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LES EXCLUS
de J.METTEY de SENS
Toi, le chômeur, tu es mon frèreTu es mon frère de galèreMalgré tes trentes ans de métierOn t’a rejeté sans pitié.Ca fait lontemps que tu t’échinesComme un robot dans ton usinePuisque tu as la cinquantainePourquoi te tuer à la peine ?Priorité aux actionnairesOn sabre pour les satisfaireCar le rendement c’est sacréDût-on y laisser la santé.Ils disent que tu n’a plus l’âgeEt font tout pour que tu dégagesTu subis la loi du plus fortLes gens comme toi ont toujours tort.Ils pensent à délocaliserEt vous mettent sur le pavéJeter l’écorce les arrangeLorsqu’ils ont bien pressé l’orange.Ami, ne perd donc pas espoirCesse enfin de broyer du noirEnsemble, soyons solidairesTu n’es pas seul sur cette terre.
Photos JCF-Bellaciao
Messages
1. > La révolution par l’image, 21 avril 2006, 11:16
Merci pour ces traces de conscience.
Elle est très forte, celle avec la DEMOCRATIE sanguinolente !
Flash 12
2. Date et lieu, 21 avril 2006, 13:12
Renseignements expo :
Aux arts citoyens
1. Police choquée, 21 avril 2006, 13:58
La police choquée
(c’est toujours ça de gagné :))
"hier le syndicat Alliance, majoritaire chez les policiers de la capitale, a demandé à Bertrand Delanoë de retirer les clichés actuellement exposés sur les murs de l’Espace des Blancs Manteaux (...)"
la suite : http://www.artdanslaville.com/aac/image/in%20situ/PoliceChoquee1.jpg
Fañch
3. > Merveilleux poème, 23 avril 2006, 10:26
Eugène Pottier (1816-1887)
Chorus :
C’est la lutte finale :
Groupons-nous, et demain,
L’Internationale
Sera le genre humain.
C’est la lutte finale :
Groupons-nous, et demain,
L’Internationale
Sera le genre humain.
1. Debout ! les damnés de la terre !
Debout ! les forçats de la faim !
La raison tonne en son cratère,
C’est l’éruption de la fin.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base :
Nous ne sommes rien, soyons tout !
Chorus :
2. Il n’est pas de sauveurs suprêmes :
Ni Dieu, ni César, ni tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot,
Soufflons nous-memes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud !
Chorus :
3. L’État comprime et la loi triche ;
L’Impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au riche ;
Le droit du pauvre est un mot creux.
C’est assez languir en tutelle,
L’Égalité veut d’autres lois ;
"Pas de droits sans devoirs," dit-elle,
"Égaux, pas de devoirs sans droits !"
Chorus :
4. Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail :
Dans les coffres-forts de la bande
Ce qu’il a créé s’est fondu.
En décrétant qu’on le lui rende
Le peuple ne veut que son dû.
Chorus :
5. Les rois nous soûlaient de fumées,
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air et rompons les rangs !
S’ils s’obstinent, ces cannibales,
A faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.
Chorus :
6. Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n’appartient qu’aux hommes,
L’oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais, si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins, disparaissent,
Le soleil brillera toujours !