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LE MELANGE DES GENRES CONTINUE, A LA SNCF
Publie le vendredi 22 février 2008 par Open-Publishing1 commentaire
SNCF : le sénateur Jean-Paul Emorine
nommé au conseil d’administration
Le sénateur Jean-Paul Emorine (UMP - Saône-et-Loire), président de la commission des affaires économiques du Sénat, a été nommé hier, par décret de M. le ministre de l’écologie, du développement et de l’aménagement durables, membre du conseil d’administration de la SNCF.
Maire de Sennecey-le-Grand et conseiller général de Saône-et-Loire, M. Emorine est très attentif au maillage territorial du réseau ferré, tant pour le transport de voyageurs que pour celui du fret.
La commission qu’il préside au Sénat suit de façon continue les thématiques du transport et de l’aménagement du territoire. C’est à ce titre qu’elle avait mis en place une mission d’information sur le financement des infrastructures de transport terrestre.
Messages
1. LE MELANGE DES GENRES CONTINUE, A LA SNCF, 22 février 2008, 14:21, par SUD-Rail
Présidence de la SNCF :
ça y est, Pépy enfin calife à la place du calife !
Le suspens insoutenable dont l’immense majorité des cheminot-e-s n’avait que faire, a pris fin : c’est Guillaume Pépy qui deviendra président de la SNCF à compter de la semaine prochaine.
Avec cette nomination, le gouvernement récompense celui qui a réussi à faire croire que « grâce à lui » la contre-réforme des retraites avait été acceptée par certaines organisations syndicales.
Surtout, le gouvernement confirme que le découpage de la SNCF en « activités » de plus en plus autonomes va se poursuivre … jusqu’à la filialisation et la privatisation.
Sauf si d’improbables engagements contraires étaient pris, vers un développement d’une SNCF entreprise de service public ce qui passe par l’arrêt immédiat des restructurations actuelles (fret, contrôleurs, etc.), cela motivera le vote contre cette nomination de l’administrateur SUD-Rail.
Guillaume Pépy, c’est le règne de la « communication » … c’est-à-dire l’art de rendre joli ce qui ne l’est pas, la faculté de monter en épingle du vent. Ce n’est vraiment pas de ça dont ont besoin cheminots et usagers.
Enfin, Guillaume Pépy est le zélé défenseur de la « nécessaire adaptation » (comprendre : régression sociale) des cheminots, au nom de la concurrence … qu’il aurait rejoint (Air France ou Veolia) si on ne lui avait pas donné la place de numéro 1 de la SNCF.
Le 21 février 2008.