Accueil > La Révolution française : la bataille de Valmy (20 septembre 1792).
La Révolution française : la bataille de Valmy (20 septembre 1792).
par 20 septembre 1792 - 20 septembre 2011
Publie le mardi 20 septembre 2011 par 20 septembre 1792 - 20 septembre 2011 - Open-Publishing7 commentaires
Jeudi 20 septembre 1792 : bataille de Valmy. Les Français sont commandés par Kellermann, les Prussiens sont commandés par le duc de Brunswick.
Je recopie Wikipedia :
Jusque vers sept heures, un brouillard épais empêche les deux armées de connaître leurs dispositions respectives. Lorsqu’il se dissipe un peu, l’artillerie commence à tirer de part et d’autre, et le feu se soutient avec vivacité, sans être vraiment meurtrier pour aucun parti.
Vers dix heures, Kellermann, placé au centre de la ligne, étudie les manœuvres de l’ennemi lorsque son cheval est tué sous lui d’un coup de canon. Presque dans le même temps, des obus éclatent au milieu du dépôt de munitions et font sauter deux caissons d’artillerie, blessant beaucoup de monde alentour. Dans le désordre ainsi causé, les conducteurs s’enfuient avec leurs caissons. Faute de munitions, le feu diminue d’intensité. Une partie de l’infanterie opère alors un mouvement de recul et ajoute à la confusion générale. Kellermann s’y rend en personne, et reprend la première position.
Le duc de Brunswick voyant que le feu de son artillerie n’a pas réussi à ébranler les troupes françaises, veut essayer une attaque de vive force. Vers les onze heures, le feu de ses batteries redouble. Il forme trois colonnes d’attaque soutenues par la cavalerie. Les deux colonnes de gauche se dirigent sur le moulin de Valmy, la droite se tenant à distance. Ces attaques en ordre oblique sont la tactique habituelle des Prussiens.
Kellermann comprend que dans cet état d’esprit, il n’est pas non plus possible de maintenir la discipline tout en restant statique. Aussi, il ordonne d’avancer. Il dispose son armée en colonnes par bataillon. Quand elles sont formées, il les parcourt et leur adresse cette courte harangue : « Camarades, voilà le moment de la victoire ; laissons avancer l’ennemi sans tirer un seul coup de fusil, et chargeons-le à la baïonnette. »
L’armée, pleine d’enthousiasme et déjà aguerrie par une canonnade de quatre heures, répond aux paroles de son général par des cris multipliés de : « Vive la nation ! »
Kellermann lui-même, et alors que soufflé par l’explosion d’un convoi français il est tombé de cheval, met son chapeau au bout de son sabre et répète : « Vive la nation ! » en passant devant les troupes sur un cheval trouvé.
En un instant, tous les chapeaux sont sur les baïonnettes et un immense cri s’élève de tous les rangs de l’armée.
Ces mouvements, cet enthousiasme, annonce une armée qui brûle de combattre. L’ennemi s’étonne, ses colonnes s’arrêtent : « La victoire est à nous ! » crie Kellermann, et l’artillerie, dont le feu redouble, foudroie les têtes de colonnes prussiennes. Devant tant de détermination, le duc de Brunswick donne le signal de la retraite.
Messages
1. La Révolution française : la bataille de Valmy (20 septembre 1792)., 20 septembre 2011, 04:23, par Zeca
Un bon anniversaire ...
Merci pour cette remémoration du prologue.
1. La Révolution française : la bataille de Valmy (20 septembre 1792)., 20 septembre 2011, 08:58
Le lendemain, "le 21 septembre 1792, la nouvelle [de cette victoire contre un ennemi 5 fois plus puissant] parvient à Paris. Assurée de la sauvegarde du pays, sûre de sa force, la Convention nationale proclame l’abolition de la royauté, à laquelle se substitue la République. "
2. La Révolution française : la bataille de Valmy (20 septembre 1792)., 20 septembre 2011, 10:07
En fait Brunswick avait été acheté par Dumouriez, ami de Danton et futur traitre à sa patrie, qui le raccompagna poliment jusqu’à la frontière avec ses troupes.
La suite de la révolution Française est nettement plus passionnante. Mais Valmy reste un symbole.
1. La Révolution française : la bataille de Valmy (20 septembre 1792)., 21 septembre 2011, 00:56
leçon actuelle de cette victoire, à chaque mouvement il faut un chef pour mener les forces... sans chef s’est l’écroulement des forces...pensez aux différents mouvements sociaux....
2. La Révolution française : la bataille de Valmy (20 septembre 1792)., 21 septembre 2011, 08:55, par pilhaouer
Euh ! ... Je ... un chef ??? Un Fuhrer ?
3. La Révolution française : la bataille de Valmy (20 septembre 1792)., 21 septembre 2011, 11:01
"il faut un chef" ?
En voici la preuve :
article 1) Le chef a toujours raison
article 2) si le chef n’a pas raison, c’est l’article 1) qui s’applique
3. La Révolution française : la bataille de Valmy (20 septembre 1792)., 21 septembre 2011, 11:48, par A.C
J’aimebien qu’on rappelle que des antiGUEANT objectifs.....firent la chasse aux ...........
E-migrés...!
Si j’osais je dirais que c’est un cas, contrairement à l’exhbitionnisme à tendance pédophile...., ou un sans Culotte qui montre ses couillles..c’est bon pour la jeunesse...!
:)
Quant au besoin de "chef"...moi aussi je rigole..
A.C