Accueil > Le nouveau projet ALTER Breton
Les précurseurs
En décembre 1979 le groupe pour un Projet Alter Breton réuni autour du PSU Bretagne présente son étude.
En aout 2009 le groupe pour un Nouveau Projet Alter Breton initié par l’UDB présente son projet actualisé en deux versions, en breton et en français.
A 30 ans d’intervalle la même démarche avant le même constat.
La Bretagne pourrait se passer d’énergies fossiles et ne consommer que sa propre production.
Mais pour cela il faudrait changer de modèle productif et de manière de vivre, avec moins de déplacements et une réduction de la consommation globale.
Nous avons cherché une véritable solution alternative pour la BRETAGNE DE L’AN 2030, en nous situant d’emblée dans la problématique du PROJET ALTER :
– stabilisation des consommations à long terme,
– restructuration de l’appareil de production.
Le scénario retenu suit quelques critères définis a priori :
1) aucune source d’énergie fossile, qu’il s’agisse de pétrole ou d’uranium,
2) utilisation exclusive des énergies indéfiniment renouvelables évaluation du potentiel global disponible,
3) rejet, dans la mesure du possible, des réalisations gigantesques,
4) sélection des filières énergétiques technologiquement assurées,
5) non prise en compte du coût de réalisation des équipements.
Ce qui est « révolutionnaire », dans la société « ALTER », c’est précisément le choix délibéré de satisfaire les besoins dans une optique de stabilisation des consommations.
Il nous faut inventer un nouveau modèle de régulation et de développement. Plutôt que de garantir une voiture à chaque habitant de la planète, il faut réfléchir à une allocation équitable des ressources et proposer à chacun une alimentation suffisamment variée mais sans excès, un logement correctement isolé, une activité professionnelle locale, des transports en commun, des services sociaux et de santé de qualité et un environnement culturel qui ne soit pas uniquement marchant.
Les problèmes posés par cette quintuple crise économique, sociale, écologique, institutionnelle et culturelle loin d’être démobilisatrice supposent une mobilisation importante de la population, digne d’un nouveau CELIB.
La solution au problème posé est politique. L’intérêt du NOUVEAU PROJET ALTER BRETON est de donner des éléments de réflexion pour un débat plus large sur la réalisation concrète d’une société autogestionnaire, écologique et bretonne.