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Le racisme, la guerre et la révolution

Publie le lundi 19 janvier 2009 par Open-Publishing
3 commentaires

Je cite :

« La haine raciale était l’origine de toutes les guerres »

Et je dis NON !

C’est l’inverse, c’est les fauteurs de guerre qui provoquent le racisme des peuples afin qu’ils acceptent de partir en guerre.

C’est pourquoi en fRANCE, les Blancs sont racistes envers les Arabes et que ce racisme anti-arabe s’exerce surtout envers les Algériens. Il a bien fallu faire en sorte que les Français considèrent les Algériens comme des ratons pour qu’ils acceptent de les tuer sans complexe.

Le racisme contre les Noirs est moins grave parce que les tirailleurs sénégalais étaient en première ligne pour se faire descendre. Alors les racistes, ceux qui sont tombés dans les pièges de la propagande du pouvoir, nous disent :

« Les Noirs, ils sont pas intelligents, mais ils sont gentils, c’est pas comme les Arabes qui te disent "monzami monzami" par devant et qui te poignardent dans le dos, eux ils sont intelligents mais ils sont hypocrites, tu peux jamais leur faire confiance ! »

Et si les racistes disent ça des Arabes, c’est parce qu’une partie de la fRANCE, par exemple les Pieds Noirs, pensent qu’en se libérant de la fRANCE, les Algériens l’ont trahie.

Mais ceux qui subissent le sommum du racisme en fRANCE, ce sont les Roms (qu’on appelle parfois les gens du voyage). Là c’est effectivement une haine raciale due aujourd’hui à la peur de l’autre, mais qui remonte au néolithique lors des premières guerres qu’a connue l’humanité. Ces guerres avaient pour cause la différence de vision du monde entre les nomades et les sédentaires.

Les sédentaires travaillaient pour bouffer ; ils cultivaient la terre, et élevaient du bétail. Donc ils se sentaient propriétaires du produit de leurs récoltes.

Tandis que les nomades, cueilleurs chasseurs pêcheurs, se déplaçaient ailleurs quand ils avaient bouffé l’essentiel de ce qu’il y avait dans une région ; quitte à y revenir plus tard quand le stock de bouffe s’était naturellement reconstitué. Donc les nomades ne travaillaient jamais. Ils bouffaient ce que la nature leur donnait (« Regardez les petits oiseaux du ciel, ils ne sèment ni ne récoltent et pourtant notre père les nourrit », citation du petit Jésus ! dans son sermon sur la montagne). Les nomades ne se sentaient jamais propriétaires de quoi que ce soit. Même l’amour et le sexe étaient libres !

La notion de propriété a été inventée par les premiers sédentaires, les premiers qui furent assez cons pour bosser. Ou plutôt qui y furent obligés parce qu’ils commençaient à être trop nombreux pour que la nature puisse leur donner suffisamment à bouffer. Et comme à l’époque on ne savait pas encore faire la différence entre baiser et faire des gosses, le sexe est devenu pêché originel et depuis, la femme enfante dans la douleur et l’homme gagne son pain à la sueur de son front ! (la genèse !)

Alors voilà, quand une tribu nomade en se déplaçant tombait sur un champ cultivé avec plein de bouffe, elle se disait "chouette, il y a plein à bouffer ici, servons-nous", mais les sédentaires les traitaient de voleurs et défendaient ce qu’ils considéraient comme leur appartenant.

La propriété, c’est le vol, aux deux sens que peut prendre cette phrase : 1°) au sens de proudhon, c’est-à-dire "Tant qu’existera la propriété existera le vol" ou "C’est la propriété qui produit le vol", et les sédentaires se sentaient volés quand des nomades passant par là bouffaient le produit de leur travail ou bien 2°) le sens que la plupart des anarchistes croient que Proudhon donnait à cette phrase : « Celui qui est propriétaire d’un objet le vole en fait à tous les autres ! » et qui est la réaction que devaient certainement avoir les nomades quand les sédentaires leur prétendaient qu’ils n’avaient pas le droit de manger le blé du champ qu’ils cultivaient.

C’est ainsi que sont nées les toutes premières guerre. Causées par l’invention du travail et de ce qui va avec, la propriété. Dans ces premières guerres, on ne peut donner tord ni aux nomades, ni aux sédentaires. Ils avaient une conception du monde différente. C’est tout.

Cependant, j’ai tout de même une préférence pour les nomades. Parce qu’ils ne connaissaient ni le travail, ni la propriété. Ils vivaient en communisme primitif, comme disaient Marx et Engels. (lire à tout prix le livre signé Engels sur l’origine de la famille, de la propriété et de l’État.)

La révolution supprimera le travail et la propriété.

Même la propriété collective des moyens de production sera dépassée par la suppression de la propriété. Ces notions, le "travail" et la "propriété", ne seront connues que par les historiens et ceux qui les lisent.

La révolution, c’est quand l’histoire de l’humanité, faisant un tour sur elle-même, retrouve son ancien âge d’or, mais avec les progrès apportés par une science mise au service de l’humanité toute entière et pas d’une infime fraction qui s’en sert pour opprimer tous les autres.

Les usines seront entièrement automatisées et seront comme qui dirait des arbres où nous cueillerons comme bon nous semble ce dont nous avons besoin au fur et à mesure de nos besoins ou de nos désirs.

Le communisme est un nomadisme généralisé.

VIVE LA RÉVOLUTION !

Messages

  • On utilise cyniquement la Palestine comme terrain expérimental pour tester des nouvelles technologies létales destinées de plus en plus à la “guérilla urbaine” intéressant toutes les compagnies d’armements : des entreprises américaines et israéliennes, à celles anglaises, françaises, allemandes, italiennes, etc. Donc dans ce pays déchiré où, femmes, enfants et hommes, anéantis par les jeux de guerre des dirigeants, ne semblent avoir aucun futur, de nouvelles armes sont testées, des bombes à fragmentation aux balles en uranium appauvri, on teste l’efficacité des drones (planeurs sans pilote capable de lancer des missiles téléguidés), les tanks Achzarit capables de résister aux mines sont expérimentés, des véhicules blindés Namer avec des moteurs Continental (USA) ou MTU (Allemagne) sont testés, il en est de même pour les expériences sur l’efficacité de systèmes novateurs comme la tourelle italienne téléguidée sur des véhicules blindés Puma et les systèmes de robotique futuriste d’Alenia comme Sky-X, le premier système au monde capable de ravitailler en vol des drones. Tout cela sur les épaules d’un peuple qui a toujours servi de prétexte dans les conflits entre des Etats, et même a été cyniquement été utilisé dans les conflits politiques entre des factions politiques internes à un Etat, comme c’est le cas pour les machinations politiques israéliennes liées aux luttes électoralistes au sein de la coalition au pouvoir entre le parti belliciste Kadima, responsable des actes les plus extrêmes comme la proposition d’évacuer la bande de Gaza (proposé par le député Yisrael Hasson) d’un côté, et les colombes du parti travailliste, favorables à une approche plus mesurée, de l’autre, et entre les faucons du Kadima et du Likoud, qui se rapprochent de plus en plus des positions les plus dures.

    source :http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?article2507

  • La guerre a Gaza liée non seulement aux elections israeliennes mais aussi au nouveau krach bancaire mondial en cours et culminant autour du 5 fevrier ? :

    Rien ne va plus, la banque saute

    samedi 17 janvier 2009

    Dans un climat perclus de mauvaises nouvelles financières, industrielles et sociales, les grandes banques rescapées du choc de l’automne dernier se retrouvent à nouveau dangereusement sous pression, et montrent d’inquiétants signes de précarité. Le point de la météo mondiale, avec quelques coups de flash dans notre Belgicain brouillard de pois.

    Alors qu’on achève de ranger le champagne du réveillon, on dirait bien qu’un nouveau tsunami se profile dans le secteur bancaire, jugez plutôt...

    http://lacrisepourlesnuls.blogspot.com/2009/01/rien-ne-va-plus-la-banque-saute.html#comments

  • Les bombardements et l’invasion actuels ne doivent plus alors être considérés, comme dans le cas de l’Irak, que comme une des étapes vers la destruction totale de la société palestinienne, et non comme un événément guerrier répondant à des objectifs propres. La succession des événements à Gaza est, en raccourci, très similaire aux événements qui ont frappé l’Irak : bombardements initiaux et destruction des infrastructures, blocus total, installation de mercenaires et de milices, et à nouveau une phase de bombardements achevant de détruire ce qui subsistait (et éventuellement relancer un nouveau cycle de délabrements sociétaux et d’affrontements miliciens).

    Et à nouveau : « le chaos [...] peut donc être considéré comme un succès sanglant. [...] La destruction permanente de l’Etat est un but politique atteint. » Et les israéliens pourront clamer : « il n’existe pas de société palestinienne ».

    C’est un crime de sociéticide.

    source:humanitaires.