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Greenpeace perturbe le Congrès mondial de l’énergie !

Publie le vendredi 23 novembre 2007 par Open-Publishing

Greenpeace perturbe le Congrès mondial de l’énergie !

12 novembre

Des activistes de Greenpeace perturbent le Congrès Mondial de l’Energie

Rome, Italie — Dimanche 11 novembre, interrompant la cérémonie d’ouverture du vingtième Congrès mondial de l’énergie organisé à Rome, des activistes de Greenpeace ont déroulé une banderole portant le message « Arrêtez la folie du nucléaire – Révolution énergétique maintenant », sous les applaudissements de l’assistance.

Ce congrès rassemble jusqu’au 14 novembre les entreprises du secteur, plusieurs dizaines de grands patrons, quelques décideurs politiques et ministres. « Plutôt qu’un Congrès mondial de l’énergie, il s’agit d’un forum mondial du nucléaire !, annonce Yannick Rousselet, chargé de la campagne Énergie à Greenpeace France. Les promoteurs de l’atome défendent leur business bien plus que le climat. »

À la tribune, les interventions pro-nucléaire n’ont pas manqué. D’abord, le chef du gouvernement italien Romano Prodi a ouvert la cérémonie en appelant à « intensifier la recherche dans le nucléaire nouvelle génération ». Puis Anne Lauvergeon, PDG d’Areva, n’a pas manqué de vanter les mérites de l’atome, notamment comme solution aux changements climatiques. Ce discours sera sans doute allé droit au cœur des membres du Conseil mondial de l’énergie, association organisatrice de la réunion ayant récemment publié un rapport qui propose l’expansion du nucléaire comme solution d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre.

« Concernant les changements climatiques, il faut se méfier des faux semblants et des fausses instances, avertit Yannick Rousselet. Les vrais experts sont aujourd’hui rassemblés à Valence, au sein du Groupement d’experts intergouvernemental sur le changement climatique (Giec), sous l’égide de l’Onu. Ici, à Rome, c’est le club du nucléaire qui se réunit, rien d’autre. C’est ce qu’ont voulu dénoncer les militants de Greenpeace, par leur coup d’éclat d’hier. »

Loin d’être une solution, le nucléaire n’est qu’une diversion et un frein à l’égard des véritables solutions aux changements climatiques, notamment en détournant les ressources financières d’investissements en faveur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Coûts exorbitants, déchets radioactifs, risque de d’accidents et de prolifération, les raisons d’abandonner le nucléaire ne manquent pas. Dans son scénario [R]évolution énergétique, Greenpeace montre d’ailleurs qu’il est possible de réduire de moitié les émissions mondiales de gaz à effet de serre à horizon 2050, en combinant sobriété, efficacité et énergies renouvelables, en satisfaisant la demande croissante des pays en voie de développement et en sortant progressivement du nucléaire.

Téléchargez le scénario [R]évolution Energétique (synthèse en français) Imprimer Envoyer Recherche
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