Accueil > " INDIGENES " ?

de Désolé
– Financé par les "politiques" ;
– Opportunité pour Chirac, disent certains ;
– Pas beaucoup de place pour les noirs, disent d’autres ;
– Coup monté pour diviser les "arabes" et les noirs, peut-on entendre ;
– Jamel manipulé, dit-on encore.
Je ne sais trop qu’en penser. Tant mieux déjà si ça peut servir à réparer, un peu, cette incroyable injustice.
Vous avez une certitude sur le sujet vous ?
Indigènes, quelle histoire !
de Christophe Carrière
Pour réaliser et surtout financer son film, Rachid Bouchareb aura livré une rude bataille. Acteurs, mais aussi patrons et hommes politiques, se sont engagés dans la cause. Jusqu’à l’Elysée...
A la guerre comme à la guerre. Indigènes, évocation des tirailleurs nord-africains qui participèrent, en 1944, à la libération de la France, est né après bien des batailles. Pourtant, son réalisateur, Rachid Bouchareb, est un pacifiste. Quand, il y a dix ans, l’idée de raconter l’histoire de ses aïeux lui vient, il n’a aucune velléité revancharde. « Je voulais juste transmettre au public un chapitre historique absent de tous les manuels scolaires. » Seulement voilà : un film pareil, cela demande beaucoup d’argent. Le metteur en scène et son associé au sein de 3B Production, Jean Bréhat, sous-estiment la galère qui les attend et ignorent la croisade politique qu’ils devront mener afin de réunir les fonds.
Financièrement, le projet Indigènes repose sur les épaules de ses vedettes. Bouchareb en est conscient et décide de passer à l’action au début 2002. Astérix et Obélix : mission Cléopâtre a attiré 14 millions de spectateurs et consacré Jamel Debbouze. La série des Taxi a donné à Samy Naceri une popularité auprès d’un jeune public. Sami Bouajila et Roschdy Zem, forts d’une longue filmographie, sont, eux, des talents confirmés et respectés. Bouchareb confie aux quatre son envie. Ils donnent un accord de principe, même s’ils ignorent de quoi leur parle le metteur en scène. « J’avais toujours entendu parler des tirailleurs sénégalais, mais jamais des Algériens ni des Marocains, avoue Roschdy Zem. Ce n’est pas dans notre culture de faire passer, de génération en génération, des souvenirs douloureux. »
Durant un an, Rachid Bouchareb et son coscénariste, Olivier Lorelle, recueillent les témoignages d’anciens combattants. En France, en Algérie, au Sénégal... Le script connaîtra 27 versions. D’une première de 3 h 15 et 35 millions d’euros de budget, à une dernière, plus courte et moins chère - 14,5 millions, quand même !
Forts d’une aide au développement et d’une avance sur recettes obtenues sans mal (autour de 700 000 euros), Bréhat et Bouchareb partent, confiants, en quête de partenaires financiers. Les alliés de la première heure sont les responsables de France Télévisions et Jamel Debbouze. Le comédien apporte deux atouts considérables. D’abord, de nouveaux subsides. A même d’exiger un cachet de 1 million d’euros, il fait l’inverse : il sort ce million de sa poche, via sa société Kissman Productions, et devient coproducteur. Légalement obligé de toucher un cachet comme comédien, il prendra le minimum syndical, à savoir 300 euros par jour. Ensuite, sa relation privilégiée avec Mohammed VI, roi du Maroc. Le souverain met à disposition de la production la région de Ouarzazate, ainsi que 500 soldats et l’infrastructure militaire qui va de pair (avions, bateaux, etc.), ce pendant six semaines.
Néanmoins, toutes ces aides ne suffisent pas à boucler le plan de financement. « Pour une comédie, on n’aurait eu aucun mal à réunir les fonds, reconnaît Jean Bréhat. Mais un film de guerre, c’est moins vendeur. » Une réalité économique qui freine le Groupe Canal , malgré le soutien actif de son directeur général, Rodolphe Bremer. Le projet est dans l’impasse.
Jean Bréhat requiert les services d’un vieux copain, Mohamed Nemmiche, ex-journaliste et « militant mondain », devenu « conseiller en financement », grâce à un impressionnant carnet d’adresses et à un extraordinaire culot. « L’équation était simple, se souvient Mohamed Nemmiche. Canal appartient au groupe Vivendi, au sein duquel on trouve Jean-René Fourtou, lui-même meilleur ami de Claude Bébéar [président de l’Institut Montaigne], très sensible aux problèmes d’immigration. Or, à ce moment-là, au printemps 2004, l’Assemblée nationale débat de la politique à mener sur ce thème, avec, entre autres intervenants, Claude Bébéar. Je savais où le trouver ! »
Des soutiens politiques officiels... et officieux
Nemmiche rédige une note de quelques lignes : le titre du film, les comédiens principaux, le synopsis, le numéro de téléphone de Rachid Bouchareb, et la remet en mains propres à Bébéar, qui appelle le réalisateur dès le lendemain matin. Un déjeuner est organisé au restaurant la Maison blanche. A la fin du repas, un homme déjeunant à proximité, intrigué par la conversation qu’il entend, s’enquiert de l’identité de ses voisins. Il s’agit de Didier Duverger, patron de Coficiné, la banque du cinéma. Il a bien reçu le dossier Indigènes, mais ne croit guère à son aboutissement. « Quand je les ai vus en compagnie de Claude Bébéar, mes doutes se sont envolés », avoue le banquier. Effectivement, une semaine plus tard, le Groupe Canal injecte 4 millions d’euros dans l’affaire. Claude Bébéar, intronisé « parrain du film » par Jean Bréhat et Rachid Bouchareb, joue aujourd’hui les modestes : « Ils exagèrent ma participation. Comme on s’est mal comporté avec ces personnes qui ont aidé à libérer la France, je trouvais totalement justifié qu’un long-métrage leur rende hommage. Je me suis contenté d’appeler Jean-René Fourtou et Bertrand Méheut, et les ai convaincus de la rentabilité potentielle du film. »
En janvier 2005, malgré toutes les aides, dont celle du producteur Thomas Langmann, 3B Production n’a réuni que 10,5 millions d’euros. Nouveau rodéo financier... Cette fois, c’est Jean-Paul Huchon, président du conseil régional d’Ile-de-France, qui décroche 500 000 euros sur le budget culturel de sa région, mesure votée par les élus, de gauche comme de droite.
Bouchareb, lui, commence le tournage au Maroc. Les comédiens sont morts de trac. Naceri un peu plus que les autres, le seul des quatre à ne pas savoir parler la langue arabe. « Le problème, c’était surtout de parler en français, précise Sami Bouajila. Les Nord-Africains avaient un accent différent de celui d’aujourd’hui, et il s’agissait de ne pas tomber dans la caricature. »
Pendant ce temps, Nemmiche continue sa quête. Car il manque encore 1,5 million d’euros au titre de la postproduction (montage, effets spéciaux, etc.). Il s’adresse à Pierre Méhaignerie (président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale). Le député UMP, via l’Assemblée, verse 100 000 euros au conseil régional de Franche-Comté, qui les ajoute aux 100 000 euros alloués au film par une subvention. « On a emmerdé la terre entière ! » raconte Jean Bréhat. Du moins, tous les directeurs de cabinet. « Dominique Cantien voulait clairement, en échange d’une aide quelconque de son compagnon, Philippe Douste-Blazy, une photo du ministre des Affaires étrangères avec Jamel Debbouze », confie le producteur. « A la demande des hommes politiques démarchés, j’ai assisté à tous leurs rendez-vous avec la production, précise Jamel. Les rares photos où j’ai posé avec eux, c’était pour leur nièce ou leur cousine. » Une conseillère de Nicolas Sarkozy aurait aussi proposé à l’artiste d’accompagner le ministre de l’Intérieur à Trappes. Sans succès. Pour autant, le n° 2 du gouvernement a apporté sa pierre à l’édifice. En l’occurrence, une lettre à l’attention d’Adrien Zeller, président du conseil régional d’Alsace, demandant à l’intéressé une augmentation exceptionnelle de sa subvention, plafonnée à 48 000 euros pour un long-métrage. Après réception du courrier, elle montera à 60 000. De son côté, Philippe Séguin, président de la Cour des comptes, intervient auprès de la Caisse des dépôts et consignations, afin qu’elle accorde 110 000 euros au projet. Jusqu’à la bénédiction suprême : le soutien officieux de l’Elysée, puisque Claude Chirac pousse France Télévisions, déjà très généreuse, à investir un peu plus d’argent. D’un pari improbable, Indigènes devient ainsi une grande cause nationale.
Une sélection au Festival de Cannes paraît, au fil des mois, inéluctable. L’accueil dithyrambique à la fin de la projection et, le jour du palmarès, le prix d’interprétation attribué aux principaux comédiens augurent, pour le long-métrage, d’un vif retentissement médiatique et populaire.
Le 5 septembre, la Fondation Georges-Pompidou présente le long-métrage à un parterre de grands patrons et de personnalités politiques, dont Jacques Chirac.
Un gros succès populaire en perspective
Vingt minutes avant la projection, Rachid Bouchareb et ses comédiens s’entretiennent avec le président, afin de lui demander de soutenir l’ « appel pour l’égalité des droits entre combattants français et étrangers ». « Après le film, raconte le réalisateur, il était sincèrement bouleversé. Je l’ai pris par le bras et lui ai demandé s’il comprenait pourquoi il devait intervenir. Il a répondu : "Je vais le faire." » Le président a ainsi promis d’attribuer, au plus vite, les pensions jamais versées aux anciens combattants nord-africains.
De son côté, le distributeur Stéphane Célérier (Mars Distribution) a prévu une sortie importante avec 500 copies du film. « Il y a trois ans, j’évaluais le succès d’Indigènes à 1 million d’entrées. Depuis Cannes, cette estimation est multipliée par deux. » Entre une promotion tentaculaire et une étroite collaboration avec le ministère de l’Education nationale, le chiffre devrait se confirmer. Auquel cas Rachid Bouchareb rempilerait. « Je raconterais l’histoire des indigènes de 1945 à 1962, soit du massacre de Sétif à la guerre d’Algérie, en passant par celle d’Indochine. » Ses comédiens ont d’ores et déjà accepté. Indigènes n’est qu’un début, ils continuent le combat.
A lire : Anciens combattants africains, édité aux EditionsLes Imaginayres, 28 euros avec CD sonore joint à l’ouvrage.
http://lexpress.fr/info/societe/dos...

Messages
1. > " INDIGENES " ?, 28 septembre 2006, 00:53
On l’attendait un peu celle-la. Financer par qui ? C’est le top départ pour renverser la situation. La campagne de démolition va bientôt commencer ou comment étouffer l’œuf dans sa coquille. L’express fera mieux de nous expliquer pourquoi ce pan important de l’histoire est délibérément absent des manuels scolaires ? Pourquoi cette ségrégation ? Pourquoi 60 ans après pour indemniser des combattants au même titre que des français et dont la majorité sont déjà morts ? Pour le financement l’expresse nous révèlera peut être un jour comment sont financer certains films qui parlent de la shoah.
1. > " INDIGENES " ?, 28 septembre 2006, 09:59
"absent des manuels scolaires" ? l’engagement des spahis, tirailleurs et autre goumiers n’est pas une découverte pour qui s’interesse qeulque peu à notre histoire...
Ce film a le simple mérite d’exister...arrêtons l’auto-flagellation et ne tombons pas dans le travers qui consisterait à les considérer comme nos principaux libérateurs, et avec un bon bourrage de crâne comme nos seuls libérateurs...
Ils étaient français ils se sont battus comme des français, les gouvernements successifs les ont ignorés, maintenant ils sont enfin et justement reconnus...Ce n’est que justice !
Didier84
2. > " INDIGENES " ?, 28 septembre 2006, 10:15
« Ils étaient français » faut le dire vite… Des français sans droit de voe, sans garatie contre l’admisnistration, soumis aux travaux forcés et à l’enrôlement de force… administrativement ils étaient « sujets de l’empire français ».
3. > " INDIGENES " ?, 28 septembre 2006, 10:43
ok, ok, alors il faut faire quoi ? se vautrer dans la honte, le remords, la repentance...
Cette époque est révolue ils ont tardivement certes la "reconnaissance" de la nation nous ne pouvons pas refaire l’histoire, elle ne les a pas épargnés, elle a épargné personne dans les pauvres gens j’entends...
Didier84
4. > " INDIGENES " ?, 28 septembre 2006, 11:57
Cette époque est révolue dites-vous ..
En etes-vous si sur ? Pensez vous vraiment que le colonialisme français appartienne au passé ?
Pour s’en tinir à l’Arfique, je crois au contraire qu’il a pris aujourd’hui les atours de multiples réseaux constituant un impérialisme que le regretté François-Xavier Vershave à appelé la Françafrique.
Jips
5. > " INDIGENES " ?, 28 septembre 2006, 13:01
Bon j’arrête là parceque je crois que l’on ne me comprend pas !
La France a toujours des "intérêts" en Afrique certes...
Mais alors expliquez moi cette propension d’une grande partie des ex-colonisés à venir s’installer, se réfugier chez les "bourreaux" d’autre fois et d’aujourd’hui puisque vous y tenez !
Didier 84
6. > " INDIGENES " ?, 28 septembre 2006, 14:07
C’est si difficile à comprendre que des gens vivant dans la misère cherchent par tous les moyens à vivre un peu mieux y compris en croyant au mirage d’une france accueillante pour tous ?
Et ce d’autant plus que sans doute, ces peuples pensent que la france leur est redevable après qu’elle les a colonisés, pillés et qu’elle a été les chercher pour les envoyer mourir au front ...
Comme quoi l’époque n’est vraiment pas révolue !
Jips
7. > " INDIGENES " ?, 28 septembre 2006, 20:33
Parce-qu-ils crévent dans leurs pays. j.vincent
8. > " INDIGENES " ?, 28 septembre 2006, 20:38
Pourquoi se vautrer dans la honte, le remords...
La réalitè existe, elle est là.
Nous devons assumer notre HISTOIRE, La France a commis elle aussi des erreurs et vouloir les occulter ne renforcerons
que de la souffrance, de part et d’autre. J Vincent
9. > " INDIGENES " ?, 30 septembre 2006, 12:22
Didier,
Je me demande dans quelle planête tu vis.
Tu penses vraiment que tous ces ex-colonisés comme tu les appelles sont fou de joie de quitter leur pays, leurs famille et leus amis pour esperer décrocher de quoi permettre aux siens de survivre.
Que serait la France, sans le plan Marshall des Etats-Unies.
On ne demande pas à la France de se flageler mais de voir son histoire en Face.
Combien sont au courant de la nuit du 17 Octobre 1961 où j’ai failli perdre mon père qui était administrativement Français mais dans son coeur Algérien. Il manifestait pacifiquement avec d’autres hommes, femmes et enfants. Maurice Papon, préfet de Paris à fait tirer sur eux et il était couvert par Le Grand Général et par toutes la classe politique française de l’époque.Il en garde aujourd’hui une trace ineffaçable.
Alors je te conseille d’ouvrir un peu plus les yeux et ton esprit.
Driss 92
2. > " INDIGENES " ?, 28 septembre 2006, 08:41
J’ai entendu, hier matin sur France Inter, que Madame Chirac avait eu une larme en regardant le film Indigéne.
Le titre Indigéne. Voilà le mot juste.
Indigéne tel était leur statut, dans l’armée française, dans la sociétè itou. Le scandale est là.
Aujourd’hui, ce vocable serait déclaré hors la loi.
Indigénes travaillant dans les exploitations de nos anciennes colonies, ont-ils les mêmes droits à la retraite.
Oui, regardons notre Histoire, assumons nos dérives d’anciens colonisateurs. .
1. > " INDIGENES " ?, 28 septembre 2006, 09:01
les nouveaux indigènes... les sans paps...
vous savez ce que sarko en fait ?
Si les chirac avaient voir les aristochats ils auraient fait un don à la spa.
Il faudrait qu’ils sortent plus souvent en cette période pré-électorale.
Par contre, il faut aller voir ce film et saluer ceux qui se sont battus pour le réaliser.
Et tant mieux pour ceux qui vont pouvoir vivre dignement !
2. > " INDIGENES " ?, 28 septembre 2006, 19:38
madame chirac ! celle qui a choisie rafarin comme premier ministre ce lui qui n’arrete pas de parler d’assistanat,elle choisie aussi sarko alors là sans comentaire,j’espere qu’elle conseille son
marie de payer les anciens travailleurs maghrebins maintenent retraités au blade de les payer comme les francais car a travaille egal ’duré de cotisation égale ils touchent beacoup moins que les nationeaux,conseil :avant de voter prendre en compte les idées des femmes ou marie du condidat choisie.
3. > " INDIGENES " ?, 29 septembre 2006, 12:33
Vivre dignement ???!!!
Même réévalué, ça reste 460€ par an !!!
3. > " INDIGENES " ?, 28 septembre 2006, 10:40
Non ce qui est claire c’est que Chirac ne pouvait que faire un geste surtout lui le plus gros démago, imaginé si il avait refusé a Jamel l’idole des jeunes, en plus ce film bénéficie d’une grosse promo, et il doit surement être interressant et émouvant, c’était impossible qu’il refuse.
Tant mieux si ces pauvres gens sont indemnisés, mais si il faut que notre président voit un film pour chaque dérive qu’il existe dans notre société, il va y passé ses journées vous me direz pour ce qu’il a foutre...
Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin, il s’agit des peuples des excolonies alors pourquoi ne pas annuler la dette qui étrangle ces pays ?
4. > " INDIGENES " ?, 28 septembre 2006, 11:00
Le scandale n’est pas que ce film existe mais qu’il ait fallu que celui-ci existe pour qu’enfin nos dirigeants se décident à se bouger pour apporter un début de solution à ce scandale. C’est révélateur de leur niveau de conscience ou de volonté politiques.
On peut se poser la question : pourquoi maintenant ?
– 1ère hypothèse : le film leur a révélé l’existence de ce scandale qu’ils ignoraient ce qui montrerait qu’ils vivent sur une autre planète que le commun des mortels qu’ils sont censés bien connaître et comprendre.
– 2ème hypothèse : le film tombe à point nommé, 7 à 8 mois avant les élections, pour se (re)donner une image de politiques au grand cœur. On instrumentalise non le film mais les anciens combattants "indigènes".
Et les médias d’en rajouter sur la grande sensibilité de la dame patronnesse de l’Elysée. A quand une opération « pièces-jaunes » pour revaloriser les pensions ?
Antonio
1. > " INDIGENES " ?, 28 septembre 2006, 14:26
qui se lance ds un film sur les sans paps ? Ca urge !
2. > " INDIGENES " ?, 28 septembre 2006, 14:49
Avons nous l’habitude de luttes victorieuses pour cracher ainsi sur l’une d’entre elles ?
Nombreux sont les anonymes ou personnes connues qui se battaient pour mettre fin à cette injustice sans être jamais entendues.Elle sort enfin de l’ombre et c’est tant mieux.
Et si ce film a fait prendre conscience à des milliers de gens de cette réalité qu’ils ignoraient il faut s’en réjouir,chaque pas en avant,chaque pavé dans la mare de Sarkosy et Le Pen est bon à prendre.
Il faudrait aussi parler de ceux qui furent dans la resistance,"l’Humanité"a publié il y a quelques semaines une double page à ce sujet.Certains diront que cela vient bien tard,mais avant qui les auraient écoutés ?
Ce film secoue les esprits de nous mêmes,des enfants de ces combattants,fait réfléchir à ce que nous sommes et surtout remet en avant trois mots:LIBERTE,EGALITE,FRATERNITE.
Jean Claude des Landes
3. > " INDIGENES " ?, 28 septembre 2006, 19:46
si on commençait par signer l’appel contre les centre de rétentions en europe lancé par le groupe GUE de l’assemblée européenne !
www.no-fortress-europe.org
Jean Claude des landes
4. > " INDIGENES " ?, 29 septembre 2006, 03:14
L’objectif de ce film n’est pas la repentance et aucuns de ces combattants ni leurs enfants français qu’on appelle vulgairement d’origine étrangère n’a ester l’état ou la SNCF pour réclamer des dommages et intérêts, ni interpeller le président Chirac pour qu’il présente ses excuses publiquement Alors pourquoi nous parle-t-on de repentance ? Mot qui est en passe de devenir un refrain chaque fois que l’histoire de la France coloniale est évoquée afin de rétablir une vérité cachée concernant son passé. Y’aurai-t-il une hiérarchisation dans la reconnaissance des tords et la mémoire ?
5. > " INDIGENES " ?, 29 septembre 2006, 22:09
Mohamed dont le père Marocain d’origine s’est battu pour la France qui est lui-même Français ne demande qu’une chose : qu’on le respecte "comme les Français" m’a-t-il dit, en respectant ses droits de travailleur : à travail égal salaire égal, qui dépendent dans sa boîte de la couleur de la peau, et aussi d’avoir le droit d’habiter ailleurs que dans un ghetto urbain. Mon autre copain Mohamed ancien mineur de fond ,silicosé que les Charbonnages sont venus chercher au Maroc, demande la même chose. Nous devons lutter avec eux en les entourant de notre considération et de notre amitié. JdesP