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Le gouvernement liquide l’IN et enrichit Carlyle aux dépens de l’Etat

Publie le mardi 13 février 2007 par Open-Publishing
3 commentaires

 Le ministère des affaires étrangères dans les anciens locaux de l’Imprimerie nationale ?
 Comment le gouvernement enrichit le fonds de pension Carlyle aux dépens du patrimoine national.

 http://pcf-paris15.over-blog.com/

Au début du mois, la presse a annoncé que le Ministère des Affaires étrangères étudiait la possibilité de regrouper l’essentiel de ses activités parisiennes dans les locaux de l’Imprimerie nationale, rue de la Convention dans le 15ème arrondissement. Nous ne prononçons pas sur les conséquences de ce transfert éventuel sur l’organisation du ministère, dans l’attente des réactions syndicales. Mais cette nouvelle vient mettre en évidence le caractère de la gestion des biens immobiliers de l’Etat par le gouvernement : la braderie et la spoliation du patrimoine national.

Nous avions dénoncé et combattu la vente du siège et de l’usine historique de l’Imprimerie nationale qui préparait la mort de l’entreprise. Aujourd’hui, seul le site de Douai de l’IN avec 300 à 400 salariés, grâce à une mobilisation incessante pour affirmer le maintien des missions de service public et contre la casse de l’outil de travail, a des chances de subsister. Le site de Choisy-le-Roi, qui n’avait repris que 130 emplois sur 850 à Paris est en vente…

La cession du site historique de l’IN est tout aussi scandaleuse du point de vue immobilier. Le gouvernement a choisi de le brader au fonds de pension américain Carlyle. La réputation mondiale de Carlyle, où se côtoient entre autres les capitaux de la famille Bush et de la famille Ben Laden, est chaque jour vérifiée dans l’actualité. Sa spécialité : la spéculation sous toutes ses formes, le pillage des entreprises productives par tous les moyens. Le métier de Carlyle n’est évidemment en rien l’aménagement foncier et les travaux de transformation des locaux de l’IN auraient tout à fait pu être effectués sous maîtrise d’ouvrage public. Si le ministère des affaires étrangères devait racheter maintenant l’immeuble de l’IN au prix fort de Carlyle, cela mettrait en évidence le gaspillage organisé par le gouvernement des biens et finances publiques au profit de la finance mondialisée. Le même sort attend vraisemblablement les locaux actuels du ministère dans la suite, encore, de la vente ces deux dernières années, de 34 succursales fermées de la Banque de France, à … Carlyle.

Messages

  • Ce serait bien de dresser l’inventaire de la vente des immeubles appartenant à l’Etat à des sociétés étrangères...Et si on avait pensé aux sans logements !

  • Et payé comment ?? avec ça ? ah les amerloks c’est des bons

    a lire http://www.anti-imperialism.net/lai/print.php?section=BS&id=25209& title=Le% 20se...

    le secret des faux "superbillets" américains

    c’est vraiment bon oeil de bison

    • A part par les numéros de série, je ne vois pas comment on peut distinguer de "vrai/faux" billets, de "vrais/vrais" billets tout court. Surtout, comment les dits "experts" s’en sont-ils apperçut s’il sont plus vrais que vrai.

      Faut se poser la question : Qui cela arrange t-il ?

      Et si c’est la Fed qui les édite, ou les fait éditer, je vois pas l’utilité directe.

      Du moment que la Federal Reserve peut librement emettre sans contrepartie depuis Bretton Wood, sinon sur une contrepartie volatile basée sur l"énergie fossile", y a pas d’intérêt à faire ce genre d’opération pour augmenter la quantité de valeurs monétaires en circulation.

      Par contre la "découverte de billets non valides" peut servir à "détruire" des contreparties de valeurs payées à des pays tiers par les USA, en niant après coup la valabilité financière de leur paiement. Et évidemment en gardant les biens achetés avec ces billets. Un "braquage d’état" en quelque sorte.

      Ca pourrait aussi leur servir à éviter de dévaluer l’US$ ainsi qu’il est question de le faire depuis le départ d’Alan Greenspan de la Fed il y a 6 mois.

      En attendant la prochaine guerre qui, espèrent-ils, rassemblera leurs vassaux dans l’Union sacrée ;

      Et aussi d’accuser un quelconque "Etat voyou" afin de justifier une intervention dans ses affaires.

      On n’a pas fini d’en voir...

      GL.