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SOCIETE GENERALE : la perte pourrait avoir des conséquences fiscales
(AOF) - La perte de trading de 4,9 milliards d’euros enregistrée par la Société Générale pose un nouveau problème, d’ordre fiscal cette fois. Le gouvernement a ainsi fait savoir qu’il allait examiner "de manière très attentive", les comptes de la banque privée, afin de déterminer le traitement fiscal de la perte. Si elle est imputée à l’exercice 2007, cela diminuerait d’autant la base de calcul des acomptes versés par la Société Générale à l’Etat au titre de l’impôt sur les sociétés au cours de l’année dernière. Dans ce cas, le Trésor public pourrait reverser un milliard d’euros de trop perçu.
(AOF) EN SAVOIR PLUS
ACTIVITE DE LA SOCIETE
La Société Générale est l’un des premiers groupes financiers de la zone euro. L’activité du groupe s’articule autour de trois grands métiers principaux : la banque de détail pour une clientèle de particuliers et d’entreprises (55 % du produit net bancaire), la banque de financement et d’investissement (30 %), enfin la gestion d’actifs et la banque privée (14 %). Dans la banque de financement et d’investissement, la Société Générale se classe parmi les leaders européens et mondiaux, en marchés de capitaux en euro, produits dérivés et financements structurés.
La banque a rejoint le consortium Project Turquoise, un système transactionnel alternatif qui regroupe neuf banques d’investissement.
La Société Générale a achevé, à la mi-septembre 2006, la réorganisation de sa banque de financement et d’investissement SGCIB dans le cadre du projet "Step Up" 2010.
FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR
Points forts de la valeur
– Le modèle de développement du groupe inspire confiance, malgré la chute de 40% de la valeur du titre fin 2007, par rapport à ses plus hauts de l’année.
– A chaque crise, Société Générale est à même de gérer des situations délicates et réagit rapidement pour réduire les risques et rétablir sa rentabilité.
– La Société Générale dispose d’une structure financière solide. Elle est de plus réputée pour sa capacité à dégager des flux de trésorerie importants.
– SG est le leader mondial des dérivés actions avec une part de marché de l’ordre de 15 %.
– Le groupe bancaire est présent dans des pays à fort potentiel, notamment en Europe de l’Est et continue à s’y développer.
– La politique de dividende du groupe est appréciée.
– Le titre est opéable.
Points faibles de la valeur
– La Société Générale a échoué plusieurs fois dans ses tentatives de rapprochement avec une autre grande banque, française ou européenne.
– Certains analystes jugent que le profil de revenus du groupe est plus heurté et plus volatil que celui de ses concurrents. Il est de plus très dépendant de la croissance des profits issus des activités d’investissement et de financement ainsi que de celle du marché français, en raison de l’exposition forte du groupe à la banque de détail en France.
– Société Générale tire la majeur partie de ses bénéfices de la banque d’investissement et des réseaux France. Le groupe doit encore accroître sa présence à l’étranger.
– Certains portefeuilles à risques de CIB, la banque d’investissement de Société Générale, pourraient être plus surveillés.
COMMENT SUIVRE LA VALEUR
– Les activités de dérivés actions et produits structurés sont dépendantes de l’évolution des marchés financiers.
– Par ailleurs, en tant que valeur financière, le groupe est sensible à l’évolution des taux d’intérêts.
– Enfin l’évolution de la consommation, de l’épargne et du crédit des ménages a également un impact fort sur la Société Générale, dont plus de la moitié des résultats provient de la banque de détail.
– La Société Générale est également l’objet de rumeurs régulières sur un éventuel rapprochement avec d’autres banques, françaises ou internationales, même si sa direction estime être en mesure de faire " cavalier seul ". Dans un contexte de concentration, la banque française peut aussi bien être proie que prédateur.
– En raison de la crise actuelle du crédit, le titre est plus sensible aux variations des grandes valeurs financières.
Messages
1. La fête fiscale continue..., 5 février 2008, 17:47, par patdu12
perdre aux jeux de la bourse rapporte plus que perdre au loto,pensez vous que si nous envoyons au percepteur tous nos tickets de jeux à gratter perdants nous pourrons bénéficier des mêmes mesures ?
Patdu 12
2. La fête fiscale continue..., 5 février 2008, 18:13
Il faudrait d’abord que vous expliquiez qui, au juste, a perdu à la bourse.
Parce qu’à part ceux qui pensaient que c’était plus sérieux que le loto, qu’ils avaient plus de chances de "gagner", et qui se sont fait plumer, je ne vois pas trop qui a perdu...
Quant à votre percepteur, ne le prenez pas pour cible. Il n’est que l’exécutant en matières d’impôt de la "volonté populaire", précisément celle des mêmes gogos qui ont voté Sarko, et qui vont encore se faire en... aux municipales, toujours persuadés que cette fois-ci ils (une collection de "moi") vont gagner...
1. La fête fiscale continue..., 5 février 2008, 19:03
Non, arrêtez, j’espère que cette fois ils ont compris les bougres !!!!
Rien que le fait de se rappeler la surenchère de Sarkozy sur S Royale, lors du débat TV, à propos de l’augmentation de 25 % des retraites, devrait avoir guéri définitivement les naïfs qui sont tombés dans le panneau ! Idem, pour l’histoire des enfants handicapés accueillis à l’école, qui n’est pas encore généralisé, contrairement à ce qu’affirmait Sarko à ce même débat, et si je comprends bien la pub qui passe à la radio en ce moment !
2. La fête fiscale continue..., 5 février 2008, 20:19, par Jean Claude Goujat
C’est bizarre,on ne parle plus de 2 milliards perdus par les subprimes.
Comme quoi il y a de l’argent qu’il est mauvais de perdre avec un bouc émissaire et l’autre ou on ferme sa gueule parce que c’était vraiment pourri !
JCG
3. La fête fiscale continue..., 6 février 2008, 02:13
Aucune raison objective d’arrêter !
Cela dit, j’envie votre optimisme...