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La réformette des institutions et son aberration

Publie le mardi 22 juillet 2008 par Open-Publishing

la réforme des institutions a été adoptée, si Bernard Debré n’avait pas trahi la mémoire de son père Michel et que Jack Lang était resté du côté des droits de l’Homme, à savoir l’art. 16, il en aurait été autrement...

On revient aux aberrations d’avant 1875 aux prémisses de la IIIe République, quand le président de la République pouvait s’adresser aux chambres et on revient à l’irrationalité de la IVe République, du point de vue du parlementarisme exacerbé...

Exit les ministres !!! ils sont dépassés... Ces abrutis se prononçaient pourtant pour la réforme !?!
Je suis outré, on efface ainsi plus de 50 années d’histoire de nos institutions... C’est ce qu’on obtient en élisant un cancre et en cédant à tous ses caprices... Il faut savoir dire non à un enfant !!!

Aujourd’hui on semble puni de notre naïveté de 2007, enfin la naïveté de 53% des suffrages alors exprimés... [
Quelques points positifs à la réforme ne réussissent pas à effacer le pas en arrière qui s’est passé en ce jour... Mais rassurons-nous, en 2012, les réformes seront encore possibles pour réparer la mécanique de l’esprit de 58... Il faut reconnaître que le texte mérite d’être amendé, mais pas de façon aussi irresponsable... il faut redonner un rôle au gouvernement aussi ubuesque soit-il aujourd’hui...

Sarkozy voulait faire avancer les institutions, il leur fait perdre de 50 ans à près d’un siècle et demi... Sa promesse institutionnelle s’annonce aussi fructueuse que sa promesse pour le pouvoir d’achat...

Encore une fois, le président souffre d’un semi-échec par la faiblesse du résultat... Heureux les imbéciles...