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Le capitalisme n’a pas intérêt à abolir l’inculture
Publie le mardi 13 juin 2006 par Open-PublishingLa Havane. 12 Juin 2006
Le capitalisme n’a pas intérêt à abolir l’inculture
• A dit le président Fidel Castro en clôturant hier le Séminaire international d’alphabétisation et de post-alphabétisation
PARA MARIANELA MARTIN
Nous enseignons à lire et à écrire et nous aurons des centaines de millions de révolutionnaires, de combattants capables de changer le monde, a affirmé hier soir le président Fidel Castro Ruz, en clôturant le Séminaire international d’alphabétisation et de post-alphabétisation qui a réuni durant une semaine plus de 700 délégués de 33 pays au Palais des conventions.
María de Refugio Espinosa, 100e alphabétisatrice de l’État mexicain de Michoacán, mère de neuf enfants, a remercié le peuple cubain et le programme Yo, sí puedo
Pour avoir appris à lire et à écrire.
Le leader de la Révolution a dit que le capitalisme n’a pas intérêt à abolir l’inculture. On peut voir qu’ils n’ont pas de volonté pour éduquer les peuples de la même manière que nous pouvons démontrer que nous voulons et pouvons combattre l’ignorance, a-t-il assuré.
Fidel a condamné la société de consommation promue par les médias au service du capitalisme, dans lesquels, la majeure partie du temps est consacré à la publicité sans considération pour l’armée de pauvres et d’analphabètes, ni pour préparer les nouvelles générations à affronter les défis de ce siècle.
Il a donné l’exemple des enfants qui, dans le Tiers monde, ne vont pas à l’école parce qu’ils n’ont pas de professeurs ni de centres d’éducation ou parce qu’ils travaillent aux pires métiers. L’usurpation d’une grande partie du territoire mexicain par les États-Unis a été présentée comme exemple par le Commandant en chef qui a condamné la façon dont l’empire combat les immigrants mexicains bien qu’ils soient une force de travail indispensable pour le développement de l’économie nord-américaine. Tout au long de la civilisation, la justice ne s’est manifestée ni ne se manifestera tant qu’elle ne se convertit pas en une nécessité de survie pour l’espèce humaine et ce moment est arrivé, a-t-il souligné.
Grâce à la méthode d’éducation cubaine Yo, sí puedo plus de 1 900 000 personnes de plus de 15 pays ont été alphabétisées. Fidel a cependant dit qu’il ne s’agissait là que d’un modeste apport du peuple cubain. Notre méthode n’est pas meilleure que les autres, a-t-il précisé, mais elle a passé l’épreuve qui la valide et nous ne pouvons attendre 2015 pour réduire de 50% un taux d’analphabétisme qui dépasse les 770 millions d’illettrés.
Le fait qu’en Bolivie on a diplômé récemment les 1000 premiers élèves de la méthode cubaine et que 120 000 autres sont en train d’être alphabétisés a été signalé par le chef de la Révolution qui a assuré que l’objectif est d’en finir avec l’analphabétisme dans ce pays frère dans un délai de 30 mois.
Il a décrit l’aide apportée par Cuba dans le domaine de la santé aux pays latino-américains et caribéens et le nombre de patients opérés de la vue depuis le commencement de l’Opération Milagro jusqu’à maintenant.
Finalement, il a proposé de débattre des sujets de l’analphabétisme, de la santé et des politiques énergétiques soutenables au prochain Sommet des non-alignés qui se tiendra à Cuba.