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Les défilés du 1er mai sous le signe de la défense de l’emploi et de la "Sécu"

Publie le lundi 3 mai 2004 par Open-Publishing

Les premières manifestations syndicales du 1er mai 2004 ont eu lieu un peu partout en France, samedi matin, souvent en ordre dispersé et avec comme principal mot d’ordre la défense de l’assurance-maladie et de l’emploi.

La plupart des manifestations sont organisées sur un appel commun de la CGT, de la FSU, de l’UNSA (autonomes) et du "Groupe des dix-solidaires (regroupant notamment les syndicats Sud), parfois rejoints par la CFDT ou encore la CFTC, comme à Grenoble, Lyon ou Montpellier. Le syndicat FO fait bande à part dans la grande majorité des cas.

Samedi matin, les deux plus gros défilés ont eu lieu à Toulouse et Marseille avec 3.500 à 4.000 manifestants dans chacune des deux villes selon la police, et, selon les organisateurs, respectivement 7.000 et 15.000 personnes. Dans la cité phocéenne, les 35 chômeurs "recalculés" ayant obtenu en justice le rétablissement de leurs allocations supprimées par l’Unedic, après le durcissement des conditions d’indemnisation des demandeurs d’emplois, étaient en tête du défilé.

Les protestataires étaient entre 3.100 et 4.500 à Lyon selon les sources, entre 1.100 et 3.000 à Montpellier, 1.000 à Rennes selon la police, 700 à Mulhouse, 600 à Besançon, 300 à Grenoble ou encore 200 à Colmar.

Dans la capitale, FO et la CFTC avaient organisé leurs propres défilé samedi matin, sans attendre la manifestation CGT, FSU, UNSA et "Groupe des dix-solidaires" de l’après-midi.

Les militants de la CFTC -4.000 de source syndicale- ont défilé entre la gare Montparnasse et le Champ de Mars en fin de matinée. Il s’agissait d’ailleurs de la seule manifestation placée sous le signe de l’élargissement européen, avec une banderole de tête en faveur de "l’Europe sociale", et sur laquelle on pouvait lire "Placer l’homme au coeur de l’Europe".

Les manifestants de FO, de leur côté, défilaient à la mi-journée entre la place de la Bastille et le cimetière du Père Lachaise, où un dépôt de gerbe était prévu devant le mur des Fédérés. Vers 13h30, ni la préfecture de police, ni les syndicats, n’étaient en mesure de fournir un chiffre définitif concernant la participation à ce défilé. PARIS (AP