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Guy Môquet, suites [sans fin : Nous Ne Les Lâcherons Pas]
Publie le samedi 27 octobre 2007 par Open-Publishing1 commentaire
La vitesse exponentielle de l’Agité de Neuilly (sur Seine), finira par provoquer une rupture de bielle, à moins que ce ne soit un serrage de culasse. On ne sait pas. En attendant cette tragique "rupture" mécanique, ce qui se passe le lundi est déjà dans les oubliettes médiatiques le jeudi, si ce n’est le mercredi.
On se fera donc un plaisir de rappeller que l’Omniprésent s’est mangé une baffe magistrale ce Lundi 22 en ne se rendant pas au Lycée Carnot, comme prévu depuis le 12. Grâce à une poignée de jeunes lycéen(ne)s et étudiant(e)s de Carnot (et d’ailleurs), qui ont su convaincre la majorité de leurs enseignants, et avec le soutien, et le partage, de Sud Rail (St Laz’), et de quelques citoyens. Ceci, non pour un quelconque satisfecit, fut-il collectif, mais bel et bien, pour insister sur ce que : QUAND ON VEUT, CA PEUT MARCHER. Belle leçon ! Bel hommage à Guy Môquet.
Mais j’avais remarqué que 2 ou 3 choses étaient passées à la trappe, avant la date fatidique, concernant les 2 "maîtres d’oeuvre" de la "1ère décision" sarko-présidentielle (le 16 mai). J’y reviens donc.
1. Le ministre Darcos(ZY ?) a pondu, le 2 août, une "note de service" sur la Commémoration etc...". Ce n’est qu’en octobre que cette note a provoqué un superbe tollé, certains remarquant que le substantif "CAMARADES" avait été remplacé par "COMPAGNONS". Bien fait ! Pour autant, à ma connaissance, il n’y a pas eu de réaction publique, notamment d’historiens, au cafouillage (?) lamentable du-dit ministre, dès la 2ème ligne de la circulaire, indiquant : "après avoir adressé, LA VEILLE DE SA MORT, une lettre poignante A SA MERE"... , contredisant ainsi, sans vergogne, tous les témoignages connus. Voilà donc qui est ce ministre, "en charge" de l’Education nationale : NUL, et non avenu.
Un peu plus loin dans la circulaire (fin du 3ème §), le ministre se doit de citer le Patron, à la Cascade le 16 mai : "Aimez la France car c’est votre pays et que VOUS N’EN AVEZ PAS D’AUTRE". Si, si !! Quelle leçon d’UNIVERSALITé à la Jeunesse ! Quelle "éthique" PéTAINISTE ! Sarko, nous voilà !! (mais il faut faire GAFFE : je n’ai pas vu, là non plus, tellement de réactions publiques).
2. Le con-seiller spé-cieux du Président, l’ineffable Gua[i]no, que les médias aux ordres se complaisent à désigner comme la "plume" du Président, alors que le terme de PLUMITIF lui va comme un gant, a fini par nous donner un coup de main avec ses "coups de menton", urbi et orbi, les jours précédents le 22. Merci à lui.
Ce que je veux signaler ici, c’est que dans son entretien à Libé le 20, il déclare : "Barrès [...] a UNE CONCEPTION TRèS CHARNELLE DE LA NATION QUI PARFOIS ME TOUCHE". C’est donc avec joie que nous lui rappellerons que Barrès avait été surnommé, par l’écrivain progressiste Romain Rolland, "LE ROSSIGNOL DU CARNAGE", à propos de son va-t’en-guerrisme effréné à la veille de la Ière. Et que les Dadaïstes avaient "condamné" le-dit Barrès "à 20 ans de travaux forcés, POUR ATTEINTE A LA SURETé DE L’ESPRIT"...
A suivre.
jacques monge
Messages
1. Guy Môquet, suites [sans fin : Nous Ne Les Lâcherons Pas], 27 octobre 2007, 19:51
tu as l’air bien renseigné et je me permet de te poser une question qui m’obsède :
un petit Sarko voulait faire du théatre, il vient de changer d’avis, c’est très très grave...
qu’est-ce qui motive ce changement ? un petit ennui de santé ?, non les "médiocres" en aurait parlé...
Et Cécilia, comment va-t-elle : çà fait bien 48 h que je suis sans nouvelle !
(au fait le Tsar Kozky n’a pas de chien, de chat ??)
Que la vie est dure pour eux
Arlequin