Accueil > IL Y A 40 ANS : LE PRINTEMPS DE PRAGUE

IL Y A 40 ANS : LE PRINTEMPS DE PRAGUE

Publie le vendredi 22 août 2008 par Open-Publishing
7 commentaires

Après nous avoir servi pendant des mois et jusqu’à la nausée les tribulations nostalgiques voire ringardes et franchouillardes de mai 68,
rien sur l’anniversaire des 40 ans du Printemps de Prague ...

Dans la nuit du 20 au 21 août 1968, l’invasion de l’URSS, pour tuer dans l’oeuf le "socialisme à visage humain" du leader tchécoslovaque Alexander Dubcek, consacre la doctrine de la "souveraineté limitée" concédée par Moscou aux autres Etats communistes d’Europe de l’Est. Vingt ans avant la chute du bloc soviétique...

Une trentaine de divisions soviétiques, soutenues par des unités bulgares, hongroises, polonaises et est-allemandes, envahissent la Tchécoslovaquie pour une occupation qui durera plus de 20 ans, jusqu’à la "Révolution de velours" de 1989.

Entre le 21 août et la fin de l’année 1968, cent-huit personnes sont tuées et quelque 500 autres grièvement blessées par les troupes d’occupation, selon l’Institut tchèque d’études des régimes totalitaires.
Alexander Dubcek est évincé en avril 1969 et réduit au silence. Nouvel homme lige de Moscou, Gustav Husak, lance la "normalisation" à coup de procès politiques. La nation se résigne, malgré le sacrifice de l’étudiant Jan Palach, qui s’immole par le feu dans l’espoir de réveiller les consciences.

Aujourd’hui en Géorgie, les troupes russes sont toujours là...

Messages

  • Aujourd’hui, en Irak, les troupes américaines sont toujours là. Et il n’y a pas eu qu’une centaine de morts (un est déjà trop) mais des centaines de milliers, soldats et civils durant la première guerre du Golfe, 500 000 enfants décédés des suite directes de l’embargo -admis comme une "nécessité" par celle qui a précédé C.Rice -, des centaines de milliers lors de la seconde guerre du Golfe, et trois millions de personnes déplacées... Tout ceci sous un faux prétexte -armes de destructions massives, etc.- et à des milliers de Km des USA. On pourrait continuer...
    La sensibilté des ignorants est toujours à géométrie variable. Jesse

    • effectivement, pour un minimum de crédibilité, il faut dénoncer toutes les exactions des impérialismes, celles des russes comme celles des américains, ne pas minimiser les unes contre les autres

      et ce n’est pas parce qu’on rappelle le printemps de Prague qu’on approuve a priori les interventions américaines

      "Celui qui confesse son ignorance la montre une fois ; celui qui essaye de la cacher la montre plusieurs fois".

  • je vois pas le rapport avec 68 ??? sauf pour balancer des petites saletés en passant. tu peux t’exprimer sans vomir sur les avancées sociales de 68, mais certainement que la politique sarko qui brise toutes ces avancées te convient.

    moi je rêve aujourd’hui d’une mobilsation digne de 68 n’en déplaise à "pas de nom" !!

    • je crains que tu doives poursuivre ton rêve encore très longtemps : en 68, les jeunes, les étudiants étaient 1000 fois plus politisés qu’ aujourd’hui, les syndicats bien plus écoutés, le PC était à 22%...

      aujourd’hui c’est la génération coca/nokia/fashion/gucci, le PC est en soins intensifs en vendant des légumes et les syndicats s’occupent du plan de carrière de leurs quelques adhérents

  •  sur le Printemps de Prague, il y a une bonne introduction, suite au colloque organisé par BOHEMICA

    Le printemps tchécoslovaque 1968


     quand aux évènements de Géorgie, ils sont d’une toute autre nature. Ni la Russie, ni la Géorgie n’ont de lien avec une forme quelconque de communisme.
    C’est là la conséquence d’un impérialisme capitaliste, dont on trouvera l’origine dans l’effondrement de l’URSS.
    Le développement exacerbé des nationalismes, suscité par les USA, l’OTAN, l’Union Européenne ne peuvent que conduire à des guerres sans fin : on peut prendre comme exemple typique d’un désastre le Kosovo.

    Les affrontements larvés entre les bloc d’influence USA, Russie, Chine, Iran (moyen orient), Union Européenne nous conduisent à des désastres.

    • Ben moi j’espère que les affrontements, larvés pou pas, vont continuer. même s’il ya des risques que ça dégénère.

      De toute façon la vie c’est un risque permanent. On risque essentiellement de mourir et c’est ce qui arrive un jour ou l’autre.

      Lorsqu’il n’y aura plus "d’affrontements" entre cette bande d’enfoirés, et qu’il ne rstera que les néocons usaméricains, on pourra préparer notre pyjama rayé.

      Ils ont une place toute chaude pour nous.

      G.L.