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Identitaires Nazi même ligne idéologique...

Publie le vendredi 20 janvier 2006 par Open-Publishing
2 commentaires

Je viens de tomber sur un site très interessant sur les déportations et crimes de la deuxième guerre mondial http://www.memoire-juive.org/hierarchie.htm Je vous met en ligne le texte qui m’a le plus frappé. En effet, ce rapport met en phase totale la base idéologique primaire des identitaires (soupe au cochon) et la politique des camps sur la famine (terme de musulmans pour les faibles).

Identitaire, nazi même combat..

"La dernière étape de la vie des déportés, vaincus par la faim et le froid, était appelée à Auschwitz « musulmanisation ». Voici d’après le professeur Robert Waitz, qui travailla au Revier (infirmerie du camp), en quoi consistait l’état de « Musulman ».

Les "musulmans"

"Dans de telles conditions de vie le détenu surmené, sous alimenté, insuffisamment protégé du froid, maigrit progressivement de 15, 20, 30 Kilos. Il perd 30%, 35% de son poids. Le poids d’un homme normal tombe à 40 Kilos. On peut observer des poids de 30 et de 28 kilos. L’individu consomme ses réserves de graisse, ses muscles. Il se décalcifie. Il devient, selon le terme du camp, un « Musulman ». Il est impossible d’oublier avec quel dédain les SS et certains détenus biens nourris traitent ces malheureux du nom de « Musulman », avec quelle angoisse les cachectiques viennent à la consultation, se déshabillent, se retournent, montrent leurs fesses et interpellent le médecin : « N’est-ce pas, Docteur, que je ne suis pas encore un Musulman ». Plus souvent, ils connaissent leur état et disent résignés : « me voici Musulman ».

L’état de Musulman est caractérisé par l’intensité de la fonte musculaire ; il n’y a littéralement plus que la peau sur les os. On voit saillir tout le squelette et, en particulier, les vertèbres, les côtes et la ceinture pelvienne.

Fait capital, cette déchéance physique s’accompagne d’une déchéance intellectuelle et morale. Elle en est même souvent précédée. Lorsque cette double déchéance est complète, l’individu présente un tableau typique. Il est véritablement sucé, vidé physiquement et cérébralement. Il avance lentement, il a le regard fixe, inexpressif, parfois anxieux. L’idéation est, elle aussi, très lente. Le malheureux ne se lave plus, ne recoud plus ses boutons. Il est abruti et subit tout passivement.

Il n’essaie plus de lutter. Il n’aide personne. Il ramasse la nourriture par terre, prenant avec sa cuiller de la soupe tombée dans la boue. Il cherche dans les poubelles des épluchures de pommes de terre, des trognons de choux et les mange sales et crus. On ne saurait oublier le spectacle présenté par plusieurs Musulmans se disputant de tels déchets.

Il devient voleur de pain, de soupe, de chemises, de souliers, etc. Il vole d’ailleurs maladroitement et souvent il se fait prendre.

A l’infirmerie, il s’efforce d’obtenir une place près d’un moribond dont il n’indique pas le décès, essayant d’obtenir sa ration.

Souvent il se fait arracher le bridges et couronnes en or en échange d’un peu de pain ; il est alors souvent dupé.
Ne sachant pas résister au besoin de fumer, il troque son pain contre du tabac.

Dans l’ensemble, l’être humain est ravalé à l’état de bête et encore est-ce faire souvent, par cette comparaison, injure aux animaux.

La durée de cette évolution est de six mois environ et rien n’est plus vrai que cette phrase d’un officier SS : « Tout détenu vivant plus de six mois est un escroc, car il vit aux dépens de ses camarades. »

Ce temps de six mois est atteint si le moral du détenu est bon, mais il s’abaisse à un mois et demi ou deux mois si le moral est mauvais. Si le détenu pense trop à la faim, au froid, au travail harassant, à sa famille, à la chambre à gaz, en quelques jours il s’effondre, devient une loque et souvent un voleur. Les exemples sont fréquents. Jamais plus que dans les camps de concentration, ne s’est affirmée la primauté du moral et de la volonté sur le physique.

Lorsqu’un détenu, après 8 à 10 jours de camp, se présente à un médecin, il est possible à celui-ci de juger si le détenu tiendra ou s’effondrera dans la suite. L’allure générale de ce détenu, le timbre de sa voix, sa manière de parler, de se comporter, etc., suffisent pour ce jugement.

Il est intéressant de se demander si cette déchéance frappe indifféremment tous les déportés ou s’il est possible d’établir quelques règles. Je ne mentionne qu’en passant la classification des SS. Ils distinguent les individus courts et râblés constituant une bonne race Lagerfähig (aptes au camp) et les individus longilignes Lagerunfähig (inaptes au camp). Ces derniers attirent d’ailleurs les coups. Les SS n’aiment pas non plus les intellectuels.

D’une manière générale dans les camps de Silésie et parmi les Français ceux qui ont le mieux tenu sont :

Les vrais résistants (détenus ayant fait effectivement de la résistance en France)

 Les communistes
 Quelques jeunes ayant fait beaucoup de scoutisme
 Quelques intellectuels à grande force morale
 Quelques travailleurs manuels

Indiscutablement, les individus possédant un idéal, ayant l’habitude de la lutte, sachant s’imposer une discipline sévère, acceptant de vivre groupés, ne subissent pas une déchéance comparable à celle de la majorité des détenus.
C’est dans ces catégories que l’aide même légère que l’on s’efforce d’apporter, donne les meilleurs résultats.

Il ne faut pas se dissimuler qu’une grande force de caractère est nécessaire pour ne pas manger la totalité du litre supplémentaire de soupe que l’on arrive parfois à se procurer, et pour en donner la moitié à son camarade.
En résumé, pour tenir, il a fallu beaucoup de chance, il a fallu aussi beaucoup de volonté."

Témoignage du professeur Robert Waitz, déporté au camp d’Auschwitz,

Témoignages strasbourgeois, De l’Université aux Camps de Concentration , Paris, 1947.

Sur ce le fascisme ne passera pas

NO PASARAN

Amitiés Anarchistes

Messages

  • Quand on passe devant un clochard en phase terminale de mort, actuellement, couché sur le trottoir, on se demande qui est le coupable, et on se dit que c’est nous.

    Je sais que cela peut paraitre hors sujet, mais ils sont bien tués par manque de soin selon moi.

    j’ai écris un court article sur la "soupe aux cochon" a propos de l’affaire de nice, et j’ai reçu de nombreux mails assez désagréables de personnes qui me répondaient que cela n’était pas raciste de ne nourrir que les pauvres européens, et que c’était moi le raciste.

    Donc merci pour cet article, car moi je pense que la soupe pour juste une seule partie de la population, c’est exactement du fascisme, même si moi je ne suis pas un exemplaire en ce qui concerne la solidarité.

    Je me demande quelle force de caractère peuvent avoir actuellement les SDF qui crêvent sur nos trottoirs, pendant qu’on passe devant eux. s’ils sont arabes, ils peuvent dire que c’est la faute des blancs, s’ils sont blancs ils peuvent dire que c’est les immigrés qui les ont mis là.

    Mais la plupart ne disent rien.
    Regards vides.

    Il y a aussi ces jeunes avec leurs chiens, ils ne demandent plus rien à personne.
    Ils sont dans la rue. Ils n’ont pas de signes distinctifs.
    Ils vont mourir.

    Et la police, elle ne passera pas ? les gens s’écartent sur leur passage.
    ils sont de mieux en mieux équipés, ils ont la mission de nettoyer.
    Ils passent.

    On est en train de faire crever l’humanité.
    Ils ne nous regardent même plus, et si on jette une pièce, leur merci est encore plus cruel pour nous.

    Et en tout cas, si un fasciste arrive devant moi, j’essaierai si possible de ne pas baisser les yeux.

    Oui , amitié fraternelle , si c’est encore possible.

    JYD

  • Même si je te soutiens dans ta dénonciation de cette soupe discriminatoire (on le serait à moins ...) je pense qu’il serait malhonnette de s’arréter sur ce que tu as mis en ligne.
    En effet il y a eu une réelle collusion nazis-musulamans à travers notamment le grand mufti de jérusalem.

    Je met deux liens ci-dessous
    Je précise : se sont les seuls liens trouvés avec le peu de temps que j’avais. Je pense que chacun se sera rendu compte de la permicivité du ton de ces sites. Ils sont à consulter avec un TRES grand recul ! Juste pour leur fond iconographique qu’il est difficile de remettre en cause ...

    http://photospalestine.free.fr/

    http://www.upjf.org/fichiers/dossier_nazis_palestiniens.htm