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Le Cambodge de Pol Pot le 14 novembre 2008

Publie le jeudi 13 novembre 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

La librairie Ishtar participe à la
Semaine de la Solidarité Internationale
Du 14 au 23 novembre 2008

Pour la deuxième année consécutive, les associations Ishtar et Baraka participent à la Semaine de la Solidarité Internationale avec pour vocation d’informer autrement.

Au 19ème siècle, on parlait souvent de l’Orient « compliqué ». Ce qualificatif vaut largement pour le monde d’aujourd’hui. Il est vrai que la complexité des enjeux géopolitiques rend leur appréhension difficile. Cette année, nous vous proposons à travers des témoignages directs et des analyses historiques d’éclaircir les sujets suivants :

Le Cambodge de Pol Pot
Vendredi 14 novembre à 19h00
à la Librairie Ishtar, 10 rue du cardinal Lemoine 75005 Paris

Rencontre avec Alain Ruscio, Denise Affonço et Raoul Jennar (sous réserve)
Alain Ruscio a une formation d’Historien. Il a publié une quinzaine d’ouvrages sur la guerre d’Indochine et l’histoire de la péninsule. De 1978 à 1980, il a été correspondant permanent de L’Humanité en Asie du Sud-est, notamment à Phnom Penh au Cambodge, où il fut le premier occidental à pénétrer en 1979, après la chute du régime Khmer Rouge.
Trente ans après, et alors que les derniers acteurs Khmers Rouges comparaissent devant le Tribunal international de l’ONU, Alain Ruscio nous livrera ses souvenirs et présentera ses articles de l’époque, ses Carnets, écrits souvent au jour le jour, rassemblés dans son dernier ouvrage : Cambodge, An 1. Journal d’un témoin (Ed. Les Indes Savantes, Paris 2008)
Denise Affonço, de mère vietnamienne et de père français, était promise à une existence paisible au Cambodge jusqu’à ce que les Khmers rouges fassent basculer sa vie en 1975. S’ensuivirent quatre années de cauchemar dans les camps de travail. Après avoir témoigné au procès de Pot Pot en 1979, Denise Affonço a pu rejoindre la France. Elle vit aujourd’hui à Paris et travaille à l’Institut d’études de sécurité de l’Union européenne. Elle a rassemblé ses témoignages dans son livre : La digue des veuves. Rescapée de l’enfer des Khmers rouges (Ed. Presses de la Renaissance, Paris 2008)

Messages

  • Bonjour,

    je suis heureuse que vous organisiez des rencontres avec des auteurs autour du Cambodge.
    Je regrette que les médias ne parlent pas davantage du procès des Khmers rouges en cours depuis plusieurs mois.
    Cet auto-génocide mérite pourtant, toujours, des débats et réflexions afin que soient démontés et évités les mécanismes des dictatures de toutes sortes...
    Auteur d’un témoignage sur cette page sombre de mon pays natal, j’espère participer au devoir de mémoire de ce que fut le Cambodge heureux comme malheureux...

    "Ladavann, une orchidée sauvage. Journal d’une jeune fille handicapée sous les Khmers rouges", éditions Cheminements, 2007.- 292 p., cahier photos. Co-auteur : Joëlle Cuvilliez.
    Cambodgienne, je raconte la vie d’avant les Khmers rouges, mon handicap sous la dictature, puis mon arrivée en France et mon parcours dans les structures médicales ... pour remarcher et revivre debout.
    Un parcours de vie vivant, empreint d’humour et de poésie, et, je l’espère, une leçon de vie et de courage qui pourra servir à d’autres malades qui ont besoin d’espoir...

    Lada Vallantin Dulac

    • Mme,
      je m’appelle romain clergeat et je suis journaliste à Paris Match. Je suis en alerte google sur les khmers rouges car ce sujet me passionne et c’est ainsi que je vois votre pst. Sachez que ce jeudi dans Paris match, j’ai écrit un article sur le procès de Douch. Comme vous regrettez que les médias n’en parlent guère, ce la peut vous intéresser.

      cordialement