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Karachigate : l’argent au coeur de l’attentat de Karachi.
Publie le samedi 17 octobre 2009 par Open-Publishing2 commentaires
Dans les années 1993-1995, la guerre fait rage à l’intérieur de la droite française. Quels sont les deux clans qui s’affrontent ?
1- Le clan du Premier ministre Edouard Balladur, son directeur de cabinet : Nicolas Bazire, le ministre du Budget Nicolas Sarkozy, le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy : Brice Hortefeux, le ministre de l’Intérieur Charles Pasqua, le ministre de la Défense François Léotard, le directeur de cabinet de François Léotard : Renaud Donnedieu de Vabres, le conseiller de François Léotard : Hervé Morin.
2- Le clan du patron du RPR Jacques Chirac.
Edouard Balladur et Jacques Chirac sont tous les deux candidats à l’élection présidentielle de mai 1995.
Quel a été le budget de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995 ?
Réponse :
Le compte de campagne de M. Edouard Balladur est arrêté comme suit (en francs) :
– Dépenses : Mandataire : 83 846 491 ; Partis politiques : 5 929 628 ; Avantages en nature : 0 ;
Total : 89 776 119 francs.
– Recettes : Mandataire : 85 676 060 ; Partis politiques : 5 929 628 ; Avantages en nature : 0 ;
Total : 91 605 688 francs.
Edouard Balladur ne pouvait pas compter sur l’aide financière de son propre parti politique, le RPR. En effet, pendant la campagne présidentielle de 1995, le RPR finançait le candidat Jacques Chirac.
Questions : en 1995, où le clan Balladur-Sarkozy a-t-il trouvé ces 90 millions de francs ? Comment le clan Balladur-Sarkozy a-t-il pu financer la campagne présidentielle d’Edouard Balladur ?
Hypothèse : le clan Balladur-Sarkozy a signé un contrat de vente de trois sous-marins au Pakistan. Le clan Balladur-Sarkozy a versé 10 % de commissions occultes à des militaires pakistanais et à des personnalités politiques pakistanaises (la famille Bhutto).
En échange, les Pakistanais reversaient des rétrocommissions au clan Balladur-Sarkozy.
Samedi 17 octobre 2009, le journal Libération publie un dossier explosif à la une : « Révélations sur les pots-de-vin ».
Gérard Menayas est l’ancien directeur financier de la Direction des Constructions Navales (DCN). Je recopie la page 4 du journal Libération :
Gérard Menayas ne peut attester que de cet élément factuel : « Il est parfaitement exact que Ziad Takieddinne et Abdulrahman El Assir (les deux intermédiaires) ont été imposés à la DCN par le pouvoir politique, le ministre de la Défense ou son directeur de cabinet. »
Il n’en faut guère plus pour semer la panique dans les palais nationaux. Jean-Claude Marin, procureur très en cour (chiraquien, puis sarkozyste), résume à sa hiérarchie l’embrouille à la manière d’un chanoine :
« Un document non daté et non signé laisse supposer des relations ambiguës avec les autorités politiques, en faisant référence au financement de la campagne électorale de M. Balladur en 1995. Le contentieux a été l’occasion de menaces proférées par les dirigeants des sociétés écrans de révéler la nature des missions qui leur avaient été confiées. »
Dans ses carnets, Gérard Menayas qualifie Jean-Claude Marin de « petit frère »…
http://www.liberation.fr/societe/0101597665-l-argent-au-c-ur-de-l-attentat-de-karachi
Messages
1. Karachigate : l’argent au coeur de l’attentat de Karachi., 17 octobre 2009, 15:22
tu dis "je" mais qui es-tu ?
car tu signes libération, mais cet article n’est pas de libération ! en plus la partie de libé que tu recopies est payante...
2. Attentat de Karachi : le motif vénal ne tient pas !, 17 octobre 2009, 16:01, par himalove
ON ne peut réduire l’attentat de Karachi, en mai 2002, à une simple affaire de pots de vin non versé !
Lire l’article que j’ai consacré au sujet sur Bellaciao :
ATTENTAT DE KARACHI : LA PISTE INDIENNE
Cette enquête française me semble ne pas sortir des clous tracés sur la chaussée...
Jamais on évoque le climat de l’époque : la mobilisation générale des troupes indiennes ; le renversement d’alliance stratégique (l’Inde devient la puissance régionale officielle) et l’opération Enduring Freedom en Afghanistan.
Dans l’enquête menée par les journalistes et le magistrat français, on ignore complètement à quoi servent les trois sous-marins stratégiques, livrés par la France...
Le Pakistan et l’Union s’inscrivent dans une course aux armes stratégiques.
La France a livré des sous-marins de type Scorpène à l’Union indienne ; il y eut à cette occasion des pots de vin versésde la part de la société Thalès à des amiraux et des dirigeants indiens...
Ce genre de chose est banale sur le sous-continent et n’entraîne que très rarement ce type d’attentat spectaculaire.
En revanche, en matière de course aux armements, la chose est différente...
Le 26 juillet 2009, l’Union indienne annonçait officiellement le lancement de son premier sous-marin nucléaire, "Kargil", équipé de missiles Agni.
Nuke Submarine launch, "Kargil" - both success for India : Narayan
http://www.thaindian.com/newsportal/uncategorized/nuke-submarine-
Le 14 juillet 2009, pour la première fois, l’armée indienne défilait sur les Champs-Elysées parisiens...
Il est normal qu’entre Alliés, le gouvernement français ne souhaite pas que l’attentat de Karachi qui a coûté la vie à 11 ingénieurs français de la DCN ne s’oriente vers cette piste...
Je considère la rumeur Nautilus et les infos, sortis du chapeau, autour du meurtre des ingénieurs français, comme des opérations d’intox et de couverture.
Ces informations participent à la stigmatisation d’un pays, le Pakistan ; et s’alignent sur des positions atlantistes.