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LES CIVILISATIONS SONT MORTELLES
par KURTZ
Publie le mercredi 1er février 2012 par KURTZ - Open-Publishing
Au sortir de la 1ère guerre mondiale, Paul Valéry disait que "nous savons que les civilisations sont mortelles". Il est vrai que la concurrence entre nations européennes redoublait d’intensité dans le domaine économique et que des contentieux frontaliers perduraient. L’Alsace et la Lorraine que se disputaient la France et l’Allemagne coûtèrent la vie à 4 millions d’hommes et firent autant de blessés. Ces pays de culture chrétienne remirent le couvert en 1939.
L’Europe et ses 50 millions de morts sortie affaiblie de ce terrible conflit.
On peut dire que la vieille Europe était entrée en agonie et que les Etats Unis puissance émergeante en 1917, allaient renforcer leur hégémonie économique, militaire et culturelle.
L’effondrement du bloc de l’Est et le coma dans lequel allait sombrer l’utopie communiste favorisèrent la mondialisation de l’économie et la mort du politique.
L’homme des lumières passa à la trappe et devint une marchandise. Le nouveau champ de bataille n’était plus Verdun, le chemin des Dames mais les objectifs de production de grands ensembles industriels sans autre considération que d’inonder la planète de produits inutiles quitte à générer de graves dommages à l’environnement.
Et que dire des pays du tiers-monde ? Les plus défavorisés vivent sous des dictatures et dans des guerres civiles endémiques. Les autres, comme l’Irak sont l’objet de "guerres préventives" Orweliennes : on les accuse de détenir des armes de destruction massive et on les envahit pour s’emparer de leurs richesses pétrolière sans se préoccuper du coût humain qui se chiffre en millions de morts, de blessés et de déplaçés civils.
Certains prétendus philosophes nous parlent de processus de décivilisation...
Mais attention, ce concept ne s’applique pas à ces terribles massacres mais à la situation qui prévaut dans nos banlieues et les écoles de la République.
Etant entendu que nos B 52 Finkielkraut, Glusckmann, BHL ou Bruckner oeuvrent pour le bien des peuples réfractaires à l’ordre civilisationnel des USA comme jadis à celle de Mao, leur grand Timonier.
Oui avec ces philosophes de pacotilles qui colonisent les médias serviles, notre civilisation gréco-latino-chrétienne est en voie de disparition et" nous serons dominés par des peuples heureux, des peuples sans histoire" comme le pensait Paul Valéry. Ce que n’avait pas prévu cet auteur au style cartésien c’est que des collaborateurs français participeraient à cette entreprise de dissolution de la vieille Europe.
L’esprit de Montoire "Plutôt la collaboration avec l’Allemagne", la nouvelle mouture de ce triste épisode de nôtre histoire "Plutôt, les américains que les hordes d’immigrés musulmanes". Pourtant presque tous les auteurs cités, y compris Valéry sont des enfants de l’immigration dont pour certains leurs parents furent persécutés.