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Gremetz : demande d’exclusion du député PCF

Publie le mercredi 22 février 2006 par Open-Publishing
23 commentaires

Gremetz n’a jamais été aussi près de la porte du PCF

La section d’Amiens demande l’exclusion du député, pour indiscipline.

par Pascal VIROT

l s’autoproclame « l’empêcheur de tourner en rond ». D’autres, moins amènes, le qualifient de « trublion », d’« incontrôlable » ou de « provocateur ». Puis laissent tomber, l’air las : « Mais bon, c’est Maxime... » Le député de la Somme, Maxime Gremetz, est sous la menace d’une exclusion du PCF. Après lui avoir refusé sa carte du parti pour 2006, le comité de section d’Amiens a engagé cette procédure disciplinaire parce qu’il « bafoue l’idéal communiste ». En dernier ressort, c’est la direction nationale qui prendra la décision de virer ou non Gremetz. Une direction qui s’est montrée compréhensive, hier, envers « l’exaspération des communistes d’Amiens ». Mais qui tient à privilégier le « débat ». Gremetz, lui, se « marre » et « rigole » de cette procédure.

Humiliation. Ce n’est pas la première fois que Maxime Gremetz, 65 ans, défraye la chronique, qu’elle soit politique ou judiciaire. Au coeur de ce dernier épisode, le vote des militants en vue du 33e congrès du parti, fin mars. Dans son fief, Gremetz a recueilli, début février, un piètre 4,3 % des voix. Une véritable humiliation. Qu’il a immédiatement mise sur le compte d’une tricherie de la part de la direction nationale. Ce n’est là qu’un nouveau chapitre de l’histoire déchirée entre Maxime Gremetz et son parti.

Communiste dès 16 ans, « Minime », comme il sera surnommé lorsqu’il atteindra les sommets de la place du Colonel-Fabien, est devenu au fil des ans un habitué des coups d’éclat. Ne serait-ce que dans la période récente, il a rarement manqué les occasions de rappeler les fondamentaux communistes. En gardien du temple. Ainsi, en juin 1997, est-il le seul député de la majorité à refuser sa confiance au gouvernement Jospin. Quelques mois plus tard, son altercation avec des élus de Picardie l’amène, une nouvelle fois, à faire les gros titres. En avril 1998, il bouscule plusieurs personnalités en pénétrant en voiture sous un chapiteau, lors d’une cérémonie réunissant Gilles de Robien, maire (UDF) d’Amiens et le président (UDF) de la région Picardie, Charles Baur. Pour ces faits, il est condamné à deux ans d’inéligibilité en septembre 2000. Une peine effacée par la grâce que Jacques Chirac lui accorde deux ans après. Gremetz fait alors grincer pas mal de dents communistes en remerciant publiquement « tous ces gens, quelles que soient leurs opinions politiques, philosophiques ou religieuses, qui sont attachés aux valeurs de la République »...

Imprévisible. Parlementaire assidu, gros travailleur, notamment sur les dossiers sociaux, il est aussi imprévisible. Un jour, il défile avec des associations de droite pour protester contre la réforme des allocations familiales décidée par Martine Aubry ; un autre, il menace de quitter le groupe communiste de l’Assemblée, s’il n’a pas « l’assurance de la démocratie » au sein du PCF ; un troisième, il fustige « les pratiques staliniennes »... du PS !

Rodomontades. Fidèle de Georges Marchais, il est adepte, comme son mentor, de la provocation. En 1999, au micro d’Europe 1, il n’hésite pas à balancer les noms de trois députés socialistes susceptibles, selon lui, d’être impliqués dans l’affaire de la Mnef, la mutuelle étudiante. Ambiance au sein de la gauche plurielle... Grand ami des chasseurs de la Somme et chasseur des patrons voyous, il vient de s’illustrer en virant trois de ses collaborateurs parlementaires, en octobre. Ces derniers se sont dits victimes de « harcèlement moral » de la part du député. Lui les accusait de déloyauté. Un brin populiste, toujours intransigeant sur les valeurs et l’identité communiste, il a été le pourfendeur en chef de « la mutation » du PCF initiée par Robert Hue. Malgré ses rodomontades, il a toujours recueilli une certaine sympathie auprès de la base. Patron des députés communistes, Alain Bocquet, qui connaît le personnage pour avoir à le « gérer », se veut apaisant : « Il est turbulent, mais dans toutes les familles il y a des enfants turbulents. » Jusqu’à ce qu’ils prennent la porte ?

http://www.liberation.fr/page.php?Article=361488

Messages

  • Déclaration du Comité de Section d’Amiens du PCF

    Confronté à la demande de Maxime Gremetz d’obtenir sa carte du Parti 2006, le Comité de la Section d’Amiens a décidé de ne pas la lui remettre.

    Le respect des règles statutaires élémentaires étant la condition de l’adhésion au PCF comme pour toute organisation ou association, aujourd’hui, il apparaît à l’évidence que cette condition, au regard des faits rappelés ci-dessous, n’est plus remplie.
    Aussi, en conscience, les membres du Comité de la Section d’Amiens, soucieux de prémunir l’organisation et ses membres contre toute nouvelle dérive, ne se sentent pas en capacité politique et morale d’admettre Maxime Gremetz dans leurs rangs.

    Rappel :

     Mise en place par Maxime Gremetz le 1er juillet 2004 de la section de l’Amiénois alors qu’il existe une section d’Amiens, structure locale légitime. Décision déjugée par avis de la Commission nationale des conflits du PCF(section de l’Amiénois non dissoute à ce jour).
     Interdiction aux communistes d’Amiens de participer à cette assemblée non statutaire par un filtrage musclé.
     Violences verbales et physiques de Maxime Gremetz à l’encontre de militants communistes de la Section d’Amiens et de son 1er secrétaire (faits constatés par huissier de justice).
     Non versement des cotisations et des indemnités d’élu régional et parlementaire.
     Acceptation par deux fois des voix des élus Front National à la Région pour son élection aux Conseils d’Administration de l’ARH et de la Maison de l’Emploi.
     Violences verbales et physiques, harcèlement continu à l’encontre de ses collaborateurs parlementaires pendant plus de 18 mois aboutissant à leur licenciement brutal sans aucune indemnité.
     Campagne personnelle de Maxime Gremetz lors de la consultation référendaire (apposition d’affiches non autorisées sur les affiches officielles du Parti sur les panneaux électoraux, heurts avec des militants lors des collages et des distributions de tracts).
     Propos injurieux, insultes, menaces, procès, violation de la vie privée, violences verbales et physiques en réunion publique à l’encontre de militants communistes du département depuis les deux dernières années et plus particulièrement les 3 et 4 février 2006 pendant les opérations de vote interne du PCF au siège de la Section d’Amiens et de la Fédération de la Somme.
     Tentative de vol de l’urne électorale le 4 février au siège de la Section d’Amiens.
     Dénigrement et attitude injurieuse répétés à l’encontre des vétérans de notre Parti.
     Menaces orales et écrites à l’encontre d’élu(e)s du PCF.
     Appropriation de l’organisation « PCF » en son nom à maintes reprises : « Le PC c’est moi, s’il y en a qui doivent le quitter, ce sont les autres … »(le Figaro)
     Propos odieux et contraires aux valeurs communistes (cf reportage diffusé sur Arte le 14 février 2006 et communiqué de la Direction nationale du Parti Communiste).

    Aujourd’hui, Maxime Gremetz bafoue l’idéal communiste. Sur ce constat de rupture profonde, aucun compromis sur les valeurs ne peut se trouver.

    C’est pourquoi la direction de la Section d’Amiens du PCF estime que Maxime Gremetz s’est lui -même placé hors du PCF.

    Pour toutes ces raisons, conformément aux statuts, la direction de la Section d’Amiens proposera de mettre à l’ordre du jour de l’Assemblée Générale de section du 11 mars 2006 l’exclusion du PCF de Maxime Gremetz.

    Le Comité de Section d’Amiens
    Le jeudi 16 février 2006

    • QUAND ON VEUT TUER SON CHIEN ........................

      Je croyais que l’epoque des procés politiques , c’etait de l’histoire ancienne au PCF , je constate que la section d’amiens conserve la nostalgie du temps passé .
      Toujours les memes méthodes , une longue liste de critiques ou d’affirmations peremptoires , et l’on ne remet pas sa carte au demandeur .
      Bien que ne partageant pas de nombreuses choses avec maxime GREMETZ , je trouve que vous ne valez guere mieux que lui !
      Les droits de la defense dont le PCF a su enfin se faire le defenseur , ne semblent pas etre arrivés jusqu’a Amiens .
      claude de toulouse .
      Militant du PCF .

    • Claude,tu ne vis pas à Amiens et tu ne subis pas les problémes,ni les licenciements sans indemnités,ni les insultes permanentes.Nous ne sommes pas sur place et nous ne pouvons juger parce que nous n’avons pas tout les éléments mais il y a quand même des indices !
      32 eme congrés,Maxime Gremetz n’a pas assisté à une seule séance,mais a passé son temps devant les médias nationaux a critiquer les congressistes. Ce ne sera pas la seule et unique fois.Il faut d’ailleurs voir les médias se précipiter vers lui à chaque fois pour comprendre.Se servir des télé officielles,a moins que ce soit lui qui serve les télé officielles, pour ça pour moi constitue une indication majeure.
      Je comprend que les camarades d’Amiens soient excédés,l’exclusion c’est un autre probléme.
      Mais pour ma part je ne vois qu’un seul stalinien,dans les méthodes et dans l’esprit,c’est Grémetz !
      Jean Claude des Landes

    • Que Maxime Gremetz ait un côté "infréquentable", parce qu’il est "turbulent" (comme le dit Alain Bocquet), j’en conviens. Mais pour le vote de base commune du 33e congrès, j’ai expliqué à mes camarades que j’avais voté en me situant uniquement sur le débat d’idées et sans tenir compte des noms des signataires. A la moquerie "T’as voté Gremetz !", j’ai sereinement répondu qu’après avoir hésité entre le deux textes alternatifs par partie, le texte "Colère et espoir" et "Fiers d’être communistes", j’avais finalement choisi le second. Le résultat est ce qu’il est, mais les faits reprochés par M. Gremetz à l’occasion du vote à Amiens sont pour le moins troublant. Je ne relaie pas ses accusations, mais je me pose des questions. J’ai un peu l’impression qu’outre le fait de fausser le vote, les faits dénoncés avaient plus pour objectif de le faire "déborder" (ce qui est facile vu le personnage), de façon à justifier ensuite une action contre lui. La direction ne s’est d’ailleurs toujours pas expliquée sur ses accusations. J’ajoute que l’histoire de ses propos à l’Assemblée Nationale raportés dans un reportage d’Arte ont été un prétexte à un communiqué vengeur sur le site du Parti, ne se fondant que sur ce que Télérama disait du reportage, alors que ledit reportage n’avait pas encore été diffusé à la télévision !
      J’ai donc la vague impression que, sans parler de "conspiration", il y a dans le Parti une volonté de destabiliser M. Gremetz car il est très critique sur l’orientation actuelle. Mais que craint la direction ? Le texte de base commune (qui est objectivement mauvais) a obtenu plus de 60% des voix, celui que soutenait M. Gremetz à peine quelques miettes. Même sans fraude (si tant est que celle-ci soit avérée), la direction aurait quand même été largement majoritaire. D’où la question : quel besoin a-t-on de s’acharner sur un député qui, en fin de compte, ne représente pas grand chose dans le Parti ? Ne doit-on pas plutôt essayer de rassembler les communistes de ce pays ? Dispose-t-on de trop de députés ? Pourquoi ces attaques répétées et simultanées (le communiqué sur ses propos, la procédure d’exclusion, etc.) contre M. Gremetz ? Je ne dis pas qu’il est innocent, ni qu’il n’est en rien responsable de la crise actuelle, mais franchement, cela vaut-il une exclusion dont les médias anticommunistes vont faire leurs choux gras (Libération et Le Figaro en ont déjà parlé) ? Je crois que ce qui gêne la direction, c’est finalement que parmi les opposants internes à la ligne actuelle du Parti, il soit celui qui bénéficie de la plus grande audience (ce qui est paradoxal : d’un côté, il a un score minuscule lors du vote pour le Congrès, mais de l’autre, les médias se plaisent à l’interviewer à l’Assemblée Nationale, ce qui tend à lui donner une notoriété qu’il n’a objectivement pas).
      Le Parti, ainsi qu’Alain Bocquet, ont fait à l’occasion de la procédure d’exclusion des déclarations apaisantes, heureusement. Je souhaite que M. Gremetz ne soit pas exclus, pas parce que j’aurais de la sympathie pour lui, mais parce que la façon dont cela se passe rappelle les procès politiques, l’intrigue et un peu le lynchage public. C’est pour l’honneur du Parti qu’aucun de nos camarades ne doit être exclu de la sorte.

  • HELAS !!!

    Je suis très choqué de voir exclure du parti en 2006... J’espérai qu’on en avait fini avec ces méthodes... C’était compter sans celles de Maxime Grémetz que j’aurais soutenu s’il n’avait pas licencié (pour faute, soit-disant) de sa permanence 3 personnes qu’il employait, sans avertissement et sans appel.

    Par ailleurs, c’est vrai que lui-même utilise des procédés inadmissibles comme l’insulte, la grossièreté et la violence dans ses rapports avec les autres, y compris dans son propre parti et jusqu’à faire le coup de poing.
    C’est très grave et çà ne peut pas être passé sous silence... Je crois que tout a été tenté pour l’amener à modifier ses pratiques...
    Voilà donc le terme à la tolérance possible et nous aurions donc épuisé toutes les possibilités...
    On ne peut que regréter. Nous risquons de perdre un député et tribun très actif. Mais nous avons un idéal à protéger...

    Je pense que la procédure contradictoire doit être respectée jusqu’au bout pour lui laisser sa chance... mais je désespère le voir reconnaître ses dérapages. Il est trop systématiquement sûr d’avoir raison contre tous...

    NOSE DE CHAMPAGNE, pas loin de chez "le Maxime".

    • a NOSE ,

      pour ce qui concerne ses collaborateurs , il faudrait quand meme attendre que les prud’hommes saisis aient délibéré !
      pour ce qui concerne les autres critiques de la section d’amiens , je constate que certains des faits reprochés remontent à plus de 18 mois , ce qui etait supportable pendant 18 mois ne le serait plus ?
      pour les indemnités d’elu , cela ne concerne en rien la section , mais le groupe communiste et republicain à l’assemblée nationale d’une part et au conseil regional d’autre part .
      Je precise que je n’eprouve aucune sympathie particuliere pour le camarade GREMETZ , mais ayant connu ce type de methodes dans le passé , je reste tres circonspect devant cette non remise de carte .
      claude de toulouse .

    • CHER CLAUDE,

      J’ai lu attentivement ce que tu écris... J’ai rencontré 1 des 3 personnes incriminées dans le licenciement par Gremetz. Tu sais comme çà se passe tout de même : les gens sont "à pieds par mesure conservatoire" jusqu’à la décision finale. En attendant ils "vivent" sans rien ! C’est à eux que je pense d’abord... Je suis conseiller du salarié et défendeur aux prud’hommes : je connais ces situations.
      Par ailleurs, malheureusement, dans ma section on vit depuis 12 ans avec un élu qui ne reverse rien, et qui ne fait rien d’autre que signer les communiqués du PS avec lequel il est "l’élu communiste"... Il ne reverse à personne... et n’écoute en aucun cas les militants... Il a toujours raison contre nous... C’est éprouvant déjà, alors que lui n’est pas violent... Alors, la violence en plus !?
      Cela dit, je confirme que j’espère toujours le meilleur des hommes jusqu’à l’extrême limite...
      Effectivement on a vécu avec depuis "un certain temps" pourquoi ne pas continuer ?
      Sauf qu’à un moment donné, quelle garantie sur notre "ligne" vis à vis de ceux qui nous font ou nous feraient confiance ?
      De toute façon c’est un crève coeur ... et on aura tort de toute manière.

      NOSE DE CHAMPAGNE.

  • Au delà des possibles excès de Maxime Gremetz, je lui garde toute mon estime pour s’être battu comme un lion à l’Assemblée Nationale en 2001 contre le PARE. C’est lui qui avait raison. Contre la droite, mais aussi contre la gauche molle. Il y a des moments (celui-là, mais d’autres aussi) où il a dû se sentir seul. Ceci explique peut-être celà.

    — 
    Jean Ploi

  • Je ne sais que penser. Mais en tout cas, il est clair que Maxime Gremetz avait raison de se battre contre la ligne social-démocrate de Hue, qui a conduit le PC là ou on sait !
    Il a eu raison de se battre et de dénoncer la politique de privatisation et de cadeaux au Medef, mené par Jospin. Les communistes n’avait rien à faire dans un pareil gouvernement capitaliste.

    Je m’étonne que certains refusent de lui remettre sa carte alors qu’il est député.

    On peut certes s’adresser à la presse pour dénoncer ses méthodes (le mieux aurait été de régler nos comptes en famille. Les opportunistes de droite du PS et leur torchon ont toujours eu à coeur de trainer dans la boue le PC) mais nul communiste n’a le droit de confisquer sa carte tant qu’il n’a pas été exlclu sur la base de preuve qui montrerait qu’il ne défend plus l’idéal communiste ou qu’il utilise des méthodes policières et violentes à l’encontre d’autres communistes.

  • Faisons un petit récapitulatif non exhaustif de ce que Maxime Gremetz a fait ces dernières années :

     Propos racistes : Maxime Gremetz répondrait à la question de savoir pourquoi l’Assemblée nationale ne comprend aucun député d’origine africaine, maghrébine ou asiatique : « Je connais bien l’Afrique ! Moi j’ai connu Mobutu... et vous voudriez que ça se passe de la même façon en France ? ».
    http://www.pcf.fr/?iddoc=5500&i...

     Élection au Conseil D’Administration de l’Agence Régionale d’Hospitalisation avec les voix du Front National et refus de démissionner.
    http://www.oise.pcf.fr/actualite/co...

     Il a accordé des subventions à l’entreprise de Guillaume Sarkozy (frère de Nicolas Sarkozy et vice-président du MEDEF).
    http://www.lutte-ouvriere-journal.o...

     Il a voté avec la droite le déplafonnement des aides régionales à l’agriculture pour que les plus grosses exploitations puissent en profiter.
    http://vertssomme.free.fr/communiqu...

     Il a qualifié "d’erreur historique" la suppression du service militaire.
    http://archquo.nouvelobs.com/cgi/ar...

     Il a participé avec l’UDF Gilles de Robien à un meeting organisé par le parti de droite-extrême Chasse Pêche Nature et Tradition.
    http://www.alsapresse.com/jdj/00/01...

     Il licencie 3 de ses collaborateurs, leur fait du harcèlement moral comme un vulgaire "patron voyou".
    http://www.lci.fr/news/france/0,,32...

     Il fonce avec sa voiture sous un chapiteau au risque de tuer quelqu’un.
    http://archquo.nouvelobs.com/cgi/ar...

     Il va pleurnicher à Libération ou au Figaro dès qu’il n’est pas content comme par exemple lors des votes sur la Base Commune. Ces journaux bourgeois, trop contents de cracher sur le PCF, relayent les accusations fantaisistes de Gremetz sur des fraudes lors du vote interne au PCF.
    Mais pourtant il ne fait finalement aucune réclamation devant la Commission Transparence du parti, preuve que ses accusations de fraude sont abracadabrantesques.
    http://www.liberation.fr/page.php?A...

    http://www.pcf.fr/?iddoc=5498&i...

     Il engage des avocats pour faire des procès au PCF dès qu’il n’est pas content.

     Dans les précédents votes internes il essayait de truquer les résultats dans son département la Somme.

     Il refuse de reverser son indemnité parlementaire au parti.
    http://www.humanite.fr/journal/2006...

     Sans oublier la longue liste faite par la Section d’Amiens dans le premier message de ce sujet...

    Faut-il exclure Maxime Gremetz du PCF ? Je pense que ça fait belle lurette qu’on aurait dû le faire !

    • LE PROCUREUR AYANT PARLE , IL NE RESTE PLUS A CETTE VIPERE LUBRIQUE DE GREMETZ QU’A RECONNAITRE SES FAUTES , ET QU’IL EN PROFITE POUR LAVER SA CONSCIENCE S’IL EN A UNE , POUR AVOUER LES LIENS IGNOBLES QUI LE LIENT , DES SON ADHESION AU PARTI , A LA CIA , AGENT CAMOUFLE DE L’IMPERIALISME AMERICAIN , SANS AUCUN DOUTE POSSIBLE INDICATEUR DES R G , L’IGNOBLE INDIVIDU QUI SE CACHE SOUS LES TRAITS GLORIEUX DU MILITANT COMMUNISTE , TROUVERA PEUT ETRE DANS L’AVEU DE SES CRIMES ODIEUX , LE PARDON DE LA CLASSE OUVRIERE .

      On n’avait pas vu cela depuis longtemps , ON L’AVAIT CONSERVE EN BOCAL A AMIENS ?

      claude de toulouse .

    • Quelques points sont contestables :
       les "propos racistes" de M. Gremetz sont inacceptables certes, mais si tu as regardé le reportage, il dénonce également la ségrégation sociale à l’Assemblée, en rappelant qu’il est le seul ouvrier député (ce qui est faux, il y en a 2, l’autre étant Muguette Jacquaint, députée PCF de La Courneuve).
       les "subventions" seraient donc interdites aux entreprises dont les dirigeants ont des liens familiaux avec les membres du gouvernement ? Même si ses idées ultralibérales sont à combattre, l’entreprise de Guillaume Sarkozy, dans le domaine textile, a fermée depuis quelques mois, comme de nombreuses entreprises de ce secteur. Que des subventions lui aient été versées pour tenter de maintenir l’activité ne me choque pas outre mesure. Il faut voir maintenant ce qu’en a fait G. Sarkozy, ce qui pose la question du contrôle des fonds publics.
       Le "déplafonnement" des aides agricoles n’a-t-il pour objectif que de faire en sorte que les plus grosses exploitations en touchent plus ?....
       La suppression du service militaire a été accueillie avec bienveillance par tous les pacifistes, alors cependant qu’il était un ferment de cohésion nationale, et surtout, que cela garantissait à l’armée d’être l’armée du peuple. Rappelons-nous 1792 ! Mais aussi 1851 : c’est pour se protéger de coups d’Etat fomentés par le pouvoir avec l’appui d’une armée professionnelle que la défense avait été donnée directement au peuple, lui permettant de résister et de s’insurger en cas de danger interne ou externe. De Gaulle avait théorisé l’armée professionnalisée, Chirac l’a fait.
       Je ne suis pas un fervent de CPNT, mais ce sont plus des ruraux attachés à certaines pratiques traditionnelles que des militants farouches d’extrême-droite ! Evidemment, les écolos-bobos-parigos ne comprennent pas le plaisir qu’on peut avoir à aller pêcher, voie chasser, se lever tôt pour vivre de la nature (eux l’idéalisent et se pâment d’admiration devant les bordures de fleurs du parc Montsouris à Paris...).
       Il a foncé dans une manifestations... oui effectivement son comportement n’est pas très policé et donne une mauvaise image du Parti.... Préfère-t-on les soirées people à Colonel Fabien (merci Robert Hue) ? Moi non. Si M. Gremetz a été gracié par Chirac, c’est d’abord parce qu’il a reçu le soutien de quantité d’élus locaux et nationaux.
       Enfin s’il a suspendu le versement de ses indemnités au Parti, c’est en réaction à la campagne de provocation dont il est l’objet. Lui au moins est loyal et reverse ses indemnités ! Combien d’élus désormais sont élus grâce au soutien du Parti, alors qu’il n’en sont pas membres, et ne lui reversent en conséquence aucune indemnité ??... Sous prétexte d’ouverture, le Parti promeut des militants "associatifs" (dont on se demande bien quelle qualité décisive les fait être préférés par la direction à ses propres militants) qui d’une part, n’étant pas membre du Parti, ne lui verse pas de cotisation comme chaque adhérent, d’autre part bénéficient malgré cela du soutien logistique et financier du Parti pour la campagne, par ailleurs ne se sentent pas obligés de faire preuve d’un peu de loyalisme à l’égard du Parti (j’ai vu Claire Villiers dire à la télé qu’elle souhaitait une candidature Bové en 2007 ; des anciens élus députés européens sur la liste "Bouge l’Europe" en 1999 ont appelé à voter oui au référendum, etc.), et pour couronner le tout, comme ils ne sont pas membres du Parti, ils ne lui reversent pas leurs indemnités !
      Je crois que le "cas" Gremetz, qui effectivement pose quelques problèmes qu’il s’agit de régler, ne mérite pas l’acharnement actuel au regard d’autres situations bien plus contestables à mes yeux, dans le parti et en dehors.

    • Gremetz n’est-il pas en fait un nostalgique des méthodes autoritaires scandaleuses pratiquées au nom du "communisme" à l’Est ? Cet homme est vraiment un danger non pas pour le patronat à qui il ne fait absolument pas peur, mais pour ses "proches". Dans sa trés longue carrière d’apparatchick, il a déjà fait beaucoup trop de mal à des centaines, voire des milliers de communistes. Son grand âge ne doit rien arrangé à son psychisme. Il était temps que cela s’arrête. Bravo à Marie-George Buffet, par proches interposés, pour avoir eu le courage de mettre un terme aux agissements de cet individu.

    • "Bravo à Marie-George Buffet, par proches interposés, ......."
      OH QUE CETTE RETENUE DANS L’EXPRESSION EST SUAVE !
      ainsi les proches interposés ont réglé le cas de gremetz , si ce que vous dites est vrai , notre parti vient de faire un bond en arriere de trente ans , mais il se peut que vous soyez aussi un opposant à MGB , et que vous cherchiez à la salir en evoquant ces méthodes .
      je me contenterai donc de savourer la saveur de cette belle expression " par proches interposés "

      bravo camarades le parti s’avance sur les chemins glorieux du futur !
      claude de toulouse .

    • facile de critiquer ! mais moi je suis présente a chaque distribution de tract , a chaque réunion alors quand je lis toutes ses choses que tu ecris a son sujet , je ne peut que m’insurgé il a quand meme donné 50 ans au partie et maintenant vous lui cracher dessu moi je dit qu’effectivement il a un sale caractere mais cela ne fait pas de lui un mauvais en tous genre et maxime compte pour un , et que fait tu des militants qui eux pensent comme lui ? et se sont leurs propre choix et il vaudrait les ignorés, facile de critique plutot que d’avancé est de se battre

      cris :

    • par proches interposés comme tu dis serait-elle aussi frilleuse que ca ?
      evidement elle ne veut prendre aucun risque elle préfere resté sont c— dans son petit fauteuil pendant que d’autre fait un boulot qui ne sert qu’ elle meme, vous me donnez la naussé.

  • Et maintenant Maxime Gremetz va pleurer dans les jupes de Marc-Olivier Fogiel !

    http://www.imedias.biz/television/actualite-fogiel-la-mere-dilan-halimi-sur-le-plateau-donpp-dimanche-5593.php

    La prochaine fois ce sera quoi ? Gremetz chez Patrick Poivre d’Arvor, chez Ardisson, ou chez Arthur ?