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Guadeloupe - LKP : Plate forme de revendications

Publie le lundi 23 février 2009 par Open-Publishing
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KA NOU VLÉ…

1- NIVEAU ET CONDITIONS DE VIE

 Un relèvement immédiat et conséquent d’au moins 200 €, des bas salaires, des retraites et des minima sociaux afin de relancer le pouvoir d’achat, de soutenir la consommation des produits guadeloupéens et plus généralement la demande.
 Le relèvement immédiat du SMIC, des salaires du secteur privé, des traitements de la fonction publique, du minimum vieillesse, des minima sociaux.
 Un salaire minimum guadeloupéen calculé sur le coût réel de la vie en Guadeloupe.
 Création d’un bureau d’études ouvrières, chargé de calculer l’évolution des prix des produits réellement consommés par les travailleurs.
 Réductions d’impôts fondées sur la justice fiscale.
 Baisse significative de toutes les taxes et marges sur les produits de première nécessité et sur les transports.
 Baisse des taux de la taxe sur les carburants.
 Suppression de la taxation des produits locaux

Logements

 Gel des loyers pour une période indéterminée et pour l’année 2009 l’annulation de l’augmentation de 2,98%
 L’arrêt des saisies immobilières des propriétés des guadeloupéens et restitution des biens
 Un plan quinquennal pour résorber l’habitat insalubre
 Un vaste programme de construction de logements sociaux et intermédiaires.

Environnement

Contamination des terres par la chlordécone :
 Définition de mesures sanitaires pour protéger les populations des zones contaminées ;
 Indemnisation des victimes professionnelles et civiles.

Transports

 Mise en place d ‘un véritable service de transport des usagers.
 Engagement d’un audit indépendant sur les modalités de constitution des Groupements et d’attribution des marchés ;
 Révision des conditions d’exécution des marchés envers les usagers (abris bus, arrêts matérialisés, gares routières, poteaux d’indications des horaires de passage des bus)
 Réhabilitation et indemnisation des Transporteurs déclarés ‘’clandestins’’
 Révision des conditions d’exécution des marchés par les groupements vis-à-vis des transporteurs (mise en fonction de la billetterie, fixation du prix à verser par chaque sous-traitant en fin de mois)

2 - EDUCATION

 Mise en place dans l’immédiat d’un moratoire de 4 ans en ce qui concerne la réforme du recrutement des enseignants, le temps de permettre la mise en place par l’U.A.G. des masters de professionnalisation et les sorties des premières promotions.
 Acter dans ce cadre un plan de titularisation des contractuels pour palier les besoins de recrutement.
 Maîtrise de la gestion des postes et des personnels en Guadeloupe pour mettre en place une politique de l’emploi et de la formation conforme à nos besoins.
 Disposer d’un pouvoir décisionnel en matière de programmes, d’orientation, d’éducation de gestion des ressources, de la mise en place d’un plan de titularisation des personnels contractuels et des contrats aidés.

3 - FORMATION PROFESSIONNELLE

 Création d’une structure assurant un véritable service public de la formation professionnelle : le CRFP ne constituant pas une réponse à la hauteur des enjeux.
 Augmentation des fonds alloués à la formation professionnelle - Minimum 100 millions d’euros.
 Création de filières de formation professionnelle liées à tous les secteurs stratégiques pour le développement de la Guadeloupe et adaptées à nos réalités avec production de référentiels spécifiques (Agriculture, Environnement, Energies renouvelables,…)
 Plan de formation obligatoire dans toutes les entreprises et particulièrement dans les entreprises de moins de 10 salariés.
 Mise en place d’un dispositif d’accompagnement et de formation pour un chômeur ou un travailleur dans le cadre de la création d’activité.
 Création d’un Fonds d’urgence pour la formation professionnelle alimenté par les remboursements des trop perçus de la SARA.

4 - EMPLOI

 Priorité d’embauche pour les Guadeloupéens.
 Embauche obligatoire de Guadeloupéens dans toutes les entreprises qui bénéficient d’aide publique.
 Mise en place d’un avenant régional à la prochaine convention Unedic en vue d’améliorer et d’élargir les conditions d’indemnisation du chômage en Guadeloupe : revalorisation des allocations de chômage en montant et en durée (moins du ¼ des chômeurs de Guadeloupe ont droit à ce jour à l’ARE).
 Respect de l’obligation de recrutement des Travailleurs Handicapés
 Arrêt de la déprogrammation des fonds de la formation professionnelle
 Ouverture des financements de la formation professionnelle à tous les chômeurs et non plus uniquement aux seuls indemnisés au titre de l’ARE & instauration d’un crédit annuel de formation pour chaque chômeur.
 REHABILITATION DU FONDS SOCIAL de l’ex ASSEDIC pour les situations individuelles.
 Limitation du CDD à 6 mois renouvelable une fois, à l’issue du renouvellement, embauche du salarié.
 Limitation du recours aux sociétés d’intérim à 5% des contrats du secteur marchand.
 Embauche prioritaire à l’issue d’un contrat en alternance.
 Obligation d’embauche des travailleurs handicapés au lieu du paiement de la pénalité prévue par la loi.

Contre les LICENCIEMENTS
 Participation des représentants des salariés dans les instances dirigeantes de l’entreprise avec voix délibératives.
 Plan social, reclassement et formation obligatoire quel que soit le nombre de licenciés et l’effectif salarié de l’entreprise.
 Réintégration de droit des licenciés pour faute, suite à la décision de justice ne confirmant pas la faute et systématisation du droit à la réparation.
 Remboursement par l’entreprise des aides publiques perçues en cas de licenciement économique.

5 - DROITS SYNDICAUX ET LIBERTES SYNDICALES

 Obligation d’un Accord de Branche ou d’Entreprise avant toute autorisation de travail le dimanche.
 Mise à disposition d’une Maison des Syndicats à Jarry.
 Négociation d’un Accord de Branche et Interprofessionnel sur l’exercice du droit syndical, la représentativité, la représentation de Branche, l’emploi.
 Régularisation des travailleurs en situation irrégulière.
 Négociation de Convention Collective dans tous les secteurs.
 Renforcement de moyens des Inspecteurs et Contrôleurs du travail.
 Mise en place et respect du comité d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail dans toutes les entreprises.
 Mise en place de délégué du personnel dans toutes les entreprises d’au moins 5 salariés.
 Représentation des syndicats de Guadeloupe dans les entreprises et les organismes paritaires, (ASSEDIC-Sécurité Sociale-CAF- AGEFOS-PME-FONGECIF…).
 Liberté de participation de syndicalistes extérieurs au Comité d’Entreprise et aux Négociations Annuelles Obligatoires
 Extension systématique des Accords Collectives de Guadeloupe à l’ensemble de l’archipel,
 Reconnaissance du 27 Mé, jour férié, chômé et payé.
 Droit à l’organisation de formation syndicale ouverte à toutes les organisations syndicales de Guadeloupe.
 Budget formation alloué aux syndicats dans le cadre de la formation syndicale.
 Annulation et Arrêt des poursuites pénales en matière d’action syndicale.

6 - SERVICES PUBLICS

Création et préservation de véritables services publics dans les secteurs stratégiques (eau, transport, énergie électrique et fossiles, traitement des déchets, prévention et sécurité civile, crédit...) au service de la population et des besoins économiques du pays, comprenant au sein des instances dirigeantes des représentants des usagers et des travailleurs.

 TRANSPARENCE sur la fixation des prix de l’eau, des transports, des carburants, des loyers, du gaz, de l’électricité, des nouvelles technologies de l’information et de communication
 Baisse immédiate de 50 centimes du prix des carburants
 Baisse du prix de l’eau, du prix de transport de passagers, du prix des communications.

EAU

 Distribution de l’eau en qualité et en quantité sur l’ensemble du territoire.
 Fixation d’un prix unique sur l’ensemble du territoire.
 Facturation en fonction de la quantité réellement consommée.
 Remplacement du réseau vétuste (plus de 50 ans).
 Révision du mode de calcul de l’assainissement des eaux usées.
 Suppression de la majoration de 12 € pour retard de paiement.

SANTÉ

 Ouverture des négociations portant sur l’équilibre de l’offre de soins entre le Public et le Privé, entre Etablissements Privés et sur l’ensemble du territoire ;
 Résorption des déficits structurels des Hôpitaux ;
 Engagement des procédures pour la reconstruction du CHU ;
 Révision du système d’évaluation des budgets dans le public et le privé.

7 - PRODUCTION

Volet Agricole

 Maintien et aménagement du foncier agricole (eau d’irrigation, voiries, téléphone, électricité) afin de créer des entités de production viables et en constante recherche d’autonomie.
 Finalisation de la mise à disposition des 32 hectares de terre pour la réalisation du projet porté par « Kè a Kanpech ».
 Maintien du traitement des dossiers collectifs par les SICA et Groupements de producteurs.
 Exonération de la taxe foncière au profit des exploitants agricoles sur l’ensemble du territoire.
 Suppression des taxes sur les engrais, désherbants, semences, aliments de bétail et gasoil etc.., destinés à la production agricole.
 Paiement des aides aux agriculteurs.
 Prise en compte de la valorisation de tous les co-produits issus de l’agriculture comme partie intégrante de la richesse produite par l’exploitation agricole (ex : bagasse pour l’énergie etc..).
 Mise en place de mécanismes fiscaux et douaniers pour développer la préférence guadeloupéenne.

Volet Pêche

 Suppression immédiate de toutes les taxes perçues sur les matériels, révision du coût des intrants.
 Révision immédiate du texte concernant les exonérations au titre de l’URSSAF pour les marins pêcheurs embarqués seuls.
 Mise en place d’un plan de formation des professionnels et des jeunes aux différentes activités de la pêche, aux acquisitions des techniques de capture nouvelles, aux utilisations de matériel électronique embarqué, aux techniques de conservation et de vente.
 Traiter les problématiques, conditions de vente en gros et au détail réalisé par les marins pêcheurs, produits d’importation, groupements d’intérêt économique, organisation des producteurs.
 Traiter les problématiques d’aménagement portuaire, points d’avitaillement, zone d’entretien des navires, zone de stockage des matériels.
 Mise en place d’une plate-forme de rencontres et d’échange avec les professionnels de la Caraïbe.

8 - AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET INFRASTRUCTURES

La maîtrise foncière

 Fixer à 50 000 ha la surface agricole incompressible sous forme de ZAP (Zone Agricole Protégée) et mise en place d’une commission d’évaluation et de contrôle annuel.
 Favoriser l’installation des jeunes diplômés sur des exploitations viabilisées (350 dossiers en attente).
 Protection du patrimoine écologique de la Guadeloupe (forêt, mangrove,…).
 Arrêt de toutes spéculations immobilières et de la discrimination privant les Guadeloupéens du droit à l’accession à la propriété dans leur pays.
 Arrêt d’implantation de nouvelles stations services.
 Arrêt de l’implantation et de l’extension des grandes surfaces
 Arrêt définitif du projet d’implantation d’un circuit automobile « Vigie Gate » à Anse Bertrand.
 Publication de tous les baux passés par les collectivités locales avec des particuliers et/ou des structures privées, à propos de la mise à disposition des terres achetées par ces dites collectivités.

Un développement équilibré du territoire

 Rééquilibrage des territoires pour harmoniser l’organisation, la complémentarité et la répartition des activités sur l’ensemble du pays.
 Renforcement de pôles secondaires complémentaires aux pôles principaux (Région Pointoise et Basse Terre).
 Redynamisation des bassins de vie par le développement économique d’activités de terroir (exemples : agro-transformation, pêche…).
 Dynamiser et valoriser les îles en s’appuyant sur leur identité culturelle.
 Redynamiser les quartiers et les bourgs susceptibles de développer l’emploi de proximité.

Les infrastructures

 Dynamiser l’habitat social au travers d’un recensement des besoins égalitaire et concerté (Région – Etat- Mairie).
 Réaliser un recensement des besoins en logements, établissements scolaires, crèches, équipements sportifs, maisons de quartier afin d’y pourvoir par-delà toute prétention politicienne et électoraliste.
 La création d’une pépinière artisanale et agricole qui serait la vitrine de nos produits du terroir.
 Le développement urgent de réseaux de transport secondaires : maritime, inter-iles, intercôtiers..
 Mise aux normes parasismiques de tous les établissements et infrastructures publics (écoles, hôpitaux, ponts…).
 Arrêt du projet d’implantation du port en eaux profondes.

9 - KILTI

 Prise en compte dans la programmation des medias de la langue et de la culture guadeloupéenne par la présence de représentants des associations culturelles dans les conseils d’administration.
 Favoriser le développement d’entreprises et associations d’insertion culturelle.
 Réhabilitation des lieux de mémoire populaire par l’adressage (non a lari).
 Création d’un institut culturel « Papa Yaya » à Capesterre Belle Eau.

10 - ARÉTÉ PWOFITASYON

 Rachat par les Collectivités du patrimoine foncier de Kalenda en vue de la création d’une unité hôtelière de luxe et du reclassement des salariés licenciés d’Anchorage et Kalenda.
 Restitution du patrimoine (financier, mobilier et immobilier) des mutuelles liquidées en Guadeloupe.
 Dessaisissement de l’administrateur provisoire (M.BORGAT) du dossier des mutuelles.
 Domiciliation des paiements de France Télécom, EDF…, dans les banques installées en Guadeloupe.
 Poursuites pénales pour les infractions relevant d’abus de position dominante, d’entente illicite et de publicité mensongère.
 Poursuite contre les Responsables des massacres de mai 67 à Pointe à Pitre et réparation des préjudices aux victimes et ayant-droits.
 Transparence et baisse des coûts des services et des taux pratiqués par les banques et par les établissements de crédit.
 Priorité et facilité d’accès au marché et aux aides publiques pour les entreprises Guadeloupéennes.
 Arrêt des abominations à l’encontre des travailleurs étrangers.
 Résolution de tous les conflits en cours.

POU BOUT…

Peuple de Guadeloupe, ouvriers, paysans, artisans, retraités, chômeurs, entrepreneurs, jeunes, LIYANNAJ KONT PWOFITASYON est notre construction, notre idée, notre outil, notre conscience.

Liyannaj kont pwofitasyon c’est nous !!!
An nou bay lanmen pou ba’y sans é pouvwa…

Ansanm ansanm nou ké gannyé tout rèvandikasyon nou dépozé an kabech a lé pwofitan.

Que partout dans les bourgs, les villes, les campagnes, le peuple envahisse les rues !!

Nou péké konstwi on sosyété nèf si nou rété anba dominasyon é pwofitasyon kapitalis é kolonyalis.

La Gwadloup sé tan nou, La Gwadloup a pa ta yo,
Yo péké fè sa yo vlé an péyi an-nou

ADIM - AFOC – AGPIHM - AKIYO – AN BOUT’AY - ANG - ANKA – ASSE - ASS.AGRICULTEURS DU NORD BASSE-TERRE – ASS.LIBERTE EGALITE JUSTICE - CFTC - CGTG – CNL - COMBAT OUVRIER – COMITE DE L’EAU - CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE – COPAGUA – CSFG - CTU – ESPERANCE ENVIRONNEMENT – FAEN SNCL - FO – FSU – GIE SBT - KAMODJAKA - KAP Gwadloup - LES VERTS - MADICE – MAS KA KLE - MOUVMAN NONM - PCG – SGEP/SNEC/CFTC - SOS B/Terre ENVIRONNEMENT - SPEG - SUD PTT GWA – SUNICAG - SYMPA CFDT - TRAVAYE é PEYIZAN - UDCLCV - UIR CFDT – UNSA - UGTG - UPG - UPLG - UMPG – VOUKOUM.

Lapwent, 20.01.09

Lire également : Gwadloupéyen doubout kont pwofitasyion !

Lien vers l’article : Ugtg

Messages

  • COMPARAISON : Voici la plate forme des syndicats de métropole pour le 29 janvier : (selon tribune.fr)

    Les syndicats français - CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires et Unsa - se sont entendus ce lundi 5 janvier sur une "déclaration commune de propositions et revendications" pour la journée de grève et de manifestations prévue le 29 janvier. Le principe de cette journée a été annoncé le 15 décembre, lorsque les syndicats ont décidé de demander au monde du travail de refuser de "payer la crise".

    "Surmonter la crise implique des mesures urgentes en faveur de l’emploi, des rémunérations et des politiques publiques intégrées dans une politique de relance économique", dit le texte des huit syndicats, qui mettent en avant "leur responsabilité d’agir en commun (...) pour obtenir des mesures favorables aux salariés. "Concernant l’emploi, le texte exige que "toutes" les mesures de baisse d’activité (chômage partiel, etc.) soient "négociées" et que les aides publiques soient "conditionnées" à la préservation de l’emploi et des salaires.

    Sur la question des salaires, la déclaration commune demande une hausse des revenus les plus modestes - notamment des retraites et des minima sociaux - ainsi que des négociations salariales "pour assurer au moins le maintien du pouvoir d’achat".

    La plateforme intersyndicale réclame également, au niveau de l’Etat et de l’Union européenne, une politique "coordonnée favorisant une relance économique" : "relance par la consommation", "politique de développement de logement social", "investissements ciblés" dans les infrastructures, équipements et services publics.

    Elle revendique aussi l’abrogation des lois "qui ont conduit à remettre en cause la réduction du temps de travail" et le retrait de la réforme sur l’ouverture des commerces le dimanche, dont l’examen par les députés a été reporté au 15 janvier.

    L’intersyndicale demande par ailleurs l’abandon des 30.000 suppressions de postes prévues dans la fonction publique.

  • La Guadeloupe comme d’autres iles possede des ressources energetiques naturelles le vent la mer et le soleil, qui peuvent lui assurer a long terme une autonomie energetique exemplaire...

    Son futur economique passe par la : devenir le laboratoire de l’apres petrole :

    Japon : vers un rachat obligatoire de l’électricité solaire excédentaire

    TOKYO - Le gouvernement japonais envisage, dans un but écologique, d’imposer aux compagnies d’électricité d’acheter la production électrique excédentaire des foyers équipés d’un système solaire, à un tarif très incitatif, afin de rendre les dispositifs photovoltaïques plus attractifs.

    La consommation réelle des foyers équipés de panneaux photovoltaïques est en effet parfois inférieure au potentiel de production de leur installation solaire, ce qui se traduit par un gaspillage, alors même que des centrales au charbon et autres, plus polluantes et reposant sur des ressources fossiles, tournent à plein régime pour alimenter le voisinage.

    "Le Japon a déjà fait progresser les technologies solaires dans le monde, mais avec ce nouveau dispositif, nous voulons renforcer notre rôle de meneur", a déclaré à l’AFP un responsable du ministère de l’Industrie.

    Le schéma envisagé par les autorités prévoit une obligation d’achat et un quasi doublement du tarif, pour le hisser à 50 yens (42 centimes d’euro) par kilowatt-heure, alors que les compagnies offrent actuellement 24 yens par kilowatt-heure et ne sont pas forcées de prendre en charge tous les surplus générés.

    Le ministre de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie japonais, Toshihiro Nikai, a informé les compagnies de ce projet mardi, ces dernières se disant prêtes à "coopérer" pour sa mise en oeuvre.

    Un projet de loi devrait être transmis prochainement au Parlement.

    L’Etat nippon ambitionne de décupler la production d’électricité d’origine solaire d’ici 2020 et de faire chuter les coûts de moitié dans les cinq ans grâce aux progrès techniques qui permettent un meilleur taux de conversion.

    Le Japon compte plusieurs gros producteurs de cellules photovoltaïques et systèmes solaires, dont les plus importants sont Sharp, Kyocera, Sanyo ou encore Mitsubishi Electric.

    24 février 2009 10h23

    http://www.romandie.com/ats/news/090224092339.g8smgjpo.asp