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La révolution par l’image

Publie le vendredi 21 avril 2006 par Open-Publishing
4 commentaires

LES EXCLUS

de J.METTEY de SENS

Toi, le chômeur, tu es mon frère
Tu es mon frère de galère
Malgré tes trentes ans de métier
On t’a rejeté sans pitié.
Ca fait lontemps que tu t’échines
Comme un robot dans ton usine
Puisque tu as la cinquantaine
Pourquoi te tuer à la peine ?
Priorité aux actionnaires
On sabre pour les satisfaire
Car le rendement c’est sacré
Dût-on y laisser la santé.
Ils disent que tu n’a plus l’âge
Et font tout pour que tu dégages
Tu subis la loi du plus fort
Les gens comme toi ont toujours tort.
Ils pensent à délocaliser
Et vous mettent sur le pavé
Jeter l’écorce les arrange
Lorsqu’ils ont bien pressé l’orange.
Ami, ne perd donc pas espoir
Cesse enfin de broyer du noir
Ensemble, soyons solidaires
Tu n’es pas seul sur cette terre.

Photos JCF-Bellaciao

Messages

  • Merci pour ces traces de conscience.

    Elle est très forte, celle avec la DEMOCRATIE sanguinolente !

    Flash 12

  • Eugène Pottier (1816-1887)
    Chorus :
    C’est la lutte finale :
    Groupons-nous, et demain,
    L’Internationale
    Sera le genre humain.
    C’est la lutte finale :
    Groupons-nous, et demain,
    L’Internationale
    Sera le genre humain.

    1. Debout ! les damnés de la terre !
    Debout ! les forçats de la faim !
    La raison tonne en son cratère,
    C’est l’éruption de la fin.
    Du passé faisons table rase,
    Foule esclave, debout ! debout !
    Le monde va changer de base :
    Nous ne sommes rien, soyons tout !
    Chorus :

    2. Il n’est pas de sauveurs suprêmes :
    Ni Dieu, ni César, ni tribun,
    Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes !
    Décrétons le salut commun !
    Pour que le voleur rende gorge,
    Pour tirer l’esprit du cachot,
    Soufflons nous-memes notre forge,
    Battons le fer quand il est chaud !
    Chorus :

    3. L’État comprime et la loi triche ;
    L’Impôt saigne le malheureux ;
    Nul devoir ne s’impose au riche ;
    Le droit du pauvre est un mot creux.
    C’est assez languir en tutelle,
    L’Égalité veut d’autres lois ;
    "Pas de droits sans devoirs," dit-elle,
    "Égaux, pas de devoirs sans droits !"
    Chorus :

    4. Hideux dans leur apothéose,
    Les rois de la mine et du rail
    Ont-ils jamais fait autre chose
    Que dévaliser le travail :
    Dans les coffres-forts de la bande
    Ce qu’il a créé s’est fondu.
    En décrétant qu’on le lui rende
    Le peuple ne veut que son dû.
    Chorus :

    5. Les rois nous soûlaient de fumées,
    Paix entre nous, guerre aux tyrans !
    Appliquons la grève aux armées,
    Crosse en l’air et rompons les rangs !
    S’ils s’obstinent, ces cannibales,
    A faire de nous des héros,
    Ils sauront bientôt que nos balles
    Sont pour nos propres généraux.
    Chorus :

    6. Ouvriers, paysans, nous sommes
    Le grand parti des travailleurs ;
    La terre n’appartient qu’aux hommes,
    L’oisif ira loger ailleurs.
    Combien de nos chairs se repaissent !
    Mais, si les corbeaux, les vautours,
    Un de ces matins, disparaissent,
    Le soleil brillera toujours !