KADHAFI : LA MENACE FANTÔME

Le dictateur Kadhafi dirige son pays depuis 1969 après un coup d’Etat. Peu après, il livrera à un autre tyran, le soudanais Numeyri , un responsable du Parti Communiste qui sera exécuté.

Depuis, Kadhafi ne cesse de donner dans la phraséologie révolutionnaire, le terrorisme international et dans des frasques qui en font la risée du monde.

Poutant ce pays riche en hydrocarbure convoité aurait pu utiliser ces matières premières à son développement et à constituer une armée défensive propre à dissuader les bellicistes occidentaux à mener la politique de la cannonière.

Sans sous-estimer la personnalité trouble et fantasque, Kadhafi craignait plus que tout, une armée putchiste (d’où l’armée d’opérette de la Libye). Dès lors les jeux étaient fait, l’occasion ne tarderait pas, sous prétexte de protéger les populations civiles, à être invoquée pour envahir ce pays et à le livrer à cette "opposition" pro-occidentale.

Connaît-on, réellement la représentativé de ce fameux CNT ? Et de ceux qui restent fidèles à l’ancien régime ? Force est de reconnaître le flou qui règne sur cette question.

Autre question, comment les opposants au CNT pourront accepter un gouvernement à l’instauration duquel des puissances étrangères hostiles aux pro-Kadhafi auraient décisivement participé à la chute du Dictateur ?

SARKO, se déshonore , lui qui accueillit avec faste le président libyen, lui proposant des contrats d’armement, de construction de centrales nucléaires et la vente des invendables Rafales ; ce qui, s’il n’avait décliné l’offre, lui eut permis de massacrer davantage de Libyens.

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Mais, rassurons-nous, si je puis dire, l’OTAN bombarde à coup de "Tomawacks" de F16, de Rafales, de Tornados et d’hélicoptères sans qu’aucun bilan ne soit communiqué.

Combien d’infrastructures économiques détruites et de civils innocents tués ?

L’assassinat d’un fils de Kadhafi, aucunement impliqué dans l’action politique , et de ses trois jeunes enfants constitue un acte barbare indigne des valeurs que l’Occident défend et décrédibilise son action prétendument destinée à protéger les populations civiles.

Kadhafi doit partir. Cela dit, je crains que la guerre civile perdure comme en Somalie, en Irak et en Afghanistan.

Cessons d’intervenir par la force sur ces peuples en vue de s’emparer de leurs ressources naturelles car le motif même s’il n’est pas le seul, n’en demeure pas moins le principal.

Autre conséquence : le contrôle de l’immigration des populations sub-sahéliennes assurée par le pouvoir encore en place va s’effondrer et entraîner des vague migratoires avec son lot de noyés, de détresse humaine dont l’europe supportera la responsabilité morale et économique dans le contexte de crise que l’on sait.