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INTERVENTION B THIBAULT A LA REUNION CGT 1er AVRIL
Publie le lundi 20 avril 2009 par Open-Publishing20 commentaires

"Canempechepasnicolas publie ci-dessous, sans attendre, le texte intégral de l’intervention du secrétaire général de la CGT, sans commentaires, de manière à provoquer des réactions des lecteurs du blog, et l’ouverture d’un débat.
Ces jours prochains, à son tour, canempechepasnicolas donnera son opinion critique.
INTERVENTION DE BERNARD THIBAULT A LA
REUNION DES ORGANISATIONS CGT, LE 1er AVRIL :
La réunion fait apparaître un large accord sur l’analyse de la situation et sur la manière dont la CGT doit affronter la période à venir. Période qui ne doit pas être appréhendée de façon figée tant elle est exceptionnelle et marquée par des événements qui peuvent modifier à tout moment la donne. L’analyse pourra donc être affinée dans 8 jours, dans 15 jours … au regard d’éléments nouveaux. Il n’est qu’à observer ce qui s’est passé dans la seule semaine dernière à propos des débats sur les rémunérations des chefs d’entreprises pour mesurer que nous devons chercher à anticiper le mieux possible, mais aussi tenir compte des changements intervenant au fil des événements.
Nous avions dit qu’il y aurait un avant et un après 29 janvier. C’est ce qui s’est produit et a débouché sur une nouvelle séquence, après celle qui était issue des résultats des prud’hommes, laquelle avait vu se développer le processus unitaire avec à la clé le 29 janvier.
La CGT a une responsabilité particulière, ce dont conviennent beaucoup de militants CGT, qui le mesurent au quotidien. Nous l’avions dit après les prud’hommes, mais cela se confirme et s’amplifie au fur et à mesure que s’intensifie la bataille autour des enjeux. Mais le contexte est inédit pour tout le monde, aussi bien pour la CGT que pour les autres forces en présence. Les choses sont de plus en plus dures pour les employeurs, pour les responsables politiques et pour le Chef de l’Etat lui-même, même si cela n’apparaît pas encore de manière visible et explicite.
Beaucoup de chemin a été parcouru à partir de ce que la CGT a dit, avec d’autres, et que résume la formule « la crise c’est eux, la solution c’est nous ». Les choses bougent sur quelques lignes importantes de la bataille idéologique : finalité de l’entreprise, finalité de l’économie, place des salariés, rentabilité financière, stocks-options, et la liste n’est pas exhaustive des questions qui sont au cœur d’un système dont nous avons fait de longue date l’analyse et sont au centre du débat public aujourd’hui. Cela se traduit par des prises de position de la part des salariés, mais aussi de responsables, que l’on n’aurait jamais entendues en d’autres périodes. Et cela parce qu’il y a bien des évidences qui s’imposent à tout le monde.
La déclaration de Sarkozy avant le G20, « si ça ne se passe pas bien, je claque la porte », n’était pas faite pour ceux qui étaient autour de la table du G20, mais pour les français, pour ceux qui sont en galère. D’autant que ceux qui sont autour de la table du G20 lui ont demandé en substance, « qu’est-ce que c’est ce « bordel » en France ? » Car il y a un effet particulier de ce qui se passe en France au plan international, certes sur le terrain syndical, mais avec une résonance politique évidente.
Par exemple, chez Carterpillar, l’effet médiatique au plan mondial - vous avez sans doute vu les chaînes américaines- a conduit à des décisions rapides d’une direction qui est peut-être au bout du monde mais ne peut pas rester indifférente à une campagne médiatique mettant en relief ses décisions contre l’emploi et touchant son image. Car le débat existe aussi aux Etats-Unis sur la nature des mesures politiques, économiques et financières à prendre contre la crise …
Les lignes sont donc bien en train de bouger. Sarkozy lundi matin a dû refaire une réunion avec les responsables syndicaux. Et il n’est pas étonnant qu’il éprouve le besoin d’accélérer le rythme des rencontres avec les responsables syndicaux dans cette période. Il s’agissait en l’occurrence d’une réunion avant le G20. Une autre réunion pour mettre en place le fonds d’investissement social qui avait été annoncé le 18 février est prévue la semaine prochaine. Sarkozy a laissé entendre que de nouvelles rencontres pourront être organisées plus tard « si il faut réajuster ». Si nous ne sommes pas dupes de cette méthode, force est de constater que cela atteste là aussi que les lignes bougent.
Cela bouge aussi du côté des médias qui doivent traiter autrement l’actualité sociale. J’évoque pour l’anecdote la préparation par France 2 pour mi avril d’une émission où il y aurait Thibault – Chérèque – Mailly, à 20h30 pendant une heure, ce qui jusqu’à maintenant, n’a jamais existé.
Je profite de cette réunion pour faire un petit aparté sur les questions liées à la médiatisation des événements sociaux et attirer votre attention, notamment au niveau des fédérations, sur l’attitude de l’Elysée qui consiste à prendre un dossier de temps en temps, un conflit ça et là et à organiser des contacts directs avec les responsables syndicaux des entreprises à l’Elysée. Il y a forcément des demandes en ce sens, d’autant que les ministres ne comptent pas beaucoup dans la répartition des responsabilités au sein de l’Etat, comme chacun le sait. J’attire l’attention sur le fait que des camarades se retrouvent directement confrontés avec des conseillers de l’Elysée ; le pouvoir veut se montrer à l’écoute, attester qu’il ne laisse pas les gens tomber. Soyons attentifs à des opérations d’instrumentalisation, car ce n’est rien d’autre.
Cela rejoint d’ailleurs un autre aspect de cette période : vers qui sont dirigés les mobilisations ?
Nous attendons des réponses des pouvoirs publics, certes, et il est incontestable que les mobilisations avaient parmi les points forts une critique, et pour cause, de la politique économique et sociale mise en œuvre par Sarkozy.
En même temps, les mobilisations rassemblent au-delà des clivages politiques. Il faut que nous soyons clairs dans les débats que nous pouvons avoir au sein de la CGT. Si nous attendons que le mouvement contraigne Sarkozy à faire un jour une conférence de presse pour dire « je vous ai compris, j’ai décidé de changer de politique économique et sociale », nous pouvons manifester longtemps, parce que ce n’est pas de cette façon que les choses vont se passer, c’est évident.
Au surplus, l’attente d’une réponse politique globale par en haut ne permet pas de porter les contenus revendicatifs que nous avons besoin de porter à tous les niveaux.
Etre contre la politique de Sarkozy c’est une chose, autre chose est de chercher à améliorer la situation faite aux salariés telle qu’elle est. Les attentes peuvent de ce point de vue être différentes, que l’on soit dans une entreprise menacée, qui a disparu ou dans un secteur moins touché par la crise. Soyons particulièrement attentifs dans la prochaine période à tous ceux qui vont sortir de l’indemnisation du chômage partiel auquel ils ont droit. Nous allons avoir la responsabilité de traiter ces situations et nous serons interpellés pour être utiles aux salariés dans les difficultés qu’ils rencontrent.
Sans exonérer bien sûr la politique économique et sociale de Sarkozy, le patronat ne peut pas être exempt d’obligations et de négociations, que ce soit sur les salaires, l’emploi. C’est aussi le moment de revenir sur certaines questions comme l’organisation du travail, l’intensification du travail ou la précarité dans les entreprises.
A partir de cet ensemble de questions, il est normal que nous réfléchissions collectivement à la conduite d’un mouvement qui n’a pas de précédent. Il faut donc accepter cette idée que sa conduite est à définir au fur et à mesure. Il n’y a pas de référence à aller chercher dans telle ou telle période. Il est normal que chacun réfléchisse, que cela débatte dans l’organisation. Et c’est aussi pour cela que l’on a organisé cette réunion, pour bien vérifier entre nous qu’en terme de stratégie, de lisibilité de la démarche de la CGT, il n’y avait pas de problèmes majeurs. Il est donc normal que cela débatte dans l’organisation, en veillant néanmoins à ce que l’on ne perde pas toute notre énergie dans les débats. Il y a le moment du débat et puis après, même si on continue à réfléchir, il faut mettre en œuvre les décisions. Cela ne clôt pas les débats, mais cela ne doit pas conduire à ne pas mettre en œuvre un certain nombre de décisions.
Tout le monde n’est pas confronté à la même situation dans ce contexte. Tout le monde ne vit pas la situation de la même manière, qu’il s’agisse des salariés, des syndiqués, des syndicats, des fédérations professionnelles. Il y a des enjeux spécifiques suivant que les salariés sont dans une entreprise qui ferme – et la liste s’allonge – ou dans une entreprise qui a déjà fermé. Là aussi, comment réfléchissons nous à ce que ceux qui n’ont plus leur entreprise continuent à bénéficier d’une relation étroite avec la CGT. Vous savez que notre structure actuelle nous pose des problèmes de ce point de vue, mais on ne peut pas laisser partir du syndicat tous ceux qui ont perdu leur travail ou leur entreprise, et Ils sont très nombreux. Il y a donc des mesures d’organisation exceptionnelles à prendre.
Tout le monde ne vit pas non plus les choses avec la même intensité. Entre une entreprise susceptible de fermer et l’attente d’une revalorisation des salaires par exemple dans la fonction publique, revendication aussi légitime, les préoccupations diffèrent. Il en est de même de la conduite ou de la répétition des rendez-vous revendicatifs. Là aussi le profil des entreprises, le statut des salariés, et le degré de mobilisation jouent un rôle déterminant.
Avec 95 % de mobilisation dans une entreprise, cela ne pose pas de problème de reconduire la grève si les salariés le décident. Mais si on pense ça et là dans nos rangs que le seul moyen pour augmenter le nombre de ceux qui participent aux mouvements dans leur entreprise c’est de multiplier les rendez-vous nationaux comme une réponse destinée à combler un déficit de mobilisation dans certaines entreprises, il faut qu’on se dise clairement que cela ne peut pas marcher.
Ces rendez-vous nationaux, interprofessionnels, unitaires depuis le début ont créé une dynamique. Ils continuent à générer une ambiance, à donner confiance mais cela ne peut pas être vécu comme un substitut au travail revendicatif adapté à chaque entreprise et au plan professionnel.
La CGT va s’exprimer sur la manière dont elle se situe par rapport aux décisions d’action des mois d’avril et mai. Il est évident que dans cette expression, nous ne prendrons pas le risque de donner un prétexte à ce que la CGT apparaisse comme cherchant à se distinguer de ce qu’a décidé l’intersyndicale. Je pense que nous sommes tous lucides là-dessus, nous n’avons absolument rien à gagner à chercher à nous distinguer si cela devait être perçu par les salariés eux-mêmes comme une attitude de division à l’égard d’un mouvement qui donne confiance et qui recueille l’adhésion d’une grande partie de la population. Ce qui gène patronat et gouvernement, c’est de constater que dans les manifestations, il y a même parfois des petits commerçants, parfois des petits patrons. A l’initiative de syndicats de salariés, certaines autres catégories n’hésitent ainsi pas à délivrer leur propre message, ce qui est un peu inédit. Bien sûr cela doit être apprécié avec lucidité quant à l’ampleur du phénomène.
La CGT va donc s’exprimer sur sa vision d’un mois d’avril constitué d’un feu roulant d’initiatives diverses.
S’agissant des formes d’action les plus médiatisées comme celle des camarades de Caterpillar, il faut que nous soyons tranquilles sur le rôle des médias et jouer la transparence avec les salariés en lutte. Il revient en permanence aux responsables syndicaux de dire vis-à-vis des salariés qui sont exaspérés mais qui sont aussi déterminés : « si vous décidez telle ou telle forme d’action, il faut que vous sachiez quels sont les possibilités ou les risques inhérents aux formes d’actions arrêtées ». Il faut surtout alerter sur tout ce qui pourrait être contre productif par rapport aux revendications défendues. Mais les salariés sont intelligents et il faut donc accepter que tout cela vienne en débat, normalement, naturellement. Il n’y a pas de raisons de se faire peur avec la manière dont les mouvements, les mobilisations sont conduites jusqu’à présent. Comme souvent, gouvernement et patronat vont peut-être chercher à utiliser ça et là, voire à provoquer si nécessaire quelques mouvements particuliers pour tenter de retourner l’opinion publique. Il suffit d’y être attentif comme sur le reste.
Il est possible d’avoir un 1er Mai que l’on pourra qualifier d’historique cette année. Quand on voit ce que nous sommes parvenus à réaliser entre janvier et mars, ce n’était quand même pas gagné, et peut-être même que parmi les non syndiqués – c’est-à-dire les non initiés -, il va y avoir un attrait pour le 1er Mai plus grand encore que pour d’autres, plus rodés, plus habitués aux rendez-vous. Le rendez-vous, nous ne le faisons pas pour les habitués, nous le faisons pour franchir un pallier supplémentaire de la mobilisation. Il est bien évident que les habitués doivent être là sinon je ne vois pas comment les autres viendraient.
Il y a ensuite les euro manifestations tout de suite après le 1er mai. Les organisations plus particulièrement concernées, proches de la Belgique et de l’Espagne sont sollicitées pour assurer que la CGT apparaisse dans les euro manifestations de Bruxelles et Madrid. Je vous ai dit l’écho de ce que nous faisons au plan international, il est donc important que la CGT marque sa présence lorsque d’autres vont à leur tour organiser des manifestations mi-mai.
Il y a enfin les suites du 1er Mai sur le plan national. La question a déjà été abordée dans l’intersyndicale et nous avons fait la suggestion que d’ores et déjà, on réfléchisse à un horizon mi-mai. Il n’a pas été possible, pour l’instant, de se mettre d’accord au niveau de l’intersyndicale. Je dis « pour l’instant » parce que si nous parvenons, par notre travail CGT, à faire monter en puissance une multiplication des initiatives, des mobilisations diversifiées, des formes d’actions originales, que nous occupons le terrain revendicatif sous de multiples formes, que nous montrons que nous ne « lâchons pas le morceau » sur le terrain revendicatif pendant tout le mois d’avril, avec un travail d’élargissement et d’intensification, nous gardons à l’esprit la possibilité de rediscuter avec les autres de l’horizon de mi-mai. Cette perspective de mi-mai, sans donner de date, va dépendre du degré d’engagement pour contribuer à ce que le climat revendicatif progresse encore et ceci à l’égard de tous les responsables syndicaux.
Car si les attentes à notre égard sont grandes, elles le sont aussi à l’égard des autres et c’est pour cela qu’il n’y a pas un syndicat aujourd’hui qui va prendre le risque de sortir du cadre unitaire ou d’une initiative unitaire.
Quelques mots sur la remarque qui a été faite en référence à la mobilisation en Guadeloupe et à la coalition du LKP qui regroupe 48 organisations. Si cette référence consiste à laisser entendre qu’il faudrait nous aussi réfléchir à une configuration du même type pour la conduite du mouvement, une forme de coalition regroupant les syndicats, les associations et les partis politiques, naturellement ce serait une autre stratégie et je vous le dis, ce serait une erreur stratégique considérable :
Premier effet, dans l’hypothèse ou une telle coalition serait envisagée en métropole, cela ferait voler en éclats l’intersyndicale. Je dirais même que dès lors que la CGT laisserait entendre qu’elle voudrait réfléchir à une telle hypothèse, c’en serait fini de l’intersyndicale.
Deuxième effet, ce serait faire fuir de la mobilisation une majorité des participants aux temps forts interprofessionnels que nous sommes parvenus à réunir jusqu’à présent. Le caractère unitaire et syndical de la démarche assoit le succès de cette démarche. Le jour où il n’y aurait plus l’unité syndicale ou plus la caractéristique syndicale, nous serions dans une configuration totalement différente.
Troisième effet, ce serait rendre un service inattendu à Nicolas Sarkozy et à sa majorité qui ne cessent d’expliquer pour essayer de justifier leur politique que l’opposition politique ne ferait pas mieux qu’eux.
Je remarque que personne aujourd’hui, en tous cas parmi les salariés, ne conteste aux syndicats la responsabilité d’assurer la défense des intérêts des salariés et qu’ils leur revient dans un contexte comme celui-là de prendre les initiatives qui leur apparaissent les plus opportunes. Les manifestations et les grèves ont bénéficié du soutien de 72 ou 73 % de compréhension, voire de soutien de la population et ce au-delà des clivages politiques. Ce n’est pas une question « pro » ou « anti »Sarkozy. Sur la politique économique et sociale, les 72 % qui approuvent la démarche des syndicats désapprouvent la politique économique mise en œuvre.
S’il revient aux syndicats d’assumer cette responsabilité de défense, je remarque aussi que cela n’empêche pas d’autres organisations, d’autres acteurs de la société de s’exprimer, voire de se positionner à l’égard de ces initiatives. Nous avons eu par exemple des réseaux associatifs très importants, non seulement qui ont apporté un soutien mais qui ont milité, qui se sont affichés, qui ont été partie prenante et ont amené du monde sous leur label associatif. Sans doute certains étaient syndiqués mais d’autres n’étaient syndiqués nulle part et sont venus sur le combat associatif dans lequel ils sont investis, en considérant qu’il n’y avait pas antagonisme entre la bataille menée par les syndicats, le cahier revendicatif syndical et les valeurs et les revendications sociales particulières que leur association portait.
Je remarque aussi que cela n’a pas empêché que les partis politiques qui le souhaitaient s’expriment aussi, chacun le faisant à sa manière et suivant sa méthode, parfois ils l’ont fait d’ailleurs à plusieurs, des déclarations communes ont été faites, entre partis de gauche.
A cet égard, il faut distinguer deux attitudes chez ces partis :
La première, ceux qui reconnaissent la mission particulière et la responsabilité particulière qu’ont les organisations syndicales et qui, en tant que partis, demandent plus ou moins régulièrement, selon les besoins, à discuter, à rencontrer les syndicats pour avoir un échange sur la situation, sur les revendications que le syndicat porte. Libre ensuite au parti concerné d’en faire ce qu’il veut.
La seconde de la part de ceux, parmi les partis de gauche, qui ont la prétention de donner des leçons aux responsables syndicaux, voire même qui auraient la prétention de se substituer aux syndicats dans la responsabilité d’assurer la défense des intérêts des salariés et la conduite des mobilisations sociales.
La CGT continuera si c’est nécessaire à dire publiquement que c’est pour elle totalement inacceptable et qu’à pousser les feux sur ce type de débat là, on faciliterait un éclatement du rapport de force actuel. Autrement dit, on affaiblirait le rapport de forces pour obtenir satisfaction sur les revendications qui sont portées par une masse de salariés et de citoyens qui, aujourd’hui, sont rassemblés au-delà de leurs clivages politiques, qu’ils aient ou pas un engagement politique.
Dernier mot sur les adhésions et le renforcement de la CGT. Continuons en avril et prenons aussi des dispositions exceptionnelles pour le 1er Mai, essayons de passer encore un cran supplémentaire pour les manifestations du 1er Mai en termes de dispositions d’organisation en faveur du renforcement. Nous avons peut-être de nouveaux arguments à travailler à propos de l’adhésion. Nous disons que les lignes de la bataille idéologique ont bougé. Aujourd’hui et au vu de la participation aux initiatives syndicales, cette idée que les syndicats sont utiles, nécessaires à des contre pouvoirs, voire même doivent organiser des choses pour permettre aux salariés de peser est perçu différemment. A nous de nous faire comprendre sur le fait qu’il y a de l’attente vis-à-vis des syndicats, vis-à-vis de la CGT mais que l’on ne peut pas attendre de nous des résultats qui ne soient pas proportionnels au degré d’engagement des salariés. Nous ne pourrons pas aller aider les salariés qui n’ont pas de syndicat dans leur entreprise si se multiplient les situations qui nécessitent une intervention syndicale. C’est ce que nous essayons de faire mais nous ressentons bien les limites que nous rencontrons faute de syndiqués en nombre suffisant. Vous reconnaissez l’utilité de la représentation syndicale, de l’engagement syndical, voire même de la bataille syndicale, il faut à votre tour que vous vous organisiez en syndicats, il faut à votre tour que vous veniez dans la CGT. Tel est le message à délivrer. Et à plus long terme, parce que nous travaillons aussi à plus long terme, parmi les questions centrales, la place faite aux salariés dans la société de demain au sens large du terme est un enjeu. Il y a à faire face à la crise actuelle mais de toutes façons, parmi les questions nouvelles posées et parmi nos ambitions, il y a aussi la question d’une autre place aux salariés, dans l’entreprise, dans la société en général. Cela on ne pourra le gagner, ce débat ne pourra être conduit que s’il y a un plus grand nombre de salariés organisés en syndicats. A leur tour, solidairement, ils défendront un certain nombre de valeurs, de principes mais aussi de revendications.
Nous avons donc à la fois à prendre des dispositions plus étoffées en matière de syndicalisation mais aussi à actualiser un peu l’argumentation à partir de laquelle nous suggérons d’adhérer à la CGT. Il y a déjà une tendance à l’adhésion plus importante que l’année dernière car nous sommes dans une séquence où nous pouvons mieux nous faire comprendre et plus largement convaincre de l’utilité du syndicat. Reste un défi : que les adhésions se concrétisent dans l’organisation, notamment celles que nous réalisons en manifestation ; soyons conséquents.
Encore une fois, au gré des événements, Nous aurons besoin d’avoir des contacts plus étroits, nous verrons en avril de quel dispositif de suivi nous aurons besoin car c’est toujours avec vous, dirigeants de fédérations et d’unions départementales, que la direction confédérale peut prendre les meilleures dispositions, faire les meilleures propositions et aussi adapter sa communication extérieure de façon appropriée.
Messages
1. INTERVENTION B THIBAULT A LA REUNION CGT 1er AVRIL, 20 avril 2009, 17:02
Ben merci au camarade, en effet, sans qui je ne l’aurais jamais lu, cette intervention, car je dois faire partie des nombreuses pauvres "andouilles de base" qui ne reçoivent pas ce type de documents de la part de leur syndicat. Et on ne peut pas la trouver sur le site de la CGT - donc....On m’avait déjà fait le coup avec l’intervention de Maryse Dumas à la même réunion, reçue par le hasard d’un mail d’un copain ( sans quoi je ne l’aurais jamais lue..). Bravo la démocratie syndicale ! C’est pas comme ça que ça peut marcher....
Sinon, je relève les passages qui me scotchent principalement :
ET LA , J’HALLUCINE COMPLÈTEMENT !!!!!!!!!!!!
— > POURQUOI ???????????????????????!!!!!!!!
1. INTERVENTION B THIBAULT A LA REUNION CGT 1er AVRIL, 20 avril 2009, 17:39
Bon. Là, j’ai beau lire, relire, re- re -lire, en essayant de le faire "sans a priori", je ne "comprends pas" ce passage. Et force est de constater qu’il est totalement creux au niveau des arguments. On lit les "3 effets" on ne voit tjs pas ce qui permet à BT de dire cela.
Ah bon ? Pkoi ? Nos "alliés" auraient peur d’être confrontés à des revendications u n peu plus "sportives" que celles que nous trainons mollassonnement tous les 2 mois ? Personnellement j’en ai rien à carrer de l’intersyndicale - je vois ce qu’elle donne dans ma branche c’est à dire à peu près PAS GRAND CHOSE. Je m’en tamponne de la CFDT et de la CGC.
Mais au final qu’est ce qu’on en a à foutre d’avoir même 6 MILLIONS DE PERSONNES dans la rue pour 12 heures de ballade géante et de sympathique pique nique en baskets/tee shirts ?????????
Est ce qu’il ne faudrait pas d’abord rassembler toutes celles et tous ceux qui ont envie ET SONT EN TRAIN de se battre, non pas contre Sarkozy en effet, mais contre son gouvernement, contre les patrons, contre le capitalisme, sur des bases de classes, dans la tradition syndicale de la CGT ? N’y a t il pas plusieurs manières de défendre les salariés ?
Et là, là je rêve - est ce que Thibault est en train de nous faire un AVEU ? "hâtons nous de ne surtout pas être aux affaires car nous ne saurions pas quoi faire de plus que le gouvernement" ?????????!!!
aarrggghhhh
2. INTERVENTION B THIBAULT A LA REUNION CGT 1er AVRIL, 20 avril 2009, 19:51, par Copas
Chère,
Pour finir, sur le fond, Thibault a l’outrecuidance de s’attaquer finalement au LKP, ile où les syndicats étaient divisés, affaiblis, où les groupes politiques étaient morcelés.....comme ici, mais qui a réussi finalement à s’unifier sur une ligne très déterminée....
Car le fond est là. Tout n’est pas exportable du LKP, mais la détermination et l’unité oui ! La volonté de préparer, forces politiques et syndicales, associations, une lutte au finish victorieuse, oui !
Et ça, ça s’exporte !
Le choix de Thibault est de l’unité bureaucratique, la certitude de perdre dans la tête de dirigeants qui ne veulent pas se battre , vaincus d’avance...
Oui, on peut unifier des couches de travailleurs plus larges si on est déterminé !
Le saucissonage des journées de promenade n’aide pas et pourtant il va falloir qu’on fasse en sorte qu’elles soient quand même succès !
Qu’on crie notre détermination à aller plus loin ! Mais il faudra autre chose, passer à l’organisation au concret de la résistance.
La tactique utilisée par Thibault émousse le rapport de force. les 70% qui appuient les mouvements sociaux appellent à faire plus, mais pas moins !
La machine à perdre et à démobiliser tourne toujours à plein régime.
Ceux qui sont du côté du succès , de la détermination, essayeront de faire autre chose, avec ce qui leur appartient : le 1er mai, leurs organisations syndicales, leurs partis et associations...
Toutes choses qui n’appartiennent pas à des orientations molles qui ont volé de défaite en défaite.
2. INTERVENTION B THIBAULT A LA REUNION CGT 1er AVRIL, 20 avril 2009, 17:06, par momo11
En lisant ce texte,j’ai vu un poisson se noyer.........momo11
3. INTERVENTION B THIBAULT A LA REUNION CGT 1er AVRIL, 20 avril 2009, 17:07
je suis délégué syndical et je n’ai pas reçu ce communiqué !!
c’est volontaire ? un oubli ?
4. INTERVENTION B THIBAULT A LA REUNION CGT 1er AVRIL, 20 avril 2009, 17:24, par Mengneau Michel
Beaucoup de baratin dans l’ensemble, pour seulement deux où trois relexions intéressantes. On a l’impression surtout qu’il ont peur de ne pouvoir pas maîtriser dans le cas d’un mouvement social puissant venant de la base. En fonction de celà, il défend le syndicalisme et plus particulièrement sa chapelle, ce qui fait que son discours est en retrait des attentes de beaucoup. En y allant petit à petit, il espère ainsi ne pas être débordé.
En tous cas merçi d’avoir mis en ligne ce discours, ça éclaire pas mal de points.
1. INTERVENTION B THIBAULT A LA REUNION CGT 1er AVRIL, 20 avril 2009, 17:40
Je ne suis pas adhérent CGT mais j’y ai milité toute ma vie et un peu à la FSU.
Je trouve tous ces propos trés réalistes et trés responsables. Rien ne me choque.
A mon sens dire autre chose serait prendre des désirs individuels et tout à fait perso pour des réalités.
Il ne faut jamais avoir connu ce qu’est le mouvement syndical et le travail de la mobilisation pour penser autrement.
Dans le syndicalisme on n’a le droit de rêver qu’avec la réalité !
Un coco des Landes
2. INTERVENTION B THIBAULT A LA REUNION CGT 1er AVRIL, 20 avril 2009, 19:21, par Copas
J’ai connu et je connais le travail syndical , le travail du quotidien et toutes ses difficultés ET je dis que le texte de Thibault est completement irréaliste et cherche à désarmer les travailleurs.
Tu vois demain je serai en grève et on sortira à nouveau en cortège de notre entreprise et les déclarations de Thibault je les vois là comme des coups de couteau dans le dos.
Oui il faut une unité de toutes les forces du mouvement ouvrier, partis, associations et syndicats réunis, sur des objectifs de mobiliser largement les travailleurs et les couches populaires afin de faire reculer la bourgeoisie.
Mais non ce n’est pas en ramollissant qu’on réunit plus de monde, bien au contraire on finit par diviser.
Non, ça ne signifie pas des cartels de partis et syndicats par en haut ! Mais ça signifie une unité massive de bas en haut, sous contrôle du bas, dont la chair et l’âme sera le bas, une unité à construire et que notre camarade ne veut pas.
Non ça ne signifie pas qu’on va en appuyant sur un bouton déclencher une grève générale !
Mais si on ne la prépare pas, méthodiquement, atelier par atelier, service par service, entreprise par entreprise, rue par rue, quartier par quartier , avec détermination , en faisant creuset de l’unité ces niveaux de mobilisation alors oui on va à la défaite.
Qu’on bouge ou qu’on ne bouge pas.
Je conçois que Thibault nous réponde, c’est d’ailleurs l’objet central finalement de son appel, ne veuille absolument pas d’un mouvement comparable au LKP.
Nous, c’est tous ceux et toutes celles dans le monde, qui ont vu un mouvement social après une grève énorme en longueur, une unité de tous les partis , syndicats, associations, individus, ...), qui sort plus fort qu’il n’est rentré dans le combat, avec une victoire sur des dizaines de points, bravo.
Pourquoi cette critique de la seule méthode qui a marché ces derniers temps ?
Quelle outrecuidance !
La tactique Thibault (ou d’autres), elle, a volé d’échecs en échecs, elle est beaucoup trop molle et pas à la hauteur pour parer les coups de Sarko et de Parisot. C’est une tactique qui cherche à démobiliser, affaiblir, de manœuvrer à l’avance contre toute poussée unitaire réellement contrôlée par les travailleurs.
Par par méchanceté mais parce que la tactique développée part d’une certitude de défaite dans la tête de ces dirigeants.
Elle a prouvé son inefficacité cinglante et répétée.
On a compris pourquoi : Il pense qu’une telle union ferait partir la CFDT et peut-être d’autres.
Toujours le même refrain : La politique aux politiques la bataille sociale aux syndicats, on ne change pas une machine à perdre depuis 30 ans.
C’est la détermination d’un mouvement, les formes d’organisation empruntées qui feront que la CFDT restera, avec d’autres, dans un mouvement.
Partir mou c’est finir encore plus mou.
30 ans de défaite d’une ligne construite sur les 24H grèves presse-bouton, de pression, 30 ans de tentatives de démobilisation, pour empêcher l’unification des batailles et des luttes qui seules auraient permit d’élargir le spectre de la mobilisation à d’autres couches sociales de la classe ouvrière.
Les systèmes de pression pour des négociations ça ne marche pas , ça ne marche plus depuis très longtemps.
Sans penser qu’il puisse y avoir autre chose d’un 3e type comme en Guadeloupe, une autre forme de mobilisation qui elle a gagné.
Mais je pense qu’il se trompe, et très lourdement.
On ne demande pas qu’un mouvement se construise d’une façon déterminée avec un appel à renverser Sarko, mais que ce mouvement se fasse, sur la base des revendications concrètes des travailleurs : salaires, baisses des loyers, interdiction de tous les licenciements, baisse des prix dans les supermarchés , gratuité totale etn réelle de l’enseignement, etc,.... des revendications qui unifient toutes les couches de travailleurs, comme en Guadeloupe .......
On ne demande pas aux travailleurs d’être d’accord avec la révolution ou tel ou tel parti pour aller à la lutte, mais de mobiliser avec une extrême détermination, tous, sans limites au nécessaire pour gagner.
Le LKP nous a montré la voie, on peut faire encore mieux que cela, mais avec les pelochons actuels, ça promet d’être difficile....Il va donc falloir s’en passer et lutter contre leur influence démobilisatrice qui va nous amener à des défaites en rase campagne, puis, vu la crise actuelle, à des risques nous reportant à une période noire de l’histoire.
Non, Thibault tu as tord !
Oui il faut des comités de mobilisation unitaires partout, déterminés, avec des revendications unifiant les chômeurs aux travailleurs, des revendications pour faire face à l’extreme agressivité de la bourgeoisie !
Je demande à tous les partis de gauche de passer leurs temps de campagne électorale à soutenir et appuyer cette solution, non pour rabattre vers une campagne à la con, mais pour tenir partout, sur toutes chaines, radios, journaux, tracts, meetings, un même discours qui appelle à l’unité, à construire des comités de mobilisation dans chaque rue, chaque quartier, chaque atelier, chaque ville, entreprise, etc, pour préparer manifs, batailles revendicatives, mises au pas de ceux qui profitent de la misère ...
Et cet appel doit privilégier évidemment les organisations qui sont et seront au centre de cette bataille : les organisations syndicales, celles qui le veulent.
3. INTERVENTION B THIBAULT A LA REUNION CGT 1er AVRIL, 21 avril 2009, 03:51
86.***.78.***
en gros demerder vous, on vas pas remettre en cause le gouvernement ; 78 plans sociaux pour l’isere ça fait partie de l’économie, aide toi le ciel t’aidera on verra au prochain congres, imperturbables ce thibault et quelques associés qui sont dans un autre monde..........
5. INTERVENTION B THIBAULT A LA REUNION CGT 1er AVRIL, 20 avril 2009, 17:59
Et je signale aux camarades que la CGT vient d’ouvrir un FORUM web si j’ai bien compris, en vue du 49ème Congrès aura lieu à Nantes du 7 au 11 décembre. ....
ICI
1. INTERVENTION B THIBAULT A LA REUNION CGT 1er AVRIL, 20 avril 2009, 19:10, par Jak
LE COCO DES LANDES,
très responsable et très réaliste vient nous donner des leçons de syndicalisme.
Selon cet expert des luttes sociales, il n’y a pas autre chose à penser ou à dire que ce que dit ou pense Thibault.
Dis donc, camarade, tu confondrais pas un peu Thibault avec le petit père des peuples ?
Tu crois que si on pense différemment de Thibault, on risque gros ? Tu instruis les procès ou bien c’est toi qui rend les sentences ?
Excuse-nous si on s’exprime librement ici. Tu n’es pas habitué ? Oui, ça se voit. Tu le vis mal ? C’est embêtant parce que sur Bellaciao, tu vas devoir t’y habituer très vite.
Mis à part ça, tu en penses quoi de l’argument de Thibault qui consiste à dire qu’il ne faut pas se distinguer pour ne pas compromettre l’intersyndicale ?
Tu n’en penses rien ? Ah non, j’avais oublié, tu penses comme Thibault, toi...
Donc l’intersyndicale ne fait rien, si ce n’est 2 ou 3 randonnées pédestres, et parce qu’elle est unie, c’est historique ; et cette unité se suffit à elle-même.
Je ne vois pas ce que cela apporte au mouvement syndical. Cela a t-il débouché sur un quelconque rapport de force, sur quelques avancées dans la prise en compte que les groupes capitalistes se servent de la crise pour dégraisser ?
Ne rien faire sous prétexte d’unité syndicale, mais c’est la négation même du rôle du syndicat !
La réalisation de l’unité syndicale, c’est que justement elle permet d’engager un rapport de force plus serein, plus dynamique, plus massif, plus pesant.
Mais là, rien ! L’unité pour l’unité ou plutôt pour la rando pédestre !
Et ça ne te choque pas ? Dans une période où on nous fait payer la crise du capitalisme, où des patrons s’en vont avec des montants de retraite, de parachutes ou de stock-potions indécents et qu’en même temps des salariés se font jeter comme des malpropres parce que les actionnaires veulent maintenir les niveaux de rendement élevés, tout cela ne te choque pas ?
Non mais sérieusement, tu trouves que la réponse syndicale est à la hauteur des enjeux ?
Comment ? Tu vas demander à Thibault ?
Bon, on va pas attendre ; parce que, au cas où ça remettrait en jeu l’unité syndicale... Elle est beaucoup plus importante que la défense des travailleurs !
Et puis, pour une fois qu’on trouve un bon prétexte pour maintenir le statu quo.
Mais, au fait, quel statu quo ?
Parce qu’avec 90000 chômeurs de plus par mois et 1 départ à la retraite sur 2 voire sur 3 dans la fonction publique non renouvelé, on ne peut pas parler de statu quo !
Jak
2. INTERVENTION B THIBAULT A LA REUNION CGT 1er AVRIL, 20 avril 2009, 21:35, par AL
Jak92-181,je vois que vous aussi vous êtes énervé,je suis adhérent de la CGT et moi aussi il m’arrive d’ être encolère avec BERNARD THIBAUT pour certaines décision qu’il a prises,je participe à toutes les manifestations et je parle assez avec des camarades, et comme le dit le 86 - 78 je ne sens pas les camarades pour différentes raisons être prêts à ce lancer dans un grand muvement revendicatif, je le reghrette vivement mais j’ en tire cette réalité, en plus je lis encore sur l’ huma un sondage sur le vote aux eiropénnes ( UMP 28%- PS 23% MODEM 12% - LISTE ECOLOGIQUE 10% - NPA 7% - FN 6% - FRONT DE GAUCHE 5% ) pour moi ce sondage refléte assez bien ce que je pense de la non paricipation des camarades au fort mouvement social parce que en ajoutant le FRNT DE GAUCHE avec la NPA on arrive à 12% disant en gros 20% pourtant je pense qu’un grande majorité d’actifs ont donnés un avis et malheureusement le UMPS a la majorité en dépis de toutes les critiques fondées qu’ on lit dans ce site, encore heureux que nous l’ avons.AL de TOULOUSE
3. INTERVENTION B THIBAULT A LA REUNION CGT 1er AVRIL, 20 avril 2009, 22:06
Faut arrêter avec ces histoires de la poule et de l’œuf. C’est à gerber.....
Le PC ne fait plus que trois pour cent non pas parce que les électeurs ont trois pois chiche dans la tête, mais parce qu’à sa direction comme la direction de la cgt il y a trois pois chiche.
4. INTERVENTION B THIBAULT A LA REUNION CGT 1er AVRIL, 20 avril 2009, 22:14
Ben moi je lis chez "Coco des Landes" : Je ne suis pas adhérent CGT mais j’y ai milité toute ma vie et un peu à la FSU..
Ce qui m’amène à me poser la question dans le style, comme dirait Molière, "comment peut-on être Persan ?".
En gros comment peut-on "militer" dans un syndicat sans y être adhérent ? Re-en gros comment peut-on être "coco", c’est-à dire sous-entendu détenteur d’une carte et "militant communiste", ce que laisse entendre ce terme si on ne précise pas qu’on est "communiste" mais sans carte, et ne pas être "syndiqué" au seul syndicat réellement, (ou qui devrait-être), sur des bases de classe ? Et j’éviterai de parler de la FSU.
Moi-même, qui ai quitté la carte du PCF il y a 6 ans, et la CGT par la même occasion, pour des raisons bien précises, je n’oserai citer ma qualité de "Communiste" de conviction, sans préciser que je ne suis plus membre du Parti ni syndiqué CGT.
Y a une zone d’obscurité dans le post.
G.L.
6. INTERVENTION B THIBAULT A LA REUNION CGT 1er AVRIL, 20 avril 2009, 21:57
" que nous travaillons aussi à plus long terme, parmi les questions centrales, la place faite aux salariés dans la société de demain au sens large du terme est un enjeu. Il y a à faire face à la crise actuelle mais de toutes façons, parmi les questions nouvelles posées et parmi nos ambitions, il y a aussi la question d’une autre place aux salariés, dans l’entreprise, dans la société en général."
SVP un strapontin M’sieur UN STRAPONTIN DECENT, PLUS PETIT CERTES CAR "La solutin de la crise c’est nous" Bien sur qu’on le sait p’tit m’sieur qui se gargarise d’un long palabre ... ; ;Car on si on continue comme ça va on la payer cher "cette crise à eux"
Mais ça fait toujours bien "autre"..... très psy presque !!!!! UN AUTRE PLACE.
D’ailleurs plutôt qu’une autre place m’sieur intersyndicale GÔCHE, il aurait été MIEUX, bien, séant, de dire une PLaCE "AUTRE" : AILLEURS, QUELQUES PART.
Pas toute la place mais .......une toute toute toute p’tite place mais AUTRE
FAIT CHIER !!!!!!!!!
1. INTERVENTION B THIBAULT A LA REUNION CGT 1er AVRIL, 20 avril 2009, 23:14
NOUS NE SOMMES PAS DEFENDUS PAR THIBAULT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
2. INTERVENTION B THIBAULT A LA REUNION CGT 1er AVRIL, 21 avril 2009, 08:07, par jean valjan
la CGT en 20 ans c’est 5 fois moins d’hadérents et 5 fois plus de permanents chercher l’erreur... Il faut empêcher la nomenklatura syndicale il faut faire tourner les permanents tous les trois ans sinon ils prennent de très mauvaise habitudes ... et de ce point de vue des semi permanenet suffitaient bien un pied dans le syndicat un pid dans le réel...
7. INTERVENTION B THIBAULT A LA REUNION CGT 1er AVRIL, 21 avril 2009, 22:44, par cdrhum
Pour ce qui concerne l’appréciation de B.Thibault sur la stratégie du LKP, lire ici ce qu’en pense J.M. NOMERTIN, secrétaire général de la CGTG.
1. INTERVENTION B THIBAULT A LA REUNION CGT 1er AVRIL, 21 avril 2009, 23:29
hé hé hé :)
Bouhh Jean Marie attention tu vas te faire excommunier par Bernard " Tibo" :)
2. INTERVENTION B THIBAULT A LA REUNION CGT 1er AVRIL, 22 avril 2009, 09:59, par barbe à papa
A Pâques ou à la Trinité
Je suggère aux participants-tes du carré de tête lors de la manif du 1 Mai de mettre des cagoules, ils sont tellement dangereux pour le Medef et Sarko...
un jour pas si lointain ce ne sont plus les tracts et papiers gras que ramasseront les bennes de la ville de Paris mais les bureaucrates kollabos.
Un revenu décent pour tous-tes, chômeurs, jeunes sans emploi, précaires salariés,retraités...
des minima sociaux à la hauteur des richesses produites
un toit pour tous, un vrai pas un asile...
des papiers pour tous
Guadeloupe partout, Grèce générale.
PS : si la CGT, n’ était pas traversée par de si nomreux courants que les structures isolent, il y a longtemps qu’ elle aurait implosée.