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La "charte" des stages, l’UNEF et "génération Précaire"

Publie le jeudi 27 avril 2006 par Open-Publishing
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Le simple fait que le patronat approuve sans réserve la "charte" fait que les syndicats signataires deviennent ouvertement des syndicats jaunes. Heureusement ils ne représentent pas grand monde chez les étudiants.

Cela dit, les revendications de "Génération Précaire" et de l’UNEF sont elles mêmes très insuffisante. De plus, ces revendications révèlent une orientation idéologique réformiste, et une culture de la "négociation" qui ne s’oppose pas fondamentalement aux objectifs d’exploitation patronale et de précarisation du "marché" du travail.

 Demander la moitié du SMIC au lieu du tiers du SMIC ne changera rien aux inégalités sociales entre étudiants, dans l’accès aux stages.

 Demander un statut du stagiaire contribuera à officialiser juridiquement la concurrence entre stagiaires et salariés, et donc entre chômeurs et salariés.

 Demander un encadrement "pédagogique" et la connivence de l’université, c’est faire jouer aux enseignants un rôle de contremaîtres du patronat, voire de négriers, qui n’est pas le leur (qui sera jamais le sien, pour un enseignant digne de ce nom ).

Ce qui serait bien, ce serait que Génération Précaire et l’UNEF commencent une reflexion politique sur la question des stages : Ce n’est pas l’officialisation des stages qu’il faut revendiquer, c’est leur interdiction.

A.B.

Messages

  • Absolument d’accord avec A.B : les stages ne peuvent conduire qu’à l’exploitation des étudiants et la concurrence accrue netre salariés, qu’ils aient lieu pendant ou après les études.

    IL FAUT INTERDIRE LES STAGES, ET NON PAS LES INSTITUTIONNALISER
    .

    Apparemment Génération Précaire et l’UNEF n’ont pas mené de réflexion politique sur la question.

    C. Martin