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Le 14 Novembre, Grève chez Cyclocity à l’appel de Solidaires
Publie le mercredi 12 novembre 2008 par Open-Publishing5 commentaires
A l’appel de Solidaires nous vous convions à vous joindre à nous ce vendredi 14 novembre à
partir de 9h30 sur le parvis de l’hotel de ville de Paris. Une ballade revendicative a Vélib est
prévue de 10h30 place de l’hotel de ville, en direction du 2 rue Soyer a Neuilly (siège de
JCDecaux).
En effet n’ayant pas obtenu de la part de notre direction une réunion tripartite le jeudi 6 novembre
entre la mairie de Paris, JCDecaux et notre délégation.
Puisque Decaux ne vient pas à nous : nous allons vers lui, pour enfin discuter des conditions de
travail et sourtout des « salaires de misère » qui nous son versés.
Le cortège partira donc de l’hotel de ville à 10h30 pour arriver aux alentours de 14h au siège de
JCDecaux a Neuilly.
Nous comptons sur votre présence ce vendredi matin cordialement :
SOLIDAIRES CYCLOCITY
Rappel de nos principales revendications
Salaire : Solidaires revendique :
– une augmentation de salaire de 300 euros net uniforme pour toutes et tous.
– Le paiement double des dimanches et jours fériés
– Les heures de nuit (22h-6h) payées à 125% et avec des repos compensateurs
– la limitation à 10%, du nombre d’heures sup et la commande par écrit de ces heures.
Pour les conditions de travail
Nous revendiquons :
– 2 repos consécutifs dont 2 week-end par mois.
– La mise en place de vélos assistés électriquement nous ne voulons plus de Vélib pour travailler.
– La création de sacoches sur les vélos afin d’éviter de porter des sac à dos de 25 Kg
− Des vêtements de travail dès l’embauche
Pour Solidaires la convention collective (commerce d’article de sport) n’est pas la plus adaptée à nos
métiers. Les vendeurs de magasins de sport n’ont pas les mêmes contraintes que nous. Nous
revendiquons d’être associé au statut des agents municipaux de la ville de Paris
Plus d’infos sur le site de Solidaires Paris
Messages
1. Le 14 Novembre, Grève chez Cyclocity à l’appel de Solidaires, 12 novembre 2008, 16:56
bravo, ça doit pas être évident de faire du syndicalisme dans une boîte comme cyclocity... Et lancer une grève, là, c’est carrément énorme !
Courage à toutes et à tous !
Olivier, SUD postaux Paris.
1. Le 14 Novembre, Grève chez Cyclocity à l’appel de Solidaires, 12 novembre 2008, 18:04
Solidarité avec les salariés de vélib’
en tant que cycliste
en tant que syndicaliste (à SUD et étudiant comme beaucoup d’entre eux)
en tant qu’écolo-vélo
et tout et tout ;)
2. Le 14 Novembre, Grève chez Cyclocity à l’appel de Solidaires, 12 novembre 2008, 23:51, par PICSOU
ON SERA AU RDV VENDREDI 14 SUR LE PARVIS !!! CAP 18 SERA EN GREVE !!! 1 AGENT DE MAINTENCE CAMOUFLER SOUS SA CAGOULE DE GREVISTE
3. Le 14 Novembre, Grève chez Cyclocity à l’appel de Solidaires, 13 novembre 2008, 09:57, par pierre
> La mise en place de vélos assistés électriquement nous ne voulons plus de Vélib pour travailler.
Pourquoi pas des voitures de fonction aussi ?
4. Le 14 Novembre, Grève chez Cyclocity à l’appel de Solidaires, 13 novembre 2008, 10:32, par PCF Paris 14
Il n’est pas acceptable que la municipalité de Paris couvre les conditions de surexploitation des salariés de Cyclocity.
– http://pcf-paris14.over-blog.org/
La face cachée des « Vélibs », expérience dont se prévaut à toute occasion le Maire de Paris, n’est pas reluisante.
Les salariés de Cyclocity dénoncent les conditions de travail et de rémunération dans cette filiale du groupe JC.Decaux qui a en charge l’entretien et la régulation du système Vélib.
Ils demandent une hausse immédiate de 300 euros net pour tous : la plupart ne gagnent que 900 ou 1000 euros par mois.
Fait nouveau, ils ont été rejoint dans leur mouvement par les salariés du « Vélo’v » de Lyon et de « Vélô – Toulouse », dépendant également du groupe Decaux.
Un responsable CGT résume la situation : « ras-le-bol de conditions de travail qui nous ramènent 50 ans en arrière ». Le taux de « turn-over » sur la première année, 40% sur 370 salariés, en témoigne.
Avec difficulté, face à la répression et l’obstruction patronales de JC.Decaux, les salariés parviennent à s’organiser et commencent à faire un peu reculer la direction de l’entreprise.
Communistes, nous soutenons pleinement cette lutte. Communistes conséquents, nous devons la porter à tous les niveaux et souligner les responsabilités de chacun.
Les salariés en lutte des Vélibs ne se sont pas trompés en manifestant le 6 novembre sur le Parvis de l’Hôtel de Ville. La municipalité de Paris est pleinement concernée en tant que donneur d’ordre. D’autant plus que la situation sociale à Cyclocity est directement liée à l’option économique retenue à l’origine par le Maire et avalisée par le Conseil de Paris.
Le besoin de développer la circulation cycliste dans la ville faisait et fait quasiment l’unanimité.
Mais le choix de confier le marché à JC.Decaux et les conditions de passation sont hautement contestables.
M. Delanoë et sa municipalité avaient plusieurs autres possibilités : Ils pouvaient créer un service municipal pour la mise à disposition de bicyclettes aux Parisiens. Suivant l’option technique retenue, pas forcément celle de Vélib, pendant une phase transitoire, la Ville faisait appel à des opérateurs, privés ou publics (ex : coopération avec d’autres villes), pour former le service municipalisé, composé d’agents de la Ville. C’est la solution que nous continuons à défendre.
Ils pouvaient aussi faire correspondre l’appel d’offre aux prestations d’un opérateur public comme Effia, filiale de la SNCF, dont le système de location de vélo, Vélo+, a fait ses preuves, par exemple à Orléans.
Mais non, à Paris, le Maire a fait le choix du privé, et singulièrement de la firme JC.Decaux dont les relations avec la municipalité précédente avaient pourtant été si critiquées. Avec ce choix de l’externalisation totale, la Ville a écarté tout critère social dans la gestion de la nouvelle activité.
Le contenu de l’appel d’offre aggrave encore les choses. Delanoë a décidé de lier, sans logique, l’appel d’offre pour les vélos à celui du renouvellement des espaces publicitaires. De fait, il excluait Effia, qui ne s’occupe pas de publicité, et favorisait JC.Decaux ou le groupe US Clearchannel, perdant après avoir été sur les rangs.
La gestion des panneaux publicitaires lui rapportera au minimum 60 millions d’euros par an de bénéfice net. Pour les Vélibs, il paye à la Ville 3,5 millions de redevance (outre le reversement des abonnements des usagers).
En clair, dans ce marché, Decaux empoche la différence entre le bénéfice net de la pub et le coût de Vélib, dont l’amortissement et le fonctionnement reviendraient à 40 à 50 millions d’euros par an les premières années, moins ensuite. De surcroît, JC.Decaux se retrouve en position extrêmement favorable pour l’obtention des marchés d’extension des vélibs (et la publicité) en banlieue.
Avec ce marché global « publicité+vélos », qui ne fixe pas un budget propre aux Vélibs, JC.Decaux est invité à pressurer le plus possible les salariés de Cyclocity.
On comprendra que les annonces de la municipalité sur le thème « Vélibs ne coûtera rien aux contribuables parisiens » ne tiennent pas. JC.Decaux n’est pas un philanthrope. Les salariés de Cyclocity le savent.
Rien n’empêchait la Ville de garder tout ou partie de la manne publicitaire d’un côté, et de décider de l’autre de la subvention à accorder aux Vélibs en intégrant des critères sociaux, nombre de salariés, forme d’emploi…
Aujourd’hui, nous soutenons les revendications des salariés de Vélibs, comme celles de tous les salariés qui se battent contre la précarité, les bas salaires et les mauvaises conditions de travail. Mais nous pointons aussi les responsabilités de la Mairie de Paris à qui nous demandons de faire pression sur JC.Decaux, de revoir la convention signée avec cette firme, d’aller vers la municipalisation des Vélibs, avec l’intégration des personnels parmi les agents de la Ville.
Décidément, il n’y a pas d’ambiguïté dans le sens du mot « libéral » quand il est utilisé par le Maire.
– http://pcf-paris14.over-blog.org/ca...