vous dis que seul le privé a les capacités de faire aboutir les grands projets !
En attendant nous restons pieds et poings liés avec le système américain GPS qui, il ne faut pas l’oublier est gèré par le Pentagone.
Si le pentagone le décide il peut couper le système GPS (car il existe un réseau militaire et un réseau civil) pour un pays "non amical" Donc plus de navigation par satellite pour ceux qui ne sont pas des copains !
Avec toutes les conséquences économiques et politiques (navigation maritime et systèmes de défense) que cela peut avoir.
Kimble
Messages
1. Galileo ou la débandade du privé, 26 mai 2007, 11:45
On sait bien que notre président, après un passage aux finances et à l’intérieur, a toujours oeuvré pour nous mettre sous la coupe des USA .
1. Galileo ou la débandade du privé, 26 mai 2007, 13:06
Encore un échec de l’europe libérale,c’est ainsi que l’Huma titrait sur le sujet.L’appel aux contributeurs privés se solde par une grande farce.
Le financement sera public,mais ne vous inquietez pas la gestion sera privée ceux ont déjà fait savoir leur intêret pour l’ensemble public,qui a pris maintenant beaucoup de retard.
Les entreprises privées ne veulent prendrent aucun risque en investissement, mais sont toutes prétent à venir à la soupe.....aprés.
Jean Claude des Landes
2. Galileo ou la débandade du privé, 27 mai 2007, 09:37
Et bien, la débandade de grands groupes européens sursubventionnés certainement.
Echec du privé avec des groupes qui détruisent de la valeur, monopolisent les grands projets et finissent par tout rater à cause de divisions en interne.
Solution simple (simpliste) : arrêt immédiat des subventions et retour à une concurrence saine
Conséquence à court terme : dépots de bilans et licenciements massifs
Conséquence à long terme : retour à des unités créatrice de valeur et pretent à prendre des risques
@ nous de voir
Jerome
3. Galileo ou la débandade du privé, 28 mai 2007, 15:58
C’est vrai que sans les investissements publics, la concurrence serait tellement saine que les groupes et les entreprises sous traitantes n’existeraient même pas !!
Marjo
2. Galileo ou la débandade du privé, 28 mai 2007, 12:32
Ça rappelle un peu Airbus...
Derrière les grandes phrases, TOUS les programmes européens sont d’abord construits en pensant au profit des actionnaires privés. Des milliers de fonctionnaires européesns sont, bon gré mal gré, au service de cette propagande.
L’Union européenne impose un ultra-libéralisme encore plus fort que les Etats-Unis. mais « chut ! », il y a encore des gens qui se disent "de gauche", qui se croient "de gauche" et qui ne s’en sont pas aperçu... et qui gobent tout, sous prétexte que "l’Europe est une belle idée".
Jean-François