Importance de l’enseignement (ex allemand)) ! FAIRE PASSER

Sarko ferait bien de regarder ce qui se passe en allemagne…. Ils en reviennent du mépris et des sous-payés !!!!!!!
Mais Toto Sarko et ses UMP ont la vue si courte !
Pour info :

Les Länder s’arrachent les enseignants
Yves Petignat (le temps)

« Face au manque cruel de professeurs, les gouvernements régionaux tentent d’attirer les jeunes candidats. La ville de Berlin propose un salaire mensuel plus élevé de 1200 euros

« Bien le bonjour Monsieur l’instituteur ! » Il y a bien longtemps que les enseignants berlinois n’avaient été salués avec autant de respect que sur les affiches du Bade-Wurtemberg. Avec une campagne de près de 400 000 euros, le très riche Land du sud de l’Allemagne est venu jusque dans le quartier difficile de Kreuzberg appâter les profs qui lui manquent cruellement.

Réponse de la ville de Berlin : une augmentation spectaculaire de salaire pouvant aller jusqu’à 1200 euros (1800 francs) supplémentaires par mois en début de carrière. Face au manque d’enseignants, les gouvernements régionaux se livrent désormais une concurrence très coûteuse.

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« Il n’y a pas si longtemps, nous étions très mal considérés. L’ancien chancelier Gerhard Schröder avait traité les instituteurs de « sacs de paresse », le ministre-président du Bade-Wurtemberg de gros paresseux. »
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Ca ne vous dit rien ? ndlr

« Aujourd’hui, tout le monde nous courtise », constate, Josef Kraus, président de l’association faîtière des enseignants Lehrerverband.

Selon une étude que les hommes politiques ressortent à chaque occasion, les enseignants du niveau primaire, secondaire, comme du gymnase, seraient en général des gens qui ont obtenu une maturité médiocre. Ils seraient mal formés, trop peu engagés, trop âgés et surtout en majorité complètement dépassés. La profession a jusqu’ici une piètre réputation auprès des jeunes. Résultat : il manque quelque 20 000 enseignants du primaire et du secondaire. « Le manque est surtout sensible dans les Realschulen (collège de cycle court) et dans les gymnases (lycées ndlr) pour les disciplines comme les mathématiques, la physique ou le latin », analyse Josef Kraus.

Cela confirme à ses yeux le fait que le métier est trop mal payé : « Après cinq ou six ans d’études universitaires, un professeur stagiaire de 25 ou 27 ans ne gagne que 900 euros par mois durant deux ans, alors qu’il en gagnerait quatre ou cinq fois plus dans une entreprise. »

Le plus grave est à venir, selon Josef Kraus, car sur les 800 000 enseignants en activité actuellement, plus de 300 000 devraient prendre leur retraite dans les dix prochaines années. « Une défaillance totale des 16 ministres régionaux de l’Education qui ont négligé la planification de la relève. On n’a pas assez formé de professeurs », dénonce le président des enseignants. (…) »

Les Länder s’arrachent les enseignants

Pour l’instant, les ministres régionaux tentent de combler les trous par toutes sortes d’artifices, comme les campagnes de publicité. La ville de Hambourg propose aux nouveaux venus de les aider à trouver un logement ; le Bade-Wurtemberg promet un horaire moins chargé. Et la ministre fédérale de la Recherche, Annette Schavan, a proposé que les entreprises envoient leurs meilleurs ingénieurs enseigner quelques heures par semaine. « Grotesque, comme si on pouvait faire un bon prof en quelques heures », s’irrite Josef Kraus.

Berlin, pour sa part, vient de se riposter par une augmentation spectaculaire des salaires des jeunes pédagogues : jusqu’à 1200 euros de plus par mois. Un instituteur en début de carrière, qui gagne aujourd’hui entre 2627 et 3406 euros, verra sa feuille de paie afficher 3846 euros brut en août de cette année. Cela concerne 6000 professeurs engagés contractuellement, alors que 20 000 autres, qui touchent au minimum 400 euros de plus, bénéficient encore du statut de fonctionnaires que Berlin veut peu à peu supprimer.

les salaires en france ????? (ndlr)

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« Bien plus que la différence de salaire avec le Bade-Wurtemberg, qui est minime, c’est davantage cette différence de statut, qui offre moins de perspectives d’évolution et moins de sécurité, qui dissuade les jeunes enseignants de rester à Berlin », note Josef Kraus. Une autre raison de quitter la capitale, c’est l’existence de classes très difficiles, où il n’y a parfois plus aucun élève de langue maternelle allemande, dans les quartiers d’immigration de Neukölln ou de Kreuzberg. Violences et menaces contre les enseignants n’y sont pas rares ; les taux d’échec scolaire très élevés et la démotivation gagne même les profs les plus expérimentés.

A terme, craint Josef Kraus, « le manque d’enseignants se traduira par des dégâts pour la place économique allemande ».

ndlr :
pour toto sarko :
L’allemagne est plus intelligente que vous et vos UMP de sce !)