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La révolution populaire est-elle en route ?

par Bernard SARTON

Publie le mardi 27 mai 2014 par Bernard SARTON - Open-Publishing
13 commentaires

les résultats des européennes démontrent que le pouvoir en place UMP-PS n’a presque plus d’influence sur le peuple . Les opposants au système grandissent de jour en jour et le gouvernement Hollande-Valls est piégé dans la nasse de l’austérité imposée par le capitalisme allemand . La seule solution c’est sortir au plus vite de l’Euro et même de l’Europe capitaliste . La Famille Le Pen et les fascistes français et européens ont compris ,avec une partie de la bourgeoisie, qu’il faut coller à la colère populaire appauvrie par l’austérité et le chômage permanent en progression constante . Les forces révolutionnaires sont en retard dans la compréhension de ce qui se passe dans les têtes ouvrières et des jeunes frappés durement par cette crise exponentielle du capitalisme . Les communistes français sont coincés dans Le FDG électoraliste qui ne veut pas sortir de l’Euro et de l’Europe , ce qui est un non sens économique et révolutionnaire . Il faut baser notre économie ,autogestionnaire au possible, sur le marché intérieur en offrant des emplois qualifiés à tous avec une formation permanente sur tous les métiers nécessaires à la production nationale . Chercher des capitaux étrangers pour faire marcher des entreprises françaises est un non sens car ces capitaux ne s’investissent que pour le profit maximum d’où la fermeture de milliers d’entreprises depuis 30 ans . Protéger nos frontières grâce à notre monnaie permet de retrouver une production nationale dans tous les domaines de la production de biens matériels et culturels . La coopération internationale peut s’ajouter sur une base de réciprocité sur des produits en excès et utiles aux coopérants . On ne peut accepter de passer sous les fourches caudines des capitalistes internationaux qui ne pensent qu’au profit et à la spéculation . Retrouver la mobilisation ouvrière et paysanne avec les ingénieurs et les savants français , avec un corps professoral mobilisé dans la formation permanente , c’est permettre un développement qualitatif du pays sur la base de la solidarité et de la fraternité avec un niveau de vie axé sur les réels besoins du peuple .

Cela est possible grâce à l’indépendance nationale et à la coopération internationaliste avec des pays dit frères qui appliquent la même politique populaire . Chaque peuple doit lutter sur son territoire national pour imposer ce choix économique et politique . Les fascistes qui engrangent des électeurs populaires par leurs propositions réalistes puisées dans les programmes communistes des années 60 jouent un double jeu pour arriver au pouvoir comme ils ont su le faire dans les années 30 du siècle dernier . Devant le vide politique de la gauche social-démocrate qui gère la crise du capitalisme avec une partie de la droite , les révolutionnaires ne peuvent laisser aux fascistes le monopole de la nation et de l’indépendance économique comme nous l’entendons sur les télés bourgeoises à travers la vulgate Marine et Philippot . L’esprit républicain des discours brillants de Mélenchon et la platitude des propositions politiques des dirigeants du PCF ne suffisent pas pour convaincre les travailleurs et la jeunesse par millions à l’idée d’en finir avec le capitalisme au plus vite sans passer par la prise du pouvoir du FN et autres fascistes . Le capitalisme d’aujourd’hui ne peut plus proposer des millions d’emplois bien payés avec sa mondialisation économique perverse sans aucun avenir.

La révolution se prépare en sourdine dans le corps social et pour la contrer une partie de la bourgeoisie consciente de cet état de fait veut permettre aux fascistes plus ou moins rénovés de prendre le pouvoir pour sauver pour un temps historique donné leurs avantages de propriétaires des moyens de production et d’échanges .Ce qui se déroule sous nos yeux est cousu de fil blanc pour les militants avertis des coups de Jarnac de la classe bourgeoise au pouvoir . Est-ce que nous pouvons empêcher la prise de pouvoir des fascistes alors que nous sommes en faiblesse révolutionnaire comme avant-guerre ? Est-ce que ce qui se passe en Ukraine ne préfigure pas ce qui peut se passer chez nous ? Gagner un processus révolutionnaire dans la population laminée par la pauvreté et la misère reste possible à condition d’y être comme un poisson dans l’eau comme l’a enseigné un certain Mao . Il faut bien sûr éviter les erreurs et les faux calculs stratégiques face à une bourgeoisie hargneuse s’accrochant à ses privilèges . Nous sommes à un moment de l’histoire qu’il ne faut pas manquer avec la suppression du capitalisme par les peuples en ébullition . La colère populaire nourrit des processus positifs pour l’avancée et la mise en place d’une nouvelle société sans classe . La bourgeoisie en fin de course historique le sait et veut en retarder par tous les moyens l’existence en construction de cette société fraternelle et égalitaire . Les fascistes sont un outil pour la bourgeoisie pour enrayer et repousser aux calendes grecques la nécessité de cette nouvelle société communiste . Le changement de société ne se fera pas forcément par la voie électorale , nous le constatons d’ailleurs dans les évènements du Printemps arabe .Sans mobilisation populaire constante rien ne peut se faire dans la durée ; abattre définitivement le pouvoir de la bourgeoisie dans toutes ses composantes avec persévérance, tant sur le plan économique que politique, reste un objectif prioritaire pour asseoir solidement la nouvelle société que le peuple construira avec créativité .

Bernard SARTON , section d’Aubagne

Messages

  • "La Révoluton populaire est-elle en route" ? Je n’en sais rien mais je l’appelle de tous mes voeux.
    Avec qui et comment ? Sur ce forum, à plusieurs reprises, certains camarades ont soulevé cette question. Il y a nécessité d’un rassemblement de tous ceux qui veulent en finir avec le capitalisme. Il y a des divergences, c’et normal. Mais l’histoire des Révolutions (1989,surtout 1792, La Commune, 1917...) montrent qu’elles se sont réalisées malgré ces divergences.
    Sur quelles forces politiques s’appuyer ? Elles n’existent pratiquement plus. Le FDG et sa principale organisation sont déconsidérées faisant (ils ne sont pas seuls) le lit du FN en abandonnant l’idée de la Souveraineté nationale et populaire. En partant des inscrits, le FDG représente 2,8%. Combien reste-t-il au PCF dans ce chiffre ?
    Faut-il créer une autre organisation révolutionnaire ? Je n’en suis pas certain.
    Faut-il revenir aux collectifs de 2004/2005 ? Le FDG est né de l’échec de ceux-ci.
    Je l’avoue, cela apparaîtra confus aux lecteurs de ce forum, j’en suis conscient. Pour le moment je reste adhérent du PCF, en espérant un choc, une rupture...Mais je ne fais pas d’illusion. Je ne crois pas la direction du PCF capable de se remettre en cause.
    Reste à trouver l’organisation sinon idéale, du moins capable de créer mobilisation et enthousiasme.

    • Non,ce n’est pas ringard de rappeler toujours et encore que les acquis sociaux de 45 ont été acquis grâce à un P C F fort et influent. La seule organisation capable de reconquérir ces acquis ne peut-être que le P C F, mais encore il faut que le peuple de France lui redonne la force nécessaire pour cette reconquête. Dans le cas contraire et bien nous perdrons le peu qui reste de ces acquis et donc il n’y aura que les fortunés qui pourront ce soigner. Les anciens ont oublié et les jeunes ne savent pas et c’est pour cela qu’il faudra faire ce rappel sans cesse pour que nous comprenions tous que la société solidaire et du partage passera obligatoirement par un P C F fort ou bien alors notre SOCIÉTÉ ira droit dans le murs avec encore plus de personnes en dessous du seuil de pauvreté. Donc l’HUMAIN d’ABORD. Utilisons le bulletin vote à bon escient pour le vrai changement sans problème. Dans le cas contraire, la révolution risque de ne rien changer, mais avec beaucoup de morts à la clé. Vivement la Société Humaine, solidaire et fraternelle.

    • Il est clair que les acquis sociaux de 1945 ont été possibles au sortir de la guerre
      gr^ce au PCF qui représentait une force considérable et qui avait joué un rôle considérable, avec d’autres forces, contre l’occupant. Force considérable , au sortir de la guerre , de 1945 a 1947 le PCF représente de 26 à 30% de l’électorat et devient le premier parti de France et de la gauche. En 1962 , le PCF représente encore aux législatives 22% des voix , ce qui n’est pas mince, ; son influence politique et idéologique allant au-delà de ses résultats électoraux. Une telle influence permettait de garantir et maintenir les conquêtes sociales issues
      de 1945.
      A partir de 1978et de façon continue et inexorable l’influence du PCF va décroitre. Souvenons -nous du score affligeant de MG Buffet aux présidentielles:1,93%. Un PCF si affaibli en terme d’influence et de représentation n’a pas permis et ne permet pas/plus justement de défendre les acquis de l’après guerre.
      D’accord avec vous pour dire qu’une reconquête passera ou passerait par un PCF plus fort.
      Malheureusement , le FDG qui inclut le pCf qui en est la principale force, ne semble pas , c’est le moins qu’on puisse dire,prendre ce chemin car ses resutlats électoraux divers depuis la présidentielle de 2012(une petite éclaircie)montrent une stagnation qui n’incite pas à l’optimisme. IL semble qu’il reste inaudible et qu’il n"arrive pas à mordre sur l’électorat de gauche déçu par la politique désastreuse et dévastatrice menée par Hollande. Il n’apparait pas donc comme offrant une perspective réelle pour changer vraiment.
      Alors déclarer que le bon bulletin de vote est celui de l’humain d’abord n’est pas suffisant pour gagner l’adhésion massive d’électeurs.Je n’ai pas la solution...le cheminement et le positionnement politiques sont des phénomènes complexes que je n’analyserai pas ici.
      Visiblement présenter un programme avec des mesures concrètes et des engagements précis ne suffit pas pour emporter l’adhésion.
      Un journaliste politique quine me semble pas particulièrement à gauche, disait l’autre fois que les gens ont besoin de pain, de logement... mais aussi de rêve.. je crois qu’il n’a pas tort

    • Bien sûr qu’il faut rappeler que les acquis (A.CROIZAT préfèrait les concquis) ce n’est pas tomber du ciel, que le rapport de force était favorable à la classe ouvrière grâce à un PCF fort et influent.
      Le problème, c’est d’abord pourquoi il n’est plus fort et influent ? Pour moi, il a abandonné le fond de l’histoire : LA LUTTE DE CLASSE. Combien y a-t-il d’ouvriers au Conseil National ? L’abandon de la faucille et le marteau n’est pas une anecdote. La politique du PCF est basée sur "L’HUMANISME".
      "L’humain d’abord" est un programme contenant des points positifs, mais c’est un programme social/démocrate.
      Le PCF a non seulement abandonné la Lutte de Classe, mais il aussi abandonné ce qui faisait partie du coeur de sa politique : LA SOUVERAINETE NATIONALE et POPULAIRE. Et cela au profit du FN.
      Nous sommes à la remorque du PS. Les dernières municipales en ont été la dernière illustration.
      Nous sommes les cocus de l’Union de la Gauche. Depuis la Gauche plurielle c’est encore pire, pour quelques postes de ministres. Je me rappelle de JC.Gayssot ministre des Transports déclarant "Je ne serais jamais le ministre des Privatisations". PAN !!! La 1ière entreprise à avoir du capital privé, c’est AIR-FRANCE. Je ne nie pas le travail de M.G Buffet comme ministre des sports. Mais pour ces 2 et demi postes de ministres, nous avons abandonné nos positions sur l’UE, la CGT suivant en quittant la FSM pour la CES.
      Je ne prétends pas détenir la vérité, mais je constate que le recul amorcé avec l’image des pays socialistes, s’est accentué depuis 1997, avec le score historique pour Marie-George de 1,9%. Le PCF n’est plus un recours. Peut-il encore le devenir ? C’est la question que je pose. Malheureusement, je crains que la réponse soit NON.

  • Les révolutions se sont toujours faites avec les armes, pas dans les urnes.
    Les avancées de 1945 sont dues au PCF, oui, mais à un PCF dont les membres étaient à peine sortis de la résistance armée, et dans leurs têtes, ils y étaient encore.
    Ce n’est pas par hasard si la Commune coïncide avec la guerre de 70, la révolution bolchévique avec 14-18 et le cnr avec 39-45.

    • Les urnes ne sont là que pour justifier le pouvoir de la bourgeoisie car c’est elle qui impose les modes de scrutin et les change en fonction des circonstances politiques pour toujours justifier sa légitimité . Lorsque ça ne marche plus par cette forme elle utilise la dictature et l’autoritarisme avec Hitler-franco-Mussolini-Salazar comme avant- guerre et après-guerre en Amérique latine avec les généraux brésiliens-argentins-chiliens etc ... Les coups d’Etat aujourd’hui comme en Ukraine-Thaïlande sont aussi une méthode pour garder le pouvoir . Les révolutionnaires le savent et ceux qui l’oublient sont assassinés comme Lumumba-Sankara-Gandhi et d’autres comme les communistes indonésiens . Le combat contre la bourgeoisie n’est pas une partie de plaisir et ce n’est pas avec quelques ministres communistes que ça change le rapport de force contre l’exploitation . La bourgeoisie , quand elle est en faiblesse comme après guerre , peut lâcher du lest comme en 1945 ou 1968 , mais après elle reprend au plus vite ce qu’elle a lâché car elle reste au pouvoir . Donc la solution c’est de la déloger du pouvoir d’une manière ou d’une autre de la base au sommet avec un peuple mobilisé en permanence en évitant le carrièrisme des leaders-apparatchiks comme nous l’avons vu en URSS et dans les pays de l’est . La délégation de pouvoir est un piège pour une république populaire car elle fabrique des spécialistes-experts en politique qui perdurent dans le temps et arrêtent le plus souvent le processus révolutionnaire comme nous le voyons actuellement dans les pays arabes . Prendre le pouvoir ne suffit pas , il faut l’accompagner d’une mobilisation sans pareil comme au Vénézuéla ou à Cuba . Tant qu’elle a des forces la bourgeoisie n’abandonne pas le terrain car elle peut acheter des mercenaires tueurs à gages , elle peut organiser le chaos économique comme elle l’a fait au Chili avec Allende , elle organise des massacres de masse s’il le faut comme en Afrique . La vie humaine ne compte pas pour elle , seuls comptent l’argent et le profit maximum . Nous le subissons actuellement en Europe capitaliste avec l’austérité pour satisfaire l’appêtit financier des marchés capitalistes . Donc face à la violence bourgeoise les révolutionnaires doivent adapter leurs méthodes de combat par toutes les formes possibles de lutte . Les grèves , les manifs de rue , les boycotts , les armes quand cela se justifie comme nous le voyons en Ukraine sont toute une panoplie à utiliser en fonction des circonstances pour affaiblir la classe exploiteuse et la supprimer en tant que classe . Depuis plus de deux siècles ce combat est en cours avec des hauts et des bas pour le mouvement populaire , avec aussi des massacres par millions depuis les guerres napoléoniennes jusqu’à aujourd’hui avec les guerres afghanes - syriennes - palestiniennes . Tuer sans répit c’est dans la logique bourgeoise , avec des drones aujourd’hui en renfort, pour qu’elle se maintienne au pouvoir malgré la crise permanente de son système capitaliste . L’histoire nous enseigne qu’il ne faut jamais baisser la garde et être naïf sur la lutte de classe impitoyable que mène la bourgeoisie contre les prolétaires et tous les exploités . La mise en place actuelle du Fascisme en Europe capitaliste, pour maîtriser le mouvement social et la colère populaire, est en cours et nous devons vite réagir et nous préparer à des combats sans nulle doute très durs . Nous vivons l’histoire de la fin d’un système qui a conduit l’humanité depuis plus de 5 siècles .

      Bernard SARTON

  • C’est la révolution réactionnaire qui est en route. Notamment dans les pays d’accumulation ancienne où tout le monde est prêt à supprimer son voisin pour pouvoir rester encore un peu sous l’aile du capitalisme qui se replie. Il n’y a pas d’opposition, il y a une concurrence féroce pour faire durer encore un peu l’économie. Et après, la barbarie pure et simple. Nous allons payer deux siècles de refus de critique et de désir d’intégration et de distribution.

    • Ce que tu décris n’est pas une révolution réactionnaire, maisl’instauration du fascisme !
      Il n’y a pas prise de pouvoir par une autre classe sociale qui le détenait jusque-là (ce qui est à proprement parler une révolution), mais exacerbation de la violence d’état pas la classe sociale qui est déjà au pouvoir (comme au Chili avec Pinochet mis en place par la bourgeoisie chilienne).
      Il ne faut pas confondre système économique et classe sociale.
      Le capitalisme ne se replie pas, ça ne veut rien dire.
      La bourgeoisie qui s’enrichit avec une forme de capitalisme peut espérer augmenter ses profits en poussant à l’excès les mécanismes financiers, c’est ce qu’elle fait actuellement.
      Elle ne fait appel au fascisme que lorsque le mouvement ouvrier est fort et représente un danger pour elle, ce qui n’est pas le cas en ce moment en France.
      En outre, le recours à la peste brune ne lui a pas vraiment réussi...
      Danger de perte des conquêtes de CNR, oui.
      Révolution réactionnaire, non.

    • Vivement la Société Humaine, solidaire et fraternelle.

      OUI MAIS C’EST PAS AVEC UN PCF /FDG COLABO DU K QUE L’ON Y PARVIENDRA
      CESSEZ DE REVER CAR LE CAUCHEMAR EST LÀ.

      CORDIALEMENT

    • Tu écris encore plus gros qu’A.C.
      Onfait comment pour écrire plus gros que toi ?

    • Une révolution réactionnaire, c’est une contre révolution.
      Le FN ne peut pas faire une révolution ,il ne peut que renforcer le K et tout son cote coercitif.

      L’ensemble de la classe politique l’aide a être prêt au cas ou la classe ouvriere se
      réveillerait.

      JP

    • Excuse, mais je suis pas de la génération de l’ordo et quand je fait une fausse manip
      cà n’énerve et je refait pas le texte.

    • ""Elle ne fait appel au fascisme que lorsque le mouvement ouvrier est fort et représente un danger pour elle, ce qui n’est pas le cas en ce moment en France. "

      Une classe sociale ne fait pas appel,au sens ordre/obéissance,certainement pas.

      Ses organisation peuvent orienter et essayer de créer une idéologie fasciste majoritaire mais sans aucune certitude de réussite,ni de début de construction .

      Le choix fasciste a été le même en Espagne en Italie en France en Allemagne apres la 1ere guerre mondiale quelle que soit l’état du mouvement ouvrier et son "appel" n’a pas reçu la même réponse puisque d’un coté on a eules fronts populaires et de l’autre le pouvoir fasciste.

      la montée du FN se fait indépendemment d’une volonté politique centrale de la bourgeoisie ,elle se construit par l’approfondissement de la crise et l montée de la misére et de la peur de cette misére.
      Touts les partis ayant participé au gouvernement ces 30 dernieres années sont responsable de cette misére ,de cette peur .
      depuis la droite evidemment mais aussi du PCF ,des verts et d’hommes comme Mélenchon qui a le culot de pleurer des larmes de crocodiles devant le score du FN lui le défenseur de Maastricht et ministre de jospin qui a privatisé plus que la droite .