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Le congrès du PCF a déjà commencé... chez PRS !
Publie le samedi 7 juillet 2007 par Open-Publishing23 commentaires

de Mouton Noir
"Pour la République Sociale" (PRS, aile gauche interne au PS) a tenu sa convention nationale il y a quelques jours, et produit un document très intéressant : La gauche d’après. En préparation de notre congrès extraordinaire, les adhérents du PCF devraient tous le lire : on gagnerait beaucoup de temps pour aller plus vite à l’essentiel et à l’urgence.
1. Une analyse brillante
Ce n’est pas la première fois que je constate ça, mais PRS dispose apparemment de ressources analytiques particulièrement affutées. Qu’il s’agisse de l’analyse historique de la séquence politique que constituent les 20 dernières années, de l’analyse de ce qu’est le sarkozisme, ou encore de l’analyse du double échec du "communisme d’Etat" et de la social-démocratie, il n’y a pas grand-chose à ajouter...
Petit extrait sur l’échec du "communisme d’Etat" : "La cause fondamentale de l’effondrement du bloc de l’Est doit donc être cherchée ailleurs. Elle est politique. Elle consiste en l’incapacité à apparaître comme un système compatible avec l’émancipation de la personne et dès lors à obtenir le consentement de la population." C’est précédé de tout ce qui va bien pour en arriver là, et suivi de tout ce qu’il faut pour expliciter. Comme d’habitude avec PRS c’est un peu long (pas loin de 50 pages en tout, mais des petites au format poche), mais si on le lit tous on va pouvoir économiser un congrès sur les deux qui nous attendent... ça vaut peut-être le coup ?
2. Des premières réponses qui nous conviennent
Face à cette situation, PRS identifie quatre enjeux majeurs pour rompre avec le libéralisme, illustrés à chaque fois par leur concrétisation en Amérique du Sud, les projets du Linke allemand et les questions posées en France :
"1°) La refondation civique des nations grâce à des processus constituants"
Pour changer vraiment les règles du jeu, refonder le contrat social, garantir l’implication de tous et préserver l’Etat de droit tout au long des transformations nécessaires, il faut faire évoluer le cadre constitutionnel.
"2°) La récupération de la souveraineté sur les grands outils de développement et l’appropriation sociale des ressources naturelles."
Renationalisation de l’énergie et de toutes les grandes infrastructures du pays. Ce n’est pas nous qui dirons le contraire... Ne pas oublier néanmoins le contrôle citoyen.
"3°) La priorité aux plus pauvres pour abolir l’apartheid social."
Incroyable : si on fait le contraire de ce que veut le FMI (politique sociale ambitieuse, services publics renforcés, etc.), la pauvreté recule et la croissance est au rendez-vous ! Etonnant non ? Merci les sud-américains.
"4°) L’affirmation du droit à décider d’après ses propres besoins de développement face à la superpuissance états-unienne et aux institutions financières internationales."
Rétablir la souveraineté nationale et faire reculer le capitalisme mondialisé et financiarisé, pour retrouver les marges de manoeuvre indispensables pour conduire une politique internationale tournée vers la coopération et le développement.
Ces quatre axes fondent la République Sociale telle que la conçoit PRS. Pour ce que je connais de mes petits camarades, les communistes n’auraient pas grand-chose à enlever à ce projet... et à ajouter ? Vous ne trouvez pas qu’il manque quelque chose ?
3. "Un monde sans bords"... ?
Je cite PRS (si, si !) : "Beaucoup des avancées sociales arrachées par la social-démocratie européenne au cours du XXe siècle ne l’auraient pas été si le spectre de la « contagion communiste » n’avait limité la gourmandise des possédants. Aujourd’hui le nouvel ordre mondial est « globalitaire ». C’est un monde sans bords où nulle part ne se donne à voir la possibilité d’une alternative au système. L’arrogance des dominants, au premier rang desquels l’hyperpuissance américaine, ne connaît plus de limites."
Je vous le disais qu’on va gagner du temps... mais revenons à nos moutons.
Alors le nouveau rempart contre l’hégémonie du capitalisme mondialisé, c’est la République Sociale ? Bien maigre barrière... regardez comment Chavez perd complètement les pédales sur le problème des biocarburants.
Oui, la République Sociale va clairement dans le bon sens, mais sans boussole ni visée résolument alternative au capitalisme, ne contient-elle pas en germe tous les renoncements et petits arrangements qui permettront au capitalisme de la digérer, comme Sarkozy digère aujourd’hui la gauche socialiste en France ?
A tous ceux dont les tripes hurlent OUI à cette question, le PCF doit ouvrir grand ses portes !
Aux autres qui pensent que cette plate-forme politique peut suffire et devenir majoritaire, qu’ils s’appellent PRS ou refondateurs, nous disons "nous sommes vos frères, travaillons ensemble à bâtir la citadelle qui fera reculer le capitalisme destructeur, et comptez sur nous pour que s’y dresse un solide donjon !"
4. Qu’un nouveau spectre se dresse pour faire reculer le nouvel ordre mondial !
C’est là où s’arrête le document de PRS que notre prochain congrès doit débuter. Avec une feuille de route en deux temps :
– Définir le communisme du 21ème siècle, ses valeurs fondatrices et ses propositions concrètes.
– Proposer les modalités de notre contribution à cette reconquête commune du territoire idéologique et politique, ou comment faire fonctionner le rassemblement de toutes les forces qui aspirent à se mettre en mouvement dans la même direction.
Bon ben au boulot maintenant...
Messages
1. Le congrès du PCF a déjà commencé... chez PRS !, 7 juillet 2007, 23:57
Si Jean-Luc Mélanchon n’existait pas, la droite l’inventerait... L’OCI mène à tout !
1. Le congrès du PCF a déjà commencé... chez PRS !, 8 juillet 2007, 00:06
Avec le sénateur Jean Luc Mélenchon "on" est assuré de faire passer la gauche anti-libérale d’un niveau “groupusculaire” à celui de “crépusculaire”…
2. Le congrès du PCF a déjà commencé... chez PRS !, 8 juillet 2007, 10:16
Les communistes doivent juger les gens à ce qu’ils font et disent aujourd’hui, et pas à ce qu’il ont dit ou fait hier ! Tous nos parcours sont différents, et c’est trés bien ainsi.
Quand Mélenchon et d’autres disent qu’il fait jour à midi, je constate qu’ils ont raison !
CN46400
3. Le congrès du PCF est déjà fini les conclusions sont déjà imprimées, 11 juillet 2007, 15:55
Le congrès du PCF est déjà fini les conclusions sont déjà imprimées.
En voici quelques lignes, lire en particulier la phrase de Michel Laurent : "Les communistes donnent les signes d’être prêts à construire du neuf si quelque chose de mieux qu’un PCF amélioré se présente comme possibilité réelle."
Donc tout serait cousu d’avance et le PCF même amélioré... un moindre mal...
infohebdo lien hebdomadaire d’information des communistes N° 302 4 juillet 2007
Un “ Atelier ” décentralisé
Débat entre militants à Corbeil
Une initiative de section a permis de réunir près de 80 personnes – membres du PCF, de PRS et des citoyen-nes engagé-es non organisé-es – pour un débat sur les enjeux, de quelle – éventuellement nouvelle - force politique pour la transformation sociale. Jean Luc Melenchon, auteur d’une tribune intitulée “ Devoir d’audace ” (voir l’Humanité du 9 mai) et Michel Laurent, responsable de “ La vie du parti ” à la direction du PCF ont été invités à ce débat animé par Elisabeth Gauthier, membre de la direction du PCF et chargée de “ L’Atelier national ; quelle organisation communiste du 21ème siècle ? ” (voir site du PCF).
Ce fut une véritable soirée de travail. Pas de grands discours, mais des questions, des interrogations, une recherche collective. Une conscience partagée que dans la confrontation politique aujourd’hui, face au capitalisme financier et brutal, pas de salut hors d’une grande ambition de réinventer la politique, et surtout de la construire avec le peuple. L’aller-retour dans la discussion est permanent entre projet politique, projet de société et force politique. La discussion ne part pas d’abord de la question : quelle organisation voulons-nous. Mais sur quel est le projet sur lequel nous voulons nous engager. Peut-il devenir bien commun ? Pouvons-nous nous retrouver et y travailler ensemble ? C’est le point de départ. Vient ensuite le souci de trouver les moyens de reconstituer la pleine souveraineté politique du peuple, et par conséquent l’enjeu des moyens de faire vivre le projet. Besoin d’un parti politique ? C’est oui, Mais exigence d’inventer une nouvelle forme parti permettant une toute autre capacité de transformation. Un des axes majeurs souvent abordé durant cette soirée, c’est la nécessité de mener la bataille idéologique, culturelle face aux forces de domination. Les interrogations se précisent : Est-il nécessaire, et envisageable de construire une force politique nouvelle, rassemblant différents courants et traditions à gauche ? Comment réussir à faire du commun, sans se dissoudre, sans étouffer l’autre, sans se renier ? quelle forme serait de nature à dépasser une simple addition de forces : fusion ? confédération ? front commun ? pourquoi pas en installant un SAS dans un premier temps ? Le Linkspartei a fait partie de la discussion. Est venue l’idée d’une articulation des forces transformatrices au niveau européen comme priorité politique. La demande de créer des espaces communs est forte. Et l’idée du PCF de tenir un congrès ouvert, avec participation de non membres du PCF au débat est accueillie avec beaucoup d’intérêt.
Elisabeth Gauthier pense nécessaire de poser trois grandes problématiques. La distance que les milieux populaires ont pris avec toute la gauche dite gouvernementale, à partir du tournant de 83 et qui n‘a cessé de s’aggraver. L’émergence, depuis les années 90, d’une sphère de forces antilibérales, de mouvements divers et de traditions fort différentes qui constitue un facteur politique nouveau mais dont les rapports au politique sont fort contrastés. Et enfin les clivages qui s’opèrent au sein de la social-démocratie dans la mesure où personne ne peut échapper aux choix entre l’acceptation du néolibéralisme ou de sa contestation. Il n’est pas exagéré de dire que se pose aujourd’hui, et non seulement en France, la question de la ré-invention de la gauche, et donc pour le PCF aussi un devoir d’audace ! Cela paraît inacceptable, irresponsable de rester isolés, face à la dureté du capitalisme, entre ceux qui partagent les mêmes objectifs. L’urgence sociale et politique, l’intensité des recherches, la multiplication d’initiatives rend nécessaire de mettre en débat dès maintenant toutes les hypothèses du débat. Rénovation du PCF, le PCF comme moteur pour réinventer la gauche ? De nombreux militants qui ressentent que les défis se posent aujourd’hui avec une nouvelle ampleur. Qu’il s’agit en fait de travailler en même temps à la rénovation de deux “ espaces ” , l’espace du communisme, l’espace de la gauche. Les deux sont confrontés à la question : quel sens de la transformation sociale aujourd’hui, comment poser les enjeux de l’émancipation face au systèmes de domination, au capitalisme contemporain. Toute construction d’une nouvelle force demande un processus de travail, avec reconnaissance et valorisation de chacun, et donc à égalité. Une méthode pourrait être la construction par cercles concentriques, en progressant à partir d’un début de d’une dynamique.
Jean Luc Melenchon présente d’abord l’association ‘Pour une République sociale’ (PRS). Il étaie ensuite son appel au “ Devoir d’audace ” par la double crise qui frappe l’ensemble de la gauche, au terme de deux cycles, celui du ‘communisme d’Etat’, et celui de la faillite de la social-démocratie à échelle de l’Europe ainsi que de l’Internationale socialiste. Les exemples n’en manquent pas lorsque l’on regarde l’Amérique latine, par exemple. Le mythe du ‘modèle scandinave’ qui permettrait de répondre aux préoccupations sociales contemporaines ne tient pas le choc d’une analyse sérieuse. La gauche manque cruellement de projet et tend à devenir une ‘force des centre-ville’. Il fait part de son inquiétude quant aux choix que semble vouloir prendre le PS en s’alignant sur ce qui a échoué, en lorgnant vers le centre, trajectoire à laquelle il ne souhaite pas participer. La situation est telle qu’une voie originale pour réconcilier le peuple avec la République doit être trouvée. D’où la proposition – un des axes d’un projet transformateur - d’une Constituante permettant la reprise en main de la République par le peuple, la récupération de sa souveraineté. Le projet doit être conçu pour gouverner. Mais gouverner pour changer, c’est-à-dire imbriquer les citoyens au quotidien. C’est d’un ‘gouvernement d’agitation’ que nous avons besoin, dit Jean Luc Melenchon, en refusant de jeter en bloc ce qui avait fait le programme commun ou encore la gauche plurielle. Concernant le besoin de recréer la gauche, il prend appui sur le processus ayant conduit à la formation du Linkspartei. Ni absorption, ni dissolution, mais plutôt la création d’un front, de lieux permettant à la fois identité et unité et le démarrage d’un processus. Il insiste sur le besoin d’un parti, dans la mesure où des structures comme des collectifs ou réseaux ne suffisent pas pour affronter les forces adverses et créer un espace structuré, et fait de droits, de pouvoirs pour les adhérents. Réinventer la gauche, c’est pour JLMelenchon le dépassement de formes anciennes, un processus de fabrication en commun d’un objet nouveau.
Michel Laurent partage l’analyse du double échec de la socialdémocratie et du ‘communisme d’Etat’. . Il insiste sur l’analyse des résultats électoraux. La force de la droite est, selon lui, le résultat de deux données. Sarkozy a réussi à donner force à l’idée que la politique peut changer le cours des choses et a porté un projet de changement. La n’a pas présenté de projet de changement, a fait d’abord de l’anti-Sarkozy et tant qu’elle en sera là, elle ne sera pas en mesure de battre Sarkozy. Face à l’enjeu de construire du neuf à gauche, il insiste sur la nécessité d’analyser avec lucidité les expériences qui n’ont pas marché. Et de partir, dès lors qu’il s’agit de travailler à des rapprochements, de ce qui fâche, pour affronter sans détours les obstacles. L’actualité, y compris le renforcement d’autres partis montre que les partis ne sont pas une forme politique dépassée. Mais pour une force de transformation, la rénovation est à l’ordre du jour. Le PCF a besoin d’un congrès extraordinaire, pour travailler sur son projet, pour voir s’il y a la possibilité d’un nouveau type d’organisation, pour reconstruire la volonté d’un travail commun avec d’autres forces, sur des bases nouvelles. Quant à la question de la création d’une nouvelle force politique, elle n’est pas taboue. Le PCF doit discuter à l’occasion de la préparation de son congrès extraordinaire. Ce congrès véritablement exceptionnel doit permettre aux communistes de construire leurs décisions à partir des discussions avec d’autres, en connaissance de ce que d’autres pensent possible et souhaitent réaliser. Les communistes donnent les signes d’être prêts à construire du neuf si quelque chose de mieux qu’un PCF amélioré se présente comme possibilité réelle. Différentes étapes sont envisagées, avec les congrès en 2007 et 2008 dont la première pourrait déboucher sur un “ programme de travail commun ” à engager avec d’autres, sans raccourci, pour élaborer un projet qui permette de gouverner pour changer, pour réfléchir à l’outil, le parti, qui peut porter de tels objectifs, et pour voir avec qui il serait possible de le construire.
Conclusion provisoire : cette soirée d’un “ atelier décentralisé ” laisse entrevoir la possibilité concrète d’organiser un grand débat public national sur l’ensemble des enjeux que révèle le défi de la refondation d’un projet et d’une force politique d’émancipation.
C’est vraiment étrange, ce n’est pas du tout le ton des débats engagés dans ma fédé (45).
Non, notre congrès n’est pas leur propriété exclusive.
Salut fraternel.
Le Renard Rouge
2. Le congrès du PCF a déjà commencé... chez PRS !, 8 juillet 2007, 08:41
si les communistes ne sont pas capables de discuter avec PRS et Mélenchon, avec qui le feront-ils ?
la survie de la gauche passe par une analyse fine, sans précipitation...des erreurs commises et de l’état de la société : nous ne serons pas assez de monde pour avancer des pistes et des possibles,
le sectarisme est complètement dépassé : "fou qui sous la grêle fait le délicat" Aragon
Roger de ANDRADE de Pluvigner en Morbihan
1. Le congrès du PCF a déjà commencé... chez PRS !, 8 juillet 2007, 09:27
L’avenir du communisme se situe dans l’écologie politique, avec des gens comme dans l’interview ci-dessous (*), et non pas avec des Mélenchon ou autres adeptes du scientisme, du productivisme, des ogm, etc…
(*)
http://www.dailymotion.com/europeus/video/x11cmq_entretien-yann-wehrling-semi-def
2. Le congrès du PCF a déjà commencé... chez PRS !, 8 juillet 2007, 11:12
Et si l’avenir du communisme, c’était... le communisme ? C’est-à-dire une pensée émancipatrice qui considère que les rapports de production constituent un axe central de la pensée politique, et qu’ils ne pourront devenir émancipateurs pour l’homme qu’à travers l’appropriation commune des moyens de production. Cette pensée est toujours d’une actualité brûlante, il faut "juste" l’actualiser en tenant compte des grands enjeux du XXIème siècle, y compris en effet l’écologie et la durabilité du développement.
Mouton Noir
3. Le congrès du PCF a déjà commencé... chez PRS !, 8 juillet 2007, 13:59
Qui détient la VERITE ?
Les analyses que PRS met dans la corbeille de la réflexion de la Gauche me paraissent intéressantes . Je n’aboutis pas aux mêmes solutions préconisées, pour autant, ai-je raison ?
Certaines critiques lues ci-dessus, m’agacent !
Quel est l’objectif : la division, ce serait laisser les coudées franches à Sarkozy, au MEDEF.
Dans moins de 8 mois, nous aurons les élections municipales, alors que faut-il : repli, ouverture, travail en commun ?
Sur le site et le blog des Elu-e-s communistes, nous avons mis en ligne l’intégralité du texte de PRS, ainsi que la possibilité d’ouvrir ce texte en PDF, d’imprimer les pages impaires et ensuite paires afin de disposer de l’intégralité en livret : http://perso.orange.fr/m.barrio et le blog : http://eluspcfsassenage.over-blog.com
4. Le congrès du PCF a déjà commencé... chez PRS !, 8 juillet 2007, 18:50
PERSONNE NE DÉTIENT LA VÉRITÉ...
... mais chacun en détient une partie. C’est pourquoi le communisme est l’avenir du communisme, mais qu’il a besoin de l’écologie (pas de l’écologie politique, mais de l’écologie) et de gens comme ceux qui produisent de si intéressantes réflexions à PRS...
Je suis sur la même ligne que Mouton Noir...
NOSE DE CHAMPAGNE - LE MERLE MOQUEUR
5. Le congrès du PCF a déjà commencé... chez PRS !, 9 juillet 2007, 03:40
D’accord avec MOUTON Noir
Je suis pour un processus unitaire sans demander à personne d’abjurer. Chacun dans sa chapelle.
Elaborons un projet politique ayant pour visée le communisme.
L’urgence de revenir à nos fondamentaux.
RECUL DE SOCIETE , le mal vivre est le quotidien de millions de Fançais .
Analysons cette crise, 85% de votants aux présidentielles = 1965 = 1968
Préservons et ré-orientons le PCF au service du monde du travail.
A quand une manifestation nationale pour dénoncer la main mise de la haute finance sur les médias ? URGENT
Félix
6. La Justice, pas la Vérité, 10 juillet 2007, 10:39
Pardon, mais ,(et je ne dis pas cela que pour toi), on doit se foutre de la "VERITE".
Il faut arrêter avec cette notion de VERITE qui pourrit notre réflexion politique et qui a remplacé celle de réalité, de matérialité, qui est le signe d’ un marxisme dévoyé.
Ce n’est pas cela que nous cherchons, enfin je l’espèce sinon notre comabt est voué à l’échec, la Vérité n’étant pas , selon les paraboles bibliques ou philosophiques, accessible à l’homme. il y a des vérités qui one le sens de réalités, mais il n’y a pas pas LA VERITE.
La politique ni l’économie ni même la philosophie ne cherchent, n’ont pour but, la Vérité.
Ce que nous cherchons, ce que nous devons chercher à la rigueur, c’est la JUSTICE comme mode, principe d’organisation de la vie en société.
Justice pour les exploités, les prolétaires, les exclus.
Justice pour que ceux qui sont esclaves deviennent enfin les maîtres.
Justice.
Que le monde soit enfin fondé sur la Justice.
Que les "choses rentrent dans l’ordre" et que cesse la schizophrénie qui faisait dire à Siéyès en 1789 :
"Qu’est-ce que le tiers état ? Tout.
Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique ? Rien.
Que demande-t-il ? À y devenir quelque chose."
et à Marx en 1847 :
"Vous êtes saisis d’horreur parce que nous voulons abolir la propriété privée. Mais, dans votre société, la propriété privée est abolie pour les neuf dixièmes de ses membres. C’est précisément parce qu’elle n’existe pas pour ces neuf dixièmes qu’elle existe pour vous. Vous nous reprochez donc de vouloir abolir une forme de propriété qui ne peut exister qu’à la condition que l’immense majorité soit frustrée de toute propriété. En un mot, vous nous accusez de vouloir abolir votre propriété à vous. En vérité, c’est bien ce que nous voulons ».
Notre justice à nous elle est fondée sur une certaine idée de l’égalité et elle doit être atteinte par le communisme : à chacun selon ses besoins, et non à chacun selon ses moyens.
Justice pour les prolétaires de tous les pays, et non vérité, voilà notre combat.
C’est une posture qui suppose des choix éthiques - à chacun en conscience, de les faire, de se positionner par rapport au capitalisme. Mais ce n’est pas une question de Vérité.
Je pourrais même avoir scientifiquement tort et la démonstration pourrait m’en être faite par "A+B" , je n’en croirais pas moins au communisme comme moyen de changer le monde.
La Louve
3. Le congrès du PCF a déjà commencé... chez PRS !, 8 juillet 2007, 09:44
"La cause fondamentale de l’effondrement du bloc de l’Est doit donc être cherchée ailleurs. Elle est politique. Elle consiste en l’incapacité à apparaître comme un système compatible avec l’émancipation de la personne et dès lors à obtenir le consentement de la population."
Sous réserve d’inventaire plus précis ce type d’analyse confond la propagande et le mouvement naturel de la lutte des classes, des couches sociales qui cherchent à s’approprier la production et le pouvoir quand les travailleurs ne l’exercent pas.
Ce ne sont pas les discours qui ont fait l’effondrement moral de ces sociétés, puis beaucoup plus tard le retour affirmé au capitalisme, c’est leur mouvement concret , l’absence totale d’auto-gestion de bas en haut, avec les conditions concrètes de liberté et de démocratie sous-tendantes, bref la lutte de classe au concret (la violence extrême pour empêcher les travailleurs de gérer directement leurs entreprises, Allemagne 53, Hongrie et Pologne 1956, Tchécoslovaquie 68, timides traces d’autogestion en Yougoslavie, etc, toutes experiences ayant montré une répression d’immense férocité quand les travailleurs au concret ont voulu faire des conseils ouvriers, bref du socialisme).
la violence faite aux travailleurs trouvent après les outils idéologiques de sa domination. La domination par une caste , une nomenclatura, une bureaucratie ou une classe exploiteuse, dans les pays de l’Est, c’est comme la domination bourgeoise, le fonctionnement concret est dans l’exploitation, l’idéologie et les formes répressives servent à cette fin.
C’est cela qu’il fallait d’abord analyser (l’analyse de la lutte de classes au concret, l’appropriation des bénéfices , l’exploitation) dans les sociétés des pays de l’Est , avant de parler d’idéologie.
Mais peut-être je m’enflamme pour rien.
Ceci étant dit, ne pas analyser la lutte de classe des pays de l’Est peut amener au concret des conceptions plus terre à terre analysant très mal les phénomènes d’embourgeoisement des partis et organisations de travailleurs, et recommençant les mêmes gamelles.
Egalement tout cela me parait très nationaliste. Et certains points de vue nationalistes sont tout simplement contre les interets des travailleurs, encouragent le division entre eux. Sur la question des services publics par exemple. Il est important, à mon sens, pour certains, de pousser à une unification européenne de ces services (énergie sous réserve de ne pas accentuer une fragilité d’interconnexion pour l’électricité, eau, étendre la résistance italienne, postale, en construisant un réseau postal au moins européen, transports, c’est evident, fluvial, ferroviaire et routier européen.... ).
Bref penser nationalisation (re....) à la place de socialisation n’est pas anodin et pour tout dire un peu limite bêbête ....
Mais bon.....
On fera avec. Mais il faudrait d’abord sortir du PS.....avant que celui-ci ne devienne parti démocrate.
Copas
1. Le congrès du PCF a déjà commencé... chez PRS !, 8 juillet 2007, 19:18
En fait c’est la qualité de la vie qui commande la politique. Le taux de mortalité infantile a réaugmenté en URSS dés le début des année 80, et l’espérance de vie a rebaissé à partir de ces années là, sans que ça suscite une quelconque réaction des autorités "communistes" en place.
Pendant ce temps ces indicateurs continuaient d’évoluer dans le bon sens à Cuba. Ceci n’explique pas tout mais ce n’est pas négligeable.
CN46400
2. Le congrès du PCF a déjà commencé... chez PRS !, 8 juillet 2007, 19:46
en allemagne, on a reussit (les 2 plus grands partis a gauche du ps, environ pc et prs) a fusionner, on est pluriel ouvert et pres a des compromis, nous voulons aussi rassembler lcr lo etc ! De anarchistes (moi) coco de toutes sortes socialistes (pour le socialisme cad un coco de droite ou un prs mrg s´il est antiliberal) gauchistes altermondiaux jusqu´aux sociaux-democrates de gauche (ancien PS sorti pour venir a GAUCHE). Il suffit d´etre au moins ANTILIBERAL. Moi j´appuie a gauche, et dans la direction de l´anarchie . salut a tous, je sais que ce n´est pas facile de se changer , un ancien du PCF car je suis parti en allemagne, JE DOIS rePRENDRE MA CARTE DE NOUVEAU AU PCF (je pensait qu´on ne pouvait pas garder sa carte a l´etranger) CAR LE PC C´EST MA BASE POLITIQUE ET JE NE SUIS PAS LOIN DE STRASBOURG ET JE VEUX AIDER LA GAUCHE-PC FRANCAISE et le francais est ma langue maternelle. salut a vous tous, je vous souhaite le plus grand bien. PS : ici si tu vas de coco a socialiste (egal tu restes dans le meme parti) ( pour moi anarcho-coco car encarte MON BUT EST DE FREINER LE CACA-pitalisme) jf dieux DIE LINKE NOUS AVONS DANS LE PARTI DES PLATTES-FORMES : MARXISTE, COMMUNISTE, SOCIALISTE, RELIGIEUX, HOMOSEXUEL (?) ENVIRON 20 JE CROIS (?), je ne connais pas toutes.
3. Le congrès du PCF a déjà commencé... chez PRS !, 8 juillet 2007, 20:04
en allemagne on a fait un NOUVEAU parti pluriel ouvert et compromis, il faut etre au moins antiliberal et nous avons des plattes formes (coco , marx , religion, homosexuel, socialiste (quelqu´un pour le socialisme)) , nous avons de anarchistes aux sociaux-democrates de gauche qui sont parti du PS , ainsi que les ecolos de gauche, salut jf dieux encarte Die Linke PC ET PRS SONT ENSEMBLE ON VEUT AUSSI LO LCR
4. Le congrès du PCF a déjà commencé... chez PRS !, 9 juillet 2007, 00:03
Pourquoi JF Dieux tu répètes toujours la même chose ???
5. Le congrès du PCF a déjà commencé... chez PRS !, 9 juillet 2007, 09:20
je suis communiste
je suis anticapitaliste
je ne suis pas "alter-ecomondialo-liberalo-socialo-gôchiso-etc..."
irène, 21 ans
6. Le congrès du PCF a déjà commencé... chez PRS !, 9 juillet 2007, 11:37
Sacré Mélenchon...
Il n’en rate pas une celui-là...
Alors, pour arrêter ou répondre tout de suite aux "critiques" je m’explique :
Désolée, mais jusqu’à preuve du contraire, les Idées ne vivent pas toutes seules, ne se développent pas seules ; il n’y a pas "deux réalités" , une humaine, matérielle et une idéelle... ces deux dimensions n’ont pas de barrières étanches et elle s s’interpénètrent.
Il y a des hommes qui ont des comportements et ces hommes portent et mettent en application des idées.
Que nous partagions certaines des idées de PRS, évidemment - certains constats posés oui. Un fond commun ? Aussi. Mais peut être pas sur tout et sans doute pas sur l’essentiel
J’ajoute que, à ma toute petite modeste échelle, mais on est là pour ça aussi, je ne veux pas travailler avec qqu’un comme JL Mélenchon :
donneur de leçons à doirte et gauche mais, néanmoins, continue d’adopter une position éthique qui me semble pour le moins... baroque : être dedant en étant dehors, critiquer le PS et sa candidate en étant tjs mb du PS, appeler publiquement à voter MGB même (avant une rétractation sur son blog absolument lamentable d’ailleurs sur le thème "oui je l’ai dit mais ça ne voulait pas dire ça", allez voir), on participe à l’initiative antilibérale, au NON au TCE etc mais on’est plus là quand il le faut vraiment, et surtout hein, on reste Sénateur PS et , le moment venu, on appuie qui il faut ....
On n’est prêt à créer qque chose de nouveau que si o n fait péter le PCF préalablement, hein Jean luc, faute de faire péter le PS...?
il faut arrêter de prétendre que "les questions de personne", surtout quand ces personnes sont publiques, voire, sont des élu-e-s, ont des comportements publics, ça ne "compterait pas", ça ne devrait pas compter...
Mince alors ! Depuis quand, dans les relations humaines, on ne doit plus tenir compte de ce que les gens font ?!!!
Si o n avait tenu compte de la Francisque de Mitterrand, notamment, puis de ses participations à des gvts qui soutenaient la colonisation, et de ce que cela révèle d’une personnalité, et qu’on l’avait prise pour telle, c’est à dire, un TRES mauvais signe (pour ne pas dire plus) nous aurions peut être évité certaines déconvenues fâcheuses à la gauche par la suite...
Le droit à l’erreur, le droit à l’oubli etc, ça doit exister, pour les faits non personnels aussi, mais il ne faut pas que ça aille trop loin dès qu’on parle de personnes publiques prétendant ou ayant des responsabilités collectives.
E n ce qui concerne JL M, une des caractéristiques personnelles que semble révéler son comportement public et politique c’est son manque de courage . Je pense que nous souffrons déjà suffisamment de cela ici ou ailleurs et que ce n’est pas la peine d’en rajouter.
La politique étant, comme chacun sait, "la continuation de la guerre par d’autres moyens" (Clausewitz), je crois que nous devons aussi nous choisir des représentants courageux/ses.
Enfin, je rejoins à 100 % mes camarades quand ils disent "et si nous essayions de rejoindre le communisme, de devenir communistes" ?!
Et bien oui, tiens, si o n essayait, pour voir, avec des mots clairs, simples, des idées innovantes et des partiques un peu plus éthiques ?? Et qui nous aime nous suive !
(Bien sûr ça n’empêche nullement d’écouter ce qui se dit ailleurs, de lire ce qui s’écrit ailleurs, de le travailler, de le commenter, ce que notre cher Mouton noir fait à la perfection !)
La Louve
7. Le congrès du PCF a déjà commencé... chez PRS !, 9 juillet 2007, 15:16
réponse à COPAS :
Je t’approuve pleinemet de remettre la lutte des classes au centre du débat sur l’échec des "pays de l’est". Mais attention à la réaction ,consciente ou inconsciete des "permanents et élus.
Quelle est la différence entre un permanent et une cover-girl ? la cover-girl ne bouffe pas pour garder la ligne et le permanent garde la ligne pour bouffer. (histoire apprise par un permanent en ex RDA !!! )
A ma connaissance il y a deux sortes de textes où l’humour est interdit : le religieux et/ou le politique. N’y aurait-il pas un défaut partagé ?
8. Le congrès du PCF a déjà commencé... chez PRS !, 9 juillet 2007, 22:10
Chère petite camarade Elodie-la Louve, d’abord, Clausewitz a dit ; la guerre, c’est la continuation de la politique par d’autres moyens, tu t’es gourrée. J’ajouterai que la politique est la continuation de l’économie, et meme, excuse du peu, que l’économie est la continuation de la production.Ainsi soit-il. Par ailleurs et nonobstant, lorsque tu affirmes dans " débandade au PS " qu’ils n’ont jamais bandé, comment le sais-tu ? Tu as " vérifié " ? Ben dis donc coquine-polissonne, va. Ceci dit, je t’ai mis quelques définiions claires, simples, ( et dont je pense que beaucoup de gens les ignorent ) dans un post, article " A quel jeu joue la direction du PCF ". Si tu jettes un oeil, tu me diras ce que tu en penses. Il y a une deuxième livraison prévue, il s’agit de quelques faits postérieurs à 1945, qui, quoi qu’on en pense, sont à l’origine de la situation actuelle. Gros bisous. Vieux stal borné.
9. Le congrès du PCF a déjà commencé... chez PRS !, 10 juillet 2007, 07:40
Salut vieux stal ;-)
Tu as raison je m’ai gourée comme on dit - en fait ,j’ai prris la formule de foucault dans un article sur le capitalisme justement, sur clausewitz, qui me va dix fois mieux vu la situation ( mais qui pour un vieux stal borné doit en dire lonfg sur mon état d’esprit ah ah ah
)Quant à mes vérifications sur la raideur du PS, sans commentaire pour cette fois mon ami... ;-)
Je ne suis pas d’accord avec toi du tout sur le fond sinon même si j’admets que c’est une interpétation presque "hyper marxiste" sinoon ça veut dire que nous navons en effe tqu’à baisser les bras et attendre que se lève le "nouvel homme providentiel" qui saura nous régler tout ça (et quoi que...c peutêtre "ça" finalement)- bon je vais voir tes autres commentaires - poutous fraternels
la louve
4. Le congrès du PCF a déjà commencé... chez PRS !, 9 juillet 2007, 15:04
A propos de :" l’échec du communisme d’état".
1° le Communisme n’a pas existé. Aussi les" " sont les bien venus. Sont-ils de PRS ou de Mouton noir ?
2°..."apparaître" : apparence et/ou naître, réalité ?...
3°..."compatible" : synergique ? antagonique ? neutre ?
4°..."personne" à relier avec
5°..."population" : vieux problème irrésolu de la relation dialectique de l’individuel au collectif !!! Que de succès idéologiques a remporté la droite grace à notre flou théorique sur ce sujet. Mais il est vrai que de poser une question de théorie est déja un symptome de déviationnisme intellecto-petit-bourgeois...
6°..."consentement" ?!?! celà sous-entend déja beaucoup de choses négatives. Celè évacue les idées d’appui, d’enthousiasme etc... Les compromissions et l’échec sont contenus dans les mots choisis ou utilisés inconsciemment.
Pour éviter tout celà, il faudrait oser avoir les idées claires, audacieuses, peut-être oser réfléchir à ce qui merde dans le "marxisme", à savoir : la contradiction entre idéalisme et materialisme ,toujours traitée ou utilisée de manière non dialectique...?
Y compris chez Marx et Engels, pour plus de raisons historiquement datées par les circonstances des luttes théoriques de leur époque que par une quelconque incapacité à appronfondir les relations ,les reflets de l’esprit et de la matière.
Mais il faudra bien un jour revenir à l’approfondissement théorique si on souhaite sortir d’un capitalisme financiarisé, mondialisé, social-démocratisé, soviétisé( eh oui !) ou encore SarkoRoyalisé.
Il n’est jamais trop tard pour "apprendre, apprendre et encore apprendre" et lire et/ou relire "Critique du programme de Gotha et Erfurth où l’on voit toute l’importance d’une virgule, d’un iota, dans un texte politique.
1. Le congrès du PCF a déjà commencé... chez PRS !, 9 juillet 2007, 15:41
On va finir par y arriver, en remettant tout à plat, osant regarder en face les diverses expériences, sans fausse honte ni culpabilité d’aucune sorte, et l’expression "oui mais c’est le communisme qui a fait plus de morts que tout autre système avec ses 80 millions de victimes", oui bien-sûr, sauf que c’était pas du communisme mais la dictature qui se pare comme elle veut et où elle veut. Et si les anti-communistes veulent en parler, allons-y, mais on met tout sur la table : les guerres, les assassinats, les gens qu’on laisse crever de faim, le colonialisme, l’exploitation de l’Afrique, etc...
Relire Marx, sans doute, le remettre à la mode, mais en tenant compte de l’évolution de la société, à savoir que tous les citoyens reçoivent une instruction, ce qui n’était pas le cas à l’époque, ce qui veut dire que le regard des gens sur la société, l’entreprise, le monde, a changé et de ce constat il faut en tenir compte, pour ne pas être traité de ringard et laisser la place au religieux, c’est absolument inconcevable, car là on est dans la ringardisation totale !