Accueil > Greenpeace occupe la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire
Greenpeace occupe la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire
Publie le mardi 27 mars 2007 par Open-Publishing3 commentaires
ORLEANS, Loiret (Reuters) - Douze militants de Greenpeace ont pénétré mardi dans la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher) pour protester contre la construction du nouveau réacteur EPR en Normandie, à Flamanville (Manche), rapporte l’organisation écologiste.
Ils se sont arrimés sur une des deux tours de refroidissement de la centrale afin d’y inscrire "des slogans d’opposition à la construction de l’EPR" (European pressurized reactor), le réacteur nucléaire de troisième génération, a dit Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire à Greenpeace.
L’idée était de peindre le mot "danger" sur cette tour, a précisé l’organisation dans un communiqué.
Le site de Belleville-sur-Loire a été choisi, "parce qu’il est situé au coeur de la France et que tout le monde est concerné par le projet EPR", a ajouté Yannick Rousselet.
Le préfet du Cher, le procureur de la République de Bourges et le commandement du groupement de gendarmerie du Cher se sont rendus sur place pour évaluer la mise en oeuvre d’une opération de délogement.
"La situation n’est pas dramatique, ni dangereuse a priori", a-t-on dit au commandement régional de gendarmerie.
Les salariés suivent les opérations sans que celles-ci ne perturbent le fonctionnement de la centrale.
"Nous regrettons ce genre d’actions qui mettent à mal l’image du nucléaire, la seule énergie qui puisse, aujourd’hui, répondre aux besoins des populations", a déclaré Jean-Charles Perray, secrétaire général de la section syndicale CGT de la centrale.
La centrale de Belleville-sur-Loire est équipée de deux réacteurs de 1.300 MW chacun.
Dans un communiqué, Greenpeace souligne que "le projet de réacteur nucléaire EPR a été décidé sans véritable débat démocratique".
"La France n’en a pas besoin pour satisfaire sa consommation d’énergie et des études démontrent qu’une fois construit l’EPR sera le réacteur le plus dangereux au monde", ajoute Frédéric Mariller, chargé de la campagne nucléaire de Greenpeace France, selon le communiqué.
Greenpeace demande au gouvernement de ne pas signer "dans la précipitation électorale" le décret d’autorisation de la construction de l’EPR, actuellement sur les bureaux des ministres de l’Economie, de l’Industrie et de l’Ecologie.
Samedi dernier, des milliers de personnes ont défilé dans plusieurs villes de France pour dénoncer la construction des réacteurs de type EPR et demander la fermeture des centrales nucléaires en France, à commencer par les plus anciennes.
L’EPR a été conçu par Areva NP, société commune d’Areva et de Siemens. A Flamanville, il doit être construit à partir de cette année pour une entrée en service prévue par EDF en 2012 et un investissement évalué à 3,3 milliards d’euros.
Messages
1. Greenpeace occupe la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, 27 mars 2007, 14:20
GREENPEACE n’amuse plus personne du tout.
Qu’ils aillent donc manifester de ce qu’ils veulent en CHINE et ils verront ce qu’est un pays TOTALITAIRE.
1. Greenpeace occupe la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, 27 mars 2007, 16:45
C’est aux citoyens de décider de l’avenir énergetique de la France. Jamais il n’y a eu un debat national sur le nucleaire, ni de vote au Parlement. Faut il s’engager vers une nouvelle serie d’implantation de centrales nucleaires de type EPR en 2015, 2020 ? voila la question sur laquelle les citoyens doivent etre consultés. C’est une decision à prendre en toute connaissance de cause.
2. Greenpeace occupe la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, 27 mars 2007, 17:00
Il doit y avoir debat sur le nucleaire. Comme cela etait prevu dans les 125 propositions. Mais cela doit etre un debat sans exclusive. On doit pouvoir discuter aussi de la possibilite de remettre en marche la filiere a neutrons rapides. Quand Superphenix a ete arretee, il n’ y a pas eu de debat non plus. Cela s’est decide dans un couloir entre Jospin et les verts, sans meme qu’il y ait debat en conseil des ministres ! Je ne me rappelle pas avoir entendu Greenpeace reclamer un debat contradictoire a ce moment la.
Karl JOULAIN
Poitiers