Accueil > Guerre de Classe 02/2015 : Syriza, Podemos, Front de Gauche… Que Crève (…)

Guerre de Classe 02/2015 : Syriza, Podemos, Front de Gauche… Que Crève l’Extrême Gauche du Capital !

Publie le mardi 18 août 2015 par Open-Publishing
9 commentaires

Guerre de Classe 02/2015 : Syriza, Podemos, Front de Gauche… Que Crève l’Extrême Gauche du Capital !

Par:Paris luttes info

« Les communistes l’ont rêvé [en cauchemar]… Syriza l’a réalisé… »

« 
Cette boutade pourrait très bien résumer les leçons programmatiques à tirer de la situation que les prolétaires en Grèce, nos frères et sœurs de misère et de lutte, subissent actuellement. En effet, depuis toujours, ou du moins depuis les grandes campagnes de la social-démocratie au début du 20ème siècle pour l’instauration du suffrage universel, dont le but n’était rien d’autre que l’encadrement et l’anéantissement de l’énergie que le prolétariat développait pour en finir avec la misère et l’exploitation, la critique communiste (que celle-ci s’exprimait sous l’étiquette « anarchiste », « socialiste révolutionnaire » ou autre n’est pas ici notre propos) a toujours dénoncé le cirque électoral, le parlementarisme, le gouvernementalisme, la collaboration avec les institutions bourgeoises, la croyance quasi-religieuse que des réformes pourraient améliorer le sort de notre classe…

Nous n’allons pas dans cette toute petite contribution parler plus avant de la « dette souveraine grecque », ni du sauvetage de la « zone euro », et encore moins du « Grexit », tellement à la mode ces dernières semaines dans les média bourgeois. Nous n’allons pas non plus développer les différentes stratégies du gouvernement Syriza afin de « défier » les institutions financières de la commission européenne et de la Troïka. Nous laissons tous ces « détails » aux fervents adeptes de l’économie politique. Pour notre part, nous considérons que les communistes n’ont pas à se complaire dans la biologie du Capital, alors que notre tâche est fondamentalement de participer à sa nécrologie !!! Nous n’allons pas plus nous épancher sur la « psychologie » du premier ministre Tsipras, sur ce qu’il espérait ou prétendait faire, et encore moins n’allons-nous prendre en considération le show médiatique et les déclarations rocambolesques de son ministre des finances, le « beau ténébreux » playboy bellâtre Varoufakis (autoproclamé « marxiste libertaire » !!!), ainsi que sa clique de gauchistes, juste capable de pleurnicher sur le « déni de démocratie » vis-à-vis des résultats du référendum du 5 juillet, et sur le « diktat de l’euro zone ». Ce qui intéresse les communistes, ce n’est pas ce que les individus disent d’eux-mêmes mais bien ce qu’ils font et assume dans leurs pratiques sociales…

Alors, que se passe-t-il donc en Grèce, si ce n’est l’antépénultième épisode de la toujours triste et lamentable histoire de la social-démocratie historique, c’est-à-dire du parti bourgeois à destination des ouvriers et des prolétaires, de cette force sociale chargée de vider nos mouvements de lutte de sa substance subversive, de dévier leurs perspectives de transformation radicale de ce monde vers une simple réforme de celui-ci, et finalement de nous faire rentrer dans les rangs serrés de la paix sociale. Ce parti de la social-démocratie se matérialise à deux niveaux : par la constitution d’une structure militante extérieure à notre classe, issue directement des fractions progressistes et gauchistes de la classe bourgeoise d’une part, et par le développement d’un corpus idéologique réformiste généré au sein même de notre classe et s’appuyant sur les faiblesses, les limites et les illusions de la lutte d’autre part, le tout dans un va-et-vient dialectique entre les deux.

Lire la suite sur le site de Guerre de Classe

# Guerre de Classe – Juillet 2015 #

Messages

  • N’y a-t-il rien de mieux à faire que de se balancer des anathèmes ? De Quel bilan l’autre "extrême gauche" peut-elle se prévaloir ? Action ou parlotte ? Comment continuer la lutte ? Seul ou en essayant de convaincre les autres ? Moi j’ai choisi... car il ne faut pas analyser la situation comme terminée...
    JR

  • C’est quoi "cette guerre de classe" ? Une offensive de la bourgeoisie contre tous ceux qui essaient de résister à l’ordre capitaliste dans l’UE ? Comment les Gardes rouges appelaient ce genre de pratique pendant la GRCP ? "Brandir le drapeau rouge pour combattre le drapeau rouge"...?

  • Soyons clairs et sans outrance appelons un chat un chat :

    Ce groupuscule, derrière un langage de"foudre de guerre’ n’est qu’un tout petit "club" de soi disant anarchistes qui, dans cet article, sur leur site, analysent ainsi deux repères de la guerre des classes, ce qui me suffit pour les classer parmi les guignols de la Révolution..

    Sur la Commune,ils ouvrent le feu... sur ses dirigeants !

    Déjà, en 1871, lors de l’important mouvement prolétarien connu sous le nom de la « Commune de Paris », la gauche et l’extrême gauche en ont pris la tête afin de fonder un gouvernement qui jamais, au grand jamais, n’a pris la moindre mesure révolutionnaire afin de contrer les forces bourgeoises versaillaises, ni afin d’étendre internationalement l’effort militant en cours. Toutes les mesures de ce « gouvernement de la Commune de Paris » n’ont mené qu’à une seule chose : le désarmement (tant militaire que programmatique) de notre classe face à notre ennemi historique en recomposition après une brève défaite…

    Heureusement que M.THIERS a liquidé ces traitres, "camarades de la tchatche !

    La grande REVOLUTION d’OCTOBRE ?, les communistes "a l’assaut du ciel" , avec à leur tête LENINE et ses compagnons ?

    Oyez oyez !!

    En 1917, alors que la révolte gronde sur tous les fronts contre la boucherie capitaliste, le « Parti Bolchevique » se porte à la tête du mouvement du refus de la guerre afin de mieux l’amener dans l’impasse d’un changement « radical » de gouvernement, en abattant le règne du tsar millénaire, et en participant in fine à la reconstruction de l’État capitaliste en Russie, après qu’il ait été fortement malmené par notre classe en lutte, ce qui résultera dans le stalinisme et son « socialisme dans un seul pays »…

    J’ai vu le moment ou ils allaient demander qu’on pétitionne pour que soient débaptisés les rues, places portant les noms de TIMBAUD et autres résistants,... ou qu’ils accusent Manouchian de n’avoir été qu’un salopard cherchant à abattre le fascisme pour mieux remettre en selle l’impérialisme yanke et le patronat collabo.

    .
    Mais s’il n’ y avait que cette connerie, un simple citation de la "maladie infantile" suffirait

    Le plus triste c’est qu’en filant de la" social démocratie" à toutes les sauces, ces "révolutionnaires" ne font aucune analyse de la CRISE SYSTEMIQUE du Capitalisme, et donc ne servent à RIEN

    Continuer à ferrailler contre les"réformistes" alors qu’il n’ya plus de place pour la REFORME, c’est laisser croire qu’il y a encore du "grain à moudre" et une possibilité de"ruer dans les brancards" ..sans processus impliquant les masses..!

    Ces "anars" (??) qui fustigent(non sans raison) le crétinisme parlementaire, la "voie seulement "électorale , en arrivent eux aussi à pondre du"PROGRAMME" ou le mot"INTERDIRE" revient plus souvent que...luttes autogérées , et révolution avec boussolle marxiste et Orga de classe..et de masse.

    https://paris-luttes.info/quel-programme-pour-la-lutte-de-3539

    Mais l’arrogance, la suffisance n’ont jamais de limite

    Ce qui est une insulte à la classe ouvrière(je pense bien entendu aux luttes comme celle des FRALIB ,qui, au bout de 1336 jour, font reculer la bourgeoisie, le géant de l’agro UNILEVER , et font démarrer la production là ou il était programmé que l’herbe pousse dans des locaux vidés des machines et des prolos,

    ..
    ..c’est quand on lit

    ourtant, ces dernières années, ce n’est pas les cas d’entreprises qui ferment et de licenciements massifs qui ont manqué ! Non seulement les bureaucraties syndicales n’ont pas uni les salariés de ces entreprises dans un même mouvement pour interdire les licenciements mais ils ne se sont pas donnés l’arme pour l’imposer : la réquisition des capitaux, des stocks et des entreprises par les salariés eux-mêmes.

    Tout au plus parfois, les syndicats ont fait appel à l’aide de l’Etat, demandant à celui-ci d’aider le patron ou encore de nationaliser l’entreprise. Mais jamais ils n’ont mis en avant, comme nous le faisons ici, la socialisation c’est-à-dire la mainmise par les salariés eux-mêmes organisés collectivement. Tout au plus certains syndicats se sont transformés en racheteurs collectifs du capital pour le gérer de manière capitaliste et sans auto-organisation des salariés. L’expropriation et la réquisition, ce n’est ni le rachat, ni la simple gestion coopérative et encore moins l’aide d’Etat aux capitalistes !

    Petis bourges au ventre plein qui ricanent quand la Classe ouvrière, pour pouvoir bouffer ne se mobilise QUE pour des "détails" et ignorent la solution du "GRAND SOIR" élaborée au petit matin par quatre jeunes guévaristes du 16° arrondissement, je vous conchie..(1)

    Vous pouvez scander" que crève PODEMOS SYRISA, FDGetc etc, "

    .Comme eux vous n’êtes que des charlots, des révolutionnaires de salons, , des"TIGRES de papier".....mâché !

    A.C

    Un communiste.

    (1)
    Verbe conchier :

    (Vieilli) Manifester son mépris ou sa profonde indifférence, outrager.

    "J’ai bien l’honneur chez moi, dans ce livre, à cette place, de dire que très sciemment je conchie l’armée française dans sa totalité." — (Louis Aragon, Traité du style, 1927)

    • Au tout début, les anarchistes ont été enthousiasmés par la Révolution d’octobre mais que Lenine n’a fait que remplacer un État bourgeois par un autre, c’est ce que pensent depuis longtemps tous les anarchistes.
      Sinon, en dehors de ce milieu, il est reproché à la Commune de ne pas avoir donné le droit de vote aux femmes (influence de la Franc Maçonnerie ? ).

    • Lenine n’a fait que remplacer un État bourgeois par un autre, c’est ce que pensent depuis longtemps tous les anarchistes.

      en tous cas ce n’est pas ce que pensait la bourgeoisie internationale, les CAPITALISTES, si j’en crois mes modestes connaissances en Histoire..

      Et n’étant pas suspect de sympathie particulière pour Trotsky, je le cite cependant

      Le militarisme austro-allemand ne put pousser à fond son offensive contre la Russie des Soviets parce qu’il sentait sur sa nuque l’haleine brûlante de la révolution. Les révolutions d’Allemagne et d’Autriche-Hongrie annulèrent au bout de neuf mois le traité de Brest-Litovsk. Les mutineries de la flotte de la mer Noire, en avril 1919, contraignirent le gouvernement de la IIIe République à renoncer à l’extension des opérations dans le sud du pays soviétique. C’est sous la pression directe des ouvriers britanniques que le gouvernement anglais évacua le nord en septembre 1919. Après la retraite des armées rouges sous Varsovie, en 1920, seule une puissante vague de protestations révolutionnaires empêcha l’Entente de venir en aide à la Pologne pour infliger aux Soviets une défaite décisive. Lord Curzon, quand il adressa en 1923 son ultimatum à Moscou, eut les mains liées par la résistance des organisations ouvrières d’Angleterre. Ces épisodes saisissants ne sont pas isolés ; ils caractérisent la première période, la plus difficile, de l’existence des Soviets. Bien que la révolution n’ait vaincu nulle part ailleurs qu’en Russie, les espérances fondées sur elle n’ont pas été vaines.

      Si l’URSS était selon "tous les anarchistes" (???) un ETAT bourgeois, on comprend mal que les armées du K aient tenté de briser cette forme d’organisation inédite de la Société..!!

      Quant au droit de vote des femmes.....revoyez les situations

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_vote_des_femmes

      Alors francs maçons ou FRANC-machisme,
       :)
      .... je n’en sais pas plus que vous..
      A.C

    • Lors du vote sur le droit de vote des femmes à Alger en 1944, ce sont les radicaux et eux seuls qui ont voté contre. Déborder Pétain sur sa droite, il fallait le faire !
      Traditionnellement, la mixité est un problème à la FM. Une polémique sur le sujet a eu lieu il y a quelques années.

    • Le problème est que l’état était ce qu’il est :pas forcément bourgeois, mais bolchévique : c’est à dire un état centralisateur, dirigé selon eux par une "avant-garde éclairée".
      Pour faire simple, les bolchéviques ont au plus vite pris les commandes de cet état. Ceux-ci, dont Lénine, Staline, Trotski entre autres ont en occupé tous les rouages (bureaucratisation).
      Trotski, en temps qu’organisateur de l’armée rouge n’a pas eu d’autre priorité que casser la pipe à tout ce qui n’était pas bolchévique, en témoigne , coté anarchie, les épisodes Ukraine avec Makhno et la commune de Kronstadt. (voir sur wikipédia, Maitron)
      Pour le reste, entre les trois, selon vos désirs, l’un mort trop tôt, l’autre pas assez, le dernier pas assez fort ?
      as you want, Gigi

  • Grèce :" la vente de 14 aéroports régionaux à un consortium allemand a reçu le feu vert du gouvernement grec pour un peu plus d’un milliard d’euros." Mission accomplie. Il résultera de ces privatisations de nombreuses suppressions d’emplois. Et remplira les caisses des créanciers-actionnaires ! Ces gens-là ne peuvent pas perdre, ce serait de la spoliation interdite , impossible sous le régime capitaliste !