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La mère de Davide

Publie le mardi 18 mars 2003 par Open-Publishing

Les jeunes, c’est une nuit de désespoir mais n’ajoutons pas
de la violence à la violence !




de la mère de Davide.

Aux jeunes camarades,

Aujourd’hui 17 mars et tant que nos yeux auront des larmes,
une mère, un père, deux frères et une fillette d’à peine 5
ans pleurent avec, au cœur, un désespoir plus sombre qu’une
nuit sans lune. Ils pleurent du désespoir que la mort traîne
toujours derrière elle.
A vous les jeunes, j’adresse mon appel du fond du coeur, ne
tuez pas vos idéaux en vous faisant expédier dans la tombe.
Mon Davide qui aimait tant la vie, une main assassine a cassé
tous ses nobles idéaux. Les jeunes, n’amenez jamais vos parents
et votre famille à éprouver ce qu’aujourd’hui nous éprouvons,
ne tombez pas dans le même piège, celui de la haine, en répondant
à la violence par la violence.
Arrêtone avec la violence, non pas pour tendre l’autre joue
mais pour faire avancer nos idées à travers le dialogue, nous
ne pouvons rechercher la paix en portant à l’intérieur la
mort. Davide luttait pour les choses qui avaient déjà coûté
la vie à d’autres que lui. Le droit à un logement pour tous,
un travail pour chacun car l’homme doit être digne et une
justice égale pour tous, quelque soit la couleur.
C’est pour cela que Davide a donné sa jeune vie et qu’il nous
a tous laissés dans le désespoir. Les jeunes, tous ensemble
nous représentons une force qui peut faire entendre son cri.
Si nous restons seuls, ils nous isolent et tuent notre vie
et nos idéaux.
Je vous embrasse tous, qui avez été proches de mon fils.

Sourse L’Unita
Traduction française Marieclaude R.