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La lettre aux Français du 10 juin

Publie le jeudi 19 juin 2003 par Open-Publishing

La lettre aux Français du 10 juin

Certains d’entre-vous ont reçu le courrier de Raffarin sur
les retraites.

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d’une phrase de votre choix).

Secrétariat GENERAL DU GOUVERNEMENT
SERVICE DU PREMIER MINISTRE
57 RUE DE VARENNE
75007 PARIS


Déclaration de la CGT et de la Fédération CGT des salariés
du secteur des activitéspostales et de télécommunication.




La Lettre du Premier ministre aux Français

Matignon, le 10 juin 2003

Madame, Mademoiselle, Monsieur,

Il est de mon devoir de m’adresser à vous pour vous dire la
vérité survotre retraite
. Le sujet est grave car
il concerne le bonheur auquelchacun a droit
au terme de sa vie professionnelle.

J’ai dû engager un projet de réforme nationale car nous allions
tout droit versl’effondrement de votre retraite, comme de
celle de tous nos compatriotes. Eneffet, après 2006, les
actifs, qui cotisent, seront de moins en moins nombreuxalors
que les retraités qui perçoivent les pensions seront, eux,
de plus en plusnombreux.

L’avenir de votre retraite n’était pas financé à ce jour.

Mon Gouvernement a négocié avec les partenaires sociaux,
tous ces derniers mois,une réforme qui, après avoir été améliorée
par certains d’entre eux, est maintenanten discussion au
Parlement, lieu de la représentation démocratique nationale.

C’est une réforme sage car elle est progressive.
Elle sera miseen œuvre sur de nombreuses années d’ici 2020.

C’est une réforme juste car la durée de
cotisation permettral’harmonisation entre tous les Français.

C’est une réforme sociale car les petites
retraites seront augmentées.

C’est une réforme solidaire car, pour la
première fois, ceuxqui ont commencé à travailler très jeunes, à 14,
15 ou 16 ans, pourront partiravant l’âge de 60 ans.

En bâtissant cette réforme, avec l’ensemble de mes ministres,
j’ai la convictiond’avoir protégé votre avenir sans reporter
le problème sur vos enfants. La Francese donne ainsi les
moyens de sauver son système social, l’undes
meilleurs du monde.

Pour cela, il nous faut à la fois le courage de
l’avenir etl’attachement à la France.

J’ai confiance.


19.06.2003
Collectif Bellaciao